Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 08 juillet 2009

Pas de dogmes dans le social

... mais une vérité pour une Charité. La politique et l'économie sont des formes éminentes de cette Charité. Certains journalistes et courants dans l'Eglise attendaient peut-être autre chose de l'Encyclique sociale de Benoît XVI. D'autres ne diront peut-être pas ouvertement qu'ils sont déçus. Ils attendaient des solutions concrètes et sans doute une condamnation nette et ferme du libéralisme et du mercantilisme fou. La mention de l'avortement et de la contraception semblerait alors faire sentir à nouveau l'étroitesse de la morale.... Encore une fois, l'Eglise ne fait pas de politique, ni d'économie, ne prend pas en main l'organisation de la société. Mais il y a des principes et des valeurs non-négociables qui sont transversales. Il reste hélas des esprits formatés au "politique d'abord" voulant en quelque sorte faire entrer toute la foi de l'Eglise dans le costume étroit des opinions personnelles et temporelles. Voilà comment doit penser un catholique est leur petit credo. C'est ainsi que se forme les clans "fictifs" au sein de l'Eglise, de la gauche à la droite, du catholique libéral en passant par le progressiste pour finir au conservateur titre ou étiquette suprême dont personne ne désire être qualifié. Cette analyse semble éclairer toute la réalité, dont le mystère de l'Eglise. Cette dernière n'est pas un parti mais un mystère d'Unité touchant la foi et la raison. Il y une hiérarchie de pensée dans l'ordre voulu par Dieu et un rapport fin et subtile, plein d'équilibre entre la nature ou la raison et le surnaturel ou le révélé. La foi est la perle commune pour tous et chacun, le bien suprême et le repos de la raison.

Cette liberté, sans rupture morale, dans le domaine temporel (écologie, justice sociale, principe de subsidiarité... ) donne et ouvre un immense panorama pour la vocation des laïcs dont on dit à tord qu'ils n'ont pas toute leur place dans l'Eglise. Or, le baptême est plénier! La decléricalisation est une chance pour les laïcs. Tout autre chose est le manque de prêtre qui est un malheur pour la vie de l'Eglise.

Cette Encyclique donne des principes fondamentaux pour appliquer, non pas la solution, mais les solutions et porter remèdes aux graves injustices dans le monde. Aussi, rien d'étonnant de voir la troisième Encyclique du Pape, amoureux et serviteur de la vérité, intituler son oeuvre: la Charité dans la Vérité. Sans elle, la Charité n'est pas authentique. Prions pour que ce chef d'oeuvre de la pensée qui éclaire notre route soit lu, étudié, connu, diffusé et appliqué. Une somme pour notre temps et pour l'histoire. Le monde attend les jeunes et les saints.

A l'audience générale, le Saint-Père est revenu sur son Encyclique.

 

B

Les commentaires sont fermés.