Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : François divorcés remariés

Synode pour la famille: le Pape écrira bel et bien une exhortation apostolique

LE PAPE PUBLIERA UNE EXHORTATION APOSTOLIQUE SUR LA FAMILLE, ASSURE LE CARDINAL PAROLIN 

capture-d-ecran-2015-10-29-a-10-26-05-l125-h81.png

Vatican - le 29/10/2015 | Par Agence I.Media

Oui, le pape François promulguera une exhortation apostolique post-synodale sur la famille et ce texte ne devrait “pas beaucoup tarder“. C’est ce qu’a assuré le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, le 28 octobre 2015. 

Père Thomas Michelet dans Famille Chrétienne: deux lectures possibles

thomas-michelet_article.jpgPour le père dominicain Thomas Michelet, auteur d’une réflexion remarquée sur l’ordre des pénitents, les articles sur les divorcés remariés présents dans le rapport final sont équivoques. Ils demandent donc à être précisés, ce que pourrait faire le pape dans une exhortation apostolique.

Que pensez-vous des numéros 84 à 86 (sur les divorcés remariés) du rapport final ?

Ces trois numéros sont ceux qui ont obtenu le plus de votes négatifs, tous étant passés à une très faible majorité des deux tiers, et le numéro 85 à une seule voix près. Ce n’est pas une surprise : cette question des « divorcés remariés » faisait déjà partie des trois numéros formellement rejetés lors de l’assemblée synodale de 2014.

suite

 

Lire la suite

jeudi, 29 octobre 2015 | Lien permanent | Commentaires (1)

Le Pape François chez Saint François: en 2 minutes

Lire la suite

dimanche, 06 octobre 2013 | Lien permanent

Le Pape François et le football

Vatican -le 02/05/2014 à 14:03:00 Agence I.Media

 

Aux footballeurs, le pape François rappelle que leur comportement a des conséquences sur les jeunes.

 

images.jpegLe pape François a demandé aux footballeurs professionnels d’avoir conscience des conséquences de leur comportement sur les jeunes générations, le 2 mai 2014. A la veille de la finale de la Coupe d’Italie, le pape François a reçu en audience les joueurs des équipes finalistes de Naples et de la Fiorentina, ainsi que les responsables du football italien, devant qui il a souhaité que l’argent ne l’emporte jamais sur le sport et sa “dimension festive“.

“En Italie comme en Argentine ou dans d’autres pays, a assuré le pape François, le football est un fait social et il entraîne une responsabilité sociale des joueurs, sur le terrain comme en dehors, ainsi que des responsables nationaux et locaux“. “Vous, les footballeurs, vous avez une grande responsabilité“, a lancé le pape avant de poursuivre : “Vous êtes au centre de l’attention et nombre de vos admirateurs sont jeunes, très jeunes“.

“Tenez-en compte, pensez que votre façon de vous comporter a un écho, en bien et en mal“, a continué le pape François avant de lancer aux footballeurs de la première division italienne : “Soyez toujours de vrais sportifs !“

Le pape argentin s’est également souvenu de ses visites de jeunesse au stade, évoquant ses “beaux souvenirs“ et “des moments joyeux, le dimanche, en famille“. Dès lors, il a souhaité “que le football, comme tout autre sport très populaire, retrouve sa dimension festive“.

La pollution de l’argent

“Le football, aujourd’hui, remue beaucoup d’argent, pour la publicité, la télévision, etc.“, a encore relevé le pape François avant d’ajouter : “le facteur économique ne doit pas l’emporter sur le sport car il risque de tout polluer, au niveau international et national comme au niveau local“. “Il faut donc, d’en haut, réagir positivement et restituer leur dignité sportive aux évènements“, a demandé le pape.

Le pape François a encore expliqué que “le sport contient en soi une grande valeur éducative, pour la croissance des personnes ; la croissance personnelle, dans l’harmonie du corps et de l’esprit, et une croissance sociale, dans la solidarité, la loyauté, le respect“. Et le pape de conclure : “Il faut que le football puisse toujours développer ce potentiel !“ AMI

 

© 2014 I.MEDIA

Lire la suite

vendredi, 02 mai 2014 | Lien permanent

Pape François au Yad Vashem

Boi6q8kIAAAKSDi.jpg-large.jpeg

Le Pape embrasse la main d'un survivant de la Shoah

Jérusalem - le 26/05/2014 à 10:01:00 Agence I.Media

“Homme, qui es-tu ? Je ne te reconnais plus“, lance le pape François au mémorial de la Shoah à Jérusalem (Verbatim).

