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mardi, 11 août 2009

Les enfants des prêtres

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Démasquer l'hypocrisie, aller chercher la face cachée des choses pour donner l'impression de connaître l'envers de la médaille est une attitude de notre esprit.

Le journalisme d'investigation s'appuie sur ce désir, parfois très puissant. Reportages, articles ne manquent pas afin de percer le petit monde feutré du Vatican qui cacherait tant de secrets. Romanciers ou cinéastes s'en inspirent à volonté.

Aujourd'hui, le célibat des prêtres est fortement mis en discussion. C'est dramatiquement vrai, la confiance et la crédibilité envers la vie privée des prêtres est terriblement basse. Le scandale des prêtres pédophiles est passé par là.

L'Eglise catholique célèbre une année sacerdotale. Le Saint Curé d'Ars (lire la catéchèse de Benoît XVI du 5 août) modèle de pureté et d'amour envers le coeur de Jésus est l'étoile qui brille dans la nuit obscure. Comme la Vierge annonce la levée du soleil, le zèle pastoral luminieux du petit curé d'Ars veut orienter les regards vers le Christ.

Un rumeur médiatique circule en Italie, maintenant reprise par la Suisse. Il semble impossible de dire que cette information est fausse et mensongère. Car celui qui le dit, en l'occurence le Vatican, montrerait en fait sa propre hyporcrisie. Les ressorts des médias sont bien la polémique, mais aussi les intrigues, les passions et les secrets.

Notre intelligence cherche naturellement la vérité et selon le Christ, seule la vérité nous rendra libre.

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source: 24 heures du 11 août 2009

Le Vatican étudie la possibilité de régulariser les enfants de prêtres

ÉGLISE CATHOLIQUE

Le quotidien italien La Stampa affirme que le Saint-Siège est à la recherche de solutions pour garantir les droits des concubines et de leur progéniture. Une information formellement démentie par le Vatican. >La banalisation des tests ADN va-t-elle révolutionner l’Eglise catholique? Certainement, à en croire La Stampa. Le quotidien italien a eu vent de réunions discrètes tenues ces dernières semaines à Rome pour trouver des parades à une probable multiplication de procès en paternité. Et ainsi éviter que les condamnations d’ecclésiastiques tournent à la catastrophe financière pour leurs diocèses. Or, une des solutions à l’étude serait la régularisation des enfants de prêtres. Des informations «sans fondement», assure le Vatican dans un bref communiqué. Pourtant, le journaliste de La Stampa, Giacomo Galeazzi, s’appuie sur le témoignage du père conciliaire Giovanni Franzoni. Réputé progressiste, cet ancien abbé bénédictin de la basilique romaine de Saint-Paul-hors-les-Murs dit avoir participé à une réunion de réflexion tenue par ladite Congrégation pour le clergé que dirige le cardinal brésilien Claudio Hummes. C’est-à-dire l’un des principaux responsables de la Curie romaine.Selon le Père Franzoni, la solution étudiée consisterait en un contrat social par lequel l’ecclésiastique reconnaîtrait sa paternité, garantirait les droits de son enfant et de la mère, de même que l’héritage. Il serait même question que la progéniture soit autorisée à porter le nom de famille du père. Le tout basé sur le modèle des pasteurs anglicans ou luthériens admis ces dernières années à la prêtrise catholique, alors qu’ils étaient déjà mariés et avaient des enfants.Mais surtout, le Vatican chercherait à s’assurer que les biens personnels des prêtres soient clairement distingués de ceux liés à leur fonction, qui doivent demeurer une propriété de l’Eglise. Pas question de laisser à nouveau des diocèses subir de véritables catastrophes financières, comme ce fut le cas aux Etats-Unis suite à des procès pour abus sexuels. Bref, l’Eglise éviterait des procès et protégerait ses avoirs tout en reconnaissant enfin des droits aux enfants illégitimes et à leurs mères. A première vue, la solution paraît idéale. Le hic, bien sûr, c’est qu’il n’est pas question pour les prêtres d’abandonner le célibat. Une position difficile à défendre au plan moral. On est en terrain miné. Sans compter qu’en ouvrant la porte à la régularisation, le Vatican risque de voir «sortir du bois» un nombre considérable d’ecclésiastiques en situation irrégulière. Qu’ils soient prêtres, évêques ou… cardinaux! Le casse-tête, au fond, ne pourra être vraiment résolu que le jour où les prêtres pourront se marier, comme dans le rite oriental déjà reconnu par Rome. La réflexion est sans doute en cours. Elle risque d’être longue.

Andrés Allamand

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