Recife

Patrice de Plunkett, se trompe.

Les catholiques ont seulement besoin de retrouver leurs esprits, leur calme, reprendre le chemin de la prière, doublé d'une bonne information.

Nous avons étudié attentivement, en cours, ce cas dramatique et sa communication.

Ce drame n'a pas été par hasard s'accrocher à la récente levée des excommunications des intégristes. Le but est de nous faire conclure faussement: "Le Pape réintègre un évêque négationniste et  l'Eglise excommunie une fille violée". Il y a une recherche programmée  pour décrédibiliser l'Eglise en Europe ( les Etats généraux de la bioéthique ont lieu en France ) et de faire entrer l'avortement plus largement au Brésil.

1. Mgr Fisichella n'a pas contredit Mgr Sobrinho et vice-versa.

2. Il y a eu une tentative de montrer une face négative de l'Eglise et spécialement du successeur de Dom Helder Camara. L'évêque de Recife n'a excommunié personne, mais lors d'une interview qui remonte avant l'avortement, il a précisé que l'excommunication était latea sententiae.

3. Or, il aurait été hautement souhaitable de mettre en perspective la compassion pour la petite fille de 9 ans. Mais le fonctionnement des médias est toujours un résumé et donc il est presque inévitable de retenir qu'une phrase.

4. L'Eglise catholique, par les prêtres, les soeurs, les laïcs etc. est avec les pauvres et les petits, tout comme Benoît XVI l'a montré en Afrique.

5. Le président de l'Académie Pontificale pour la vie aurait juste dû téléphoner à son confrère. Un simple coup de fil est une excellente communication.

La conclusion: les évêques doivent apprendre la communication.

Aussi, cessons de monter les catholiques les uns contre les autres. Il y a un tiers qui aime diviser pour règner.

Enfin, laissons les Brésiliens gérer leurs Eglise particulières bien plus vivantes que nos Eglises en Europe.