Comme le firent avant lui Jean-Paul II (1978-2005) et Benoît XVI (2005-2013), le pape François s’est rendu le 26 mai 2014 dans l’impressionnante “salle de la mémoire“ du Yad Vashem, à Jérusalem. Dans ce haut lieu de mémoire de la Shoah, en présence du président et du premier ministre israéliens, le pape a prononcé une profonde méditation sur “la tragédie incommensurable de l’holocauste“ dans laquelle il a interrogé l’humanité. Après avoir évoqué sa “honte“ de ce dont l’homme avait été capable, le pape a lancé : “Jamais plus, Seigneur, jamais plus !“.


Le pape François, avant cela, a ravivé la flamme du souvenir de la Shoah et, avec 2 jeunes catholiques, a déposé une gerbe de fleurs jaunes et blanches sur le mausolée contenant les cendres de quelques victimes de la Shoah. Puis, le pape a écouté des survivants de l’holocauste lui raconter leur histoire personnelle avant de prononcer sa méditation, d’une voix lente et grave.

Voici le texte prononcé par le pape François au mémorial du Yad Vashem :

“Adam, où es-tu ?“ (cf. Gn 3, 9). Où es-tu, homme ? Où es-tu passé ? En ce lieu, mémorial de la Shoah, nous entendons résonner cette question de Dieu : “Adam, où es-tu ?“. En cette question il y a toute la douleur du Père qui a perdu son fils. Le Père connaissait le risque de la liberté ; il savait que le fils aurait pu se perdre… mais peut-être, pas même le Père ne pouvait imaginer une telle chute, un tel abîme ! Ce cri : “Où te trouves-tu ?“, ici, en face de la tragédie incommensurable de l’Holocauste, résonne comme une voix qui se perd dans un abîme sans fond…

Homme, qui es-tu ? Je ne te reconnais plus. Qui es-tu, homme ? Qu’est-ce que tu es devenu ? De quelle horreur as-tu été capable ? Qu’est-ce qui t’a fait tomber si bas ? Ce n’est pas la poussière du sol, dont tu es issu. La poussière du sol est une chose bonne, œuvre de mes mains. Ce n’est pas l’haleine de vie que j’ai insufflée dans tes narines. Ce souffle vient de moi, c’est une chose très bonne (cf. Gn 2, 7). Non, cet abîme ne peut pas être seulement ton œuvre, l’œuvre de tes mains, de ton cœur… Qui t’a corrompu ? Qui t’a défiguré ? Qui t’a inoculé la présomption de t’accaparer le bien et le mal ? Qui t’a convaincu que tu étais dieu ? Non seulement tu as torturé et tué tes frères, mais encore tu les as offerts en sacrifice à toi-même, parce que tu t’es érigé en dieu. Aujourd’hui, nous revenons écouter ici la voix de Dieu : “Adam, où es-tu ?“.

Du sol s’élève un gémissement étouffé : Prends pitié de nous, Seigneur ! A toi, Seigneur notre Dieu, la justice, à nous le déshonneur au visage, la honte (cf. Ba 1, 15). Un mal jamais survenu auparavant sous le ciel s’est abattu sur nous (cf. Ba 2, 2). Maintenant, Seigneur, écoute notre prière, écoute notre supplication, sauve-nous par ta miséricorde. Sauve-nous de cette monstruosité. Seigneur tout-puissant, une âme dans l’angoisse crie vers toi. Ecoute, Seigneur, prends pitié. Nous avons péché contre toi. Tu règnes pour toujours (cf. Ba 3, 1-2). Souviens-toi de nous dans ta miséricorde. Donne-nous la grâce d’avoir honte de ce que, comme hommes, nous avons été capables de faire, d’avoir honte de cette idolâtrie extrême, d’avoir déprécié et détruit notre chair, celle que tu as modelée à partir de la boue, celle que tu as vivifiée par ton haleine de vie.

Jamais plus, Seigneur, jamais plus ! “Adam, où es-tu ?“. Nous voici, Seigneur, avec la honte de ce que l’homme, créé à ton image et à ta ressemblance, a été capable de faire. Souviens-toi de nous dans ta miséricorde.

