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samedi, 07 février 2009

La mort et la civilisation

Dernière minute: Mgr Elio Sgreccia, président d'honneur de l'Académie pontificale pour la vie, s'est réjouit de la ténacité du chef du gouvernement Mr Berlusconi qui se bat actuellement:

"Eluana est vivante, elle a le droit de vivre et la communauté politique doit soutenir sa vie par tous les moyens à sa disposition".

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Mgr Mariano Crociata, Secrétaire général de la conférence épiscopale italienne a réagi à la mise à mort d'Eluana :

images-1.jpg "D'un côté, on retire au malade l'eau et la nourriture, de l'autre on recourt à des sédatifs et médicaments pour faire supporter les effets qu'entraîne la suspension d'un soutien vital comme l'eau et la nourriture [...] Certains voudraient faire passer pour un geste de pitié le fait de débrancher la petite sonde. Or, ce qui provoque des souffrances, ce que comporte la privation de nourriture et d'eau, ne peut être un geste de pitié. La vraie pitié est celle que les sœurs ont manifestée au chevet d'Eluana en l'assistant [...] le problème devient celui de notre capacité sociale, administrative et économique à rendre possible, pour les familles et les structures sanitaires, cet accompagnement auprès de ceux qui sont en souffrance, de donner la possibilité d'arriver au terme naturel de sa vie sans acharnement thérapeutique ni abandon thérapeutique. Il n'est pas seulement question d'alliance entre le médecin et le patient, mais du comportement même de toute la société autour du plus faible".

Pour Mgr Crociata le degré de civilisation d'une communauté se mesure à "sa capacité de sauvegarder, accompagner, protéger, prendre soin des personnes plus faibles, de celles qui n'ont ni la force ni l'énergie pour aller de l'avant toute seule, au début, à la fin et durant sa vie".

Mgr Pietro Brollo, archevêque d'Udine, a déclaré :"J'en appelle à toutes les consciences, afin que tous ceux qui ont bien clair à l'esprit de se trouver au chevet d'une personne vivante, n'hésitent pas à vouloir, à exiger sa protection, et que tous ceux qui doutent encore aient la sagesse et la prudence de s'abstenir de toute décision irréparable".

 

 

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