Avortement pour une fille de 9 ans au Brésil: précisions

L'archévêque de Recife

En regardant la situation dramatique de plus près, avec compassion et intelligence, on découvre les pressions subies par la mère de la petite de 9 ans. Je me console en me disant que la famille, avec la petite victime de 9 ans et sa soeur de 13 ans aussi abusée, sont entourés et soutenus avec coeur. Dieu Merci! Surtout pour ces deux petites, innocentes. C'est révoltant et crie jusqu'au ciel.

Témoignage du Père Edson Rodrigues, curé de Alagoinha

- www.famillechretienne.fr/societe/bioethique/le-temoignage...

N.B. Il semble donc que la mère de l'enfant ai subi des fortes pressions et une manipulation notable. C'est d'autant plus grave pour les personnes qui devaient les aider dans ce drame familial. En ce cas, l'excommunication ne s'appliquera pas pour la mère. Il faut le plein consentement et la connaissance de la peine encourue. De plus, l'excommunication est alors automatique, et vise à la conversion, pas le plaisir de punir. Aussi, l'Eglise ne condamne pas les personnes et dans l'avortement, elle n'excommunie pas puisque c'est "latae sententiae". Prions pour que le bien de toutes les personnes s'accomplissent dans ces cas dramatiques, comme dans tous les autres. Les hommes politiques, les médecins, les assistantes sociales ont dès lors d'avantage de responsabilité. A qui on a beaucoup donné, on réclamera d'avantage.

Encore une fois, l'avortement dans ce cas ne s'imposait pas. Une autre intervention médicale cette fois ci aurait dû être prévue, qui aurait peut-être entraînée la mort des deux petits, mais sans être voulue et recherchée comme telle (ceci n'est pas un avortement). C'est un cas extrême qui demandait de chercher le bien de cette petite fille, sans donner la mort au deux petits.

C'est l'histoire de Caïn qui tue Abel le juste (Genèse chap 3)...  tout va s'enchaîner. Or n'être pas en faveur de l'avortement est un raisonnement tout naturel. Pas besoin d'être catholique pour être en faveur de la vie de toutes les personnes. Si on tue le plus petit des innocents, que ferons nous entre grands alors ? Le meurtre d'un innocent permet tous les autres maux graves: corruption économique, drogue, exploitation des pauvres, injustices de toutes sortes, pauvreté... tout cela s'enchaîne.

Nous veillerons à la suite donnée à ce drame. On va en tout cas l'instrumentaliser pour faire progresser l'avortement et taper sur l'Eglise. Dès lors, ma question est la suivante: " mais qu'a vraiment dit l'archévêque de Recife?".

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Réaction de la conférence épiscopale du Brésil:

"... «L'archevêque José Cardoso Sobrinho n'a excommunié personne» a précisé le secrétaire général. «La mère de l'enfant a agi sous la pression des médecins qui disaient que sa fille allait mourir si la grossesse n'était pas interrompue. C'est pourquoi elle ne peut être excommuniée», a-t-il affirmé."

source: Le Figaro (France), qui continue d'instrumentaliser ce cas très douloureux, en brouillant les cartes.

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Si on peut tuer un enfant, dans le sein d'une femme, " qu'est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entre-tuer les uns les autres ?"

Mère Térésa de Calcutta

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Une femme à connaître

Madame Beretta-Molla

Une bienheureuse à prier