I.MEDIA/AMI

 

Lire la suite

lundi, 26 mai 2014 | Lien permanent

”Première excommunication” du Pape François

Source ANSA

Marta Heizer, fondatrice de "Nous sommes l'Eglise" excommuniée

 

1333192389638.jpgSelon le "Tiroler Tageszeintung", cité par l'agence catholique Kath.net, le Pape François (or, c'est une excommunication "automatique") a excommunié la présidente et co-fondatrice du mouvement catholique dissident "Nous sommes l'Eglise", l'autrichienne Marta Heizer, 67 ans, ainsi que son mari Gert  (La Vie).

La Messe célébrée avec son mari tombe sous le coup des "delicta graviora". Les époux se disent indignés. 

Le directeur du bureau de presse du Saint-Siège, précise à l'agence I.Media que cette excommunication “a été prononcée par le diocèse d’Innsbruck et non directement par Rome”. Le père Federico Lombardi explique qu'il s'agit d’une excommunication automatique (“latae sententiae”), déclenchée par “l’acte grave” que représente“la célébration de l’Eucharistie par une personne non ordonnée”.

Le Motu proprio "Delicta graviora" dans son article 2 énumère les genres de délits contre l’Eucharistie ( la présence réelle, substantielle, corporelle du Seigneur est le trésor de toute l'Eglise; Dieu est là )

1 - La profanation des saintes espèces (art. 2, n.1).

2 - L’attentat à la célébration liturgique du Sacrifice eucharistique de la part d’une personne non revêtue de la dignité sacerdotale (art. 2, n. 2 ; canon 1378 § 2, n.1 CIC).

3 - La simulation de la célébration liturgique du Sacrifice eucharistique (art. 2, n. 2 ; can. 1379 CIC).

4 - Parmi les délits les plus graves: La concélébration du Sacrifice eucharistique avec des ministres des communautés ecclésiales qui n’ont pas la succession apostolique ni ne reconnaissent la dignité sacramentelle de l’ordination sacerdotale (art. 2, n. 3).

Le Motu Proprio mentionne explicitement les can. 908 et 1365 du CIC (latin) ainsi que les canons 702 et 1440 du CCEO (oriental).  

Lire la suite

jeudi, 22 mai 2014 | Lien permanent

Le Pape François bientôt sur Facebook

Le pape François est à la fois la personnalité la plus recherchée sur Google (1 737 300 recherches) et la plus citée  sur la Toile (plus de 49 millions de fois)

Le pape François (le vrai) enfin sur Facebook

Déjà en tête sur Twitter comme des recherches sur Google, le pape François devrait soulever l'enthousiasme digital en débarquant bientôt sur Facebook.

suite

images.jpeg

Lire la suite

lundi, 03 mars 2014 | Lien permanent

Plaidoyer du Pape François pour la confession

Lors de l'audience du mercredi à la place Saint-Pierre, le Pape François a encouragé les fidèles à fréquenter le sacrement du pardon, la confession:

"N’ayez pas peur de la confession", “Ne perdez plus un jour, soyez courageux et allez-y" ,“Quand me suis-je confessé pour la dernière fois?"

Pape François

L'ACTE COURAGEUX DE SE CONFESSER

Cité du Vatican, 19 février 2014 (VIS). 

Le Pape François a consacré la catéchèse de l'audience générale tenue Place St.Pierre au sacrement de la pénitence et de la réconciliation: Nous ne pouvons pas, a-t-il dit, "nous administrer le pardon de nos propres péchés. Le pardon ne peut être le fruit de nos efforts car il ne peut venir que de l'Esprit, qui nous enveloppe de la miséricorde et de la grâce qui sourdent perpétuellement des blessures du Crucifié. C'est seulement en nous laissant réconcilier avec Dieu et nos frères dans le Seigneur que nous pouvons trouver la paix véritable". 

Confession individuelle

Ce sacrement, a ensuite rappelé le Pape, "est passé d'une forme publique à celle, privée, que nous connaissons. La confession auriculaire ne saurait toutefois faire perdre la valeur ecclésiale du sacrement, qui demeure vitale. En effet la communauté chrétienne est l'espace dans lequel l'Esprit rénove les coeurs dans l'amour de Dieu et des frères, dans lequel il fait de nous tous une chose seule en Jésus-Christ. 

La honte et l'humilité

C'est pourquoi il ne suffit pas de demander pardon au Seigneur par nous mêmes, et qu'il est nécessaire de recourir humblement à la confession de nos péchés devant un ministre de l'Eglise". Par ailleurs, "le sacerdoce représentent Dieu et la communauté à la fois. Si quelqu'un pense pouvoir se confesseur directement à Dieu, il devrait savoir que ses péchés ont été commis contre ses frères et contre l'Eglise, auxquels il est nécessaire de demander le pardon, même si on a honte. La honte est bienvenue car elle porte à l'humilité... Le prêtre reçoit la confession avec amour et il pardonne au nom de Dieu. Humainement il est bon de parler avec le frère qu'est le prêtre et lui confier ce qu'on a sur le coeur. 

Toujours bienvenus

Se confesser devant Dieu, avec l'Eglise, avec un frère, qu'y a-t-il de meilleur?". Puis le Pape a interpellé l'assemblée en demandant à chacun quand il s'était confessé pour la dernière fois: "Ne perdez plus de temps et vous verrez que Jésus, qui est encore meilleur que les prêtres, vous accueillera avec un grand amour. Soyez courageux et allez vous confesser!... Recourir au sacrement de la réconciliation signifie recevoir une chaleureuse accolade, celle de l'infinie miséricorde du Père... Allons donc tous de l'avant dans cette direction".

Lire la suite

mercredi, 19 février 2014 | Lien permanent

Chez François pour la Saint Valentin

topic.jpegQuand ils ont appris que le Pape invitait les fiancés pour la Saint Valentin, Jean-Baptiste et Nathalie n’ont fait ni une ni deux. « Nous allions nous fiancer la semaine suivante : nous avons pris cette nouvelle comme un appel », témoignent ces deux trentenaires, elle ancienne comédienne travaillant aujourd’hui au Secours Catholique, lui cadre dans l’automobile.

Ils confient avoir été touchés par le slogan de cette rencontre sans précédent : « La joie du Oui pour toujours ». « C’est exactement ce que nous voulons vivre », confessent les deux amoureux, qui plébiscitent d’un seul cœur « une initiative qui recentre sur Dieu une fête devenue archi-commerciale ». Ils voient leur participation à cet évènement comme une nouvelle une étape dans leur parcours.

....

Aleteia

Lire la suite

mercredi, 05 février 2014 | Lien permanent

Les premiers Cardinaux du Pape François

Le Pape rend public les noms des 19 prochains nouveaux cardinaux


(RV- Radio Vatican) - Le Figaro, Jean-Marie Guénois

Le Pape François, au terme de l’Angélus de ce dimanche, a rendu public les noms des 19 prochains nouveaux cardinaux, dont 16 électeurs (moins de 80 ans), qui seront créés lors du Consistoire du 22 février prochain. Ils nous viennent de 12 pays différents, et de tous les continents « pour représenter le profond rapport ecclésial entre l’Eglise de Rome et les autres Eglises disséminées de par le monde. » Le 23 février, a annoncé le Pape, « je présiderai une messe solennelle avec les nouveaux cardinaux, alors que le 20 et le 21 février, je tiendrai un Concistoire avec tous les Cardinaux pour réfléchir sur le thème de la famille ». 

Le Pape a alors cité un par un les 16 nouveaux cardinaux :

1 – Mgr Pietro Parolin, Secrétaire d’Etat .

2 – Mgr Lorenzo Baldisseri, Secrétaire Général du Synode des Evêques.

3 - Mgr Gerhard Ludwig Müller, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.

4 – Mgr Beniamino Stella, Préfet de la Congrégation pour le Clergé. 

5 – Mgr Vincent Nichols, Archevêque de Westminster (Grande-Bretagne).

6 – Mgr Leopoldo José Brenes Solórzano, Archevêque de Managua (Nicaragua)

7 – Mgr Gérald Cyprien Lacroix, Archevêque de Québec (Canada).

8 – Mgr Jean-Pierre Kutwa, Archevêque d’Abidjan (Côte d’Ivoire )

9 – Mgr Orani João Tempesta, Archevêque de Rio de Janeiro (Brésil).

10 – Mgr Gualtiero Bassetti, Archevêque de Perugia-Città della Pieve (Italie).

11 – Mgr Mario Aurelio Poli, Archevêque de Buenos Aires (Argentine).

12 – Mgr Andrew Yeom Soo jung, Archevêque de Séoul (Corée).

13 – Mgr Ricardo Ezzati Andrello, Archevêque de Santiago du Chili (Chili).

14 – Mgr Philippe Nakellentuba Ouédraogo, Archevêque de Ouagadougou (Burkina Faso).

15 – Mgr Orlando B. Quevedo, Archevêque de Cotabato (Philippines).

16 – Mgr Chibly Langlois, Evêque de