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mardi, 05 mai 2009

Congrès de la faculté de communication

1796_121234_h2o_977es.jpgFlannery O'Connor

(vidéo H20News)

S’il est un écrivain catholique, original et surprenant, c’est bien Flannery O’Connor. Un congrès lui a été consacré à Rome. Il a eu lieu à l’Université pontificale de la Sainte Croix et a rassemblé des experts du monde entier dont certains ont connu cet écrivain d’histoires courtes comme «Le dos de Parker» ou «Les braves gens ne courent pas les rues». Ce congrés de Poétique et Christianisme intitulé «Raison, fiction et foi », est le 4ème organisé par la Faculté de communication institutionnelle de cette université de Rome. Au programme, des interventions remarquées, mais également la projection d’un film et une pièce de théâtre jouée par une Compagnie théâtrale de New York.Le Père Wauck précise que Flannery O'Connor n'a pas écrit uniquement pour un public catholique: “A ses débuts, Flannery O’Connor n’était pas une artiste catholique dans le vrais sens du terme. Elle avait, certes, une foi profonde, elle allait à la Messe tous les jours, elle estimait que l’Eucharistie était le centre de sa vie, mais elle n’écrivait pas pour ceux qui partageaient sa croyance…elle écrivait pour un public universel, ou du moins anglophone".

Le Père Wauck explique la raison pour laquelle un congrès lui a été consacré dans une université pontificale de Rome. «Flanney O’Connor montre que la communication de la foi diffère du type de communication que l’on a dans une homélie par exemple ou dans la diffusion d’une nouvelle concernant l’Eglise». Flannery O’Connor, morte à 39 ans après une grave maladie, le lupus, se distingue pour son sens de l’humour et sa capacité de conjuguer dans son œuvre, la raison, l’art et la foi. Un film a été tiré de son premier ouvrage “La Sagesse dans le sang». Elle a su décrire des personnages grotesques dont les vies sont marquées par l’entrée de la Grâce, à travers des épisodes étranges et violents. Elle a passé les dernières années de sa vie dans la ferme de famille «Andalousie» à Milledgeville en Géorgie, entourée de paons. Aujourd’hui cette maison est devenue un musée ouvert au public. Le prof. Juan José Garcia Noblejas, président du Comité d’organisation, présente l’essence du message de Flannery O’Connor: “Nous vivons dans une vallée de larmes et nous avons de bonnes raisons de pleurer mais surtout d’espérer. L’espérance est donc une arme pour vivre dans ce qu’elle appelle le territoire du diable, qui n’est pas une métaphore mais une description du monde dans lequel nous vivons».

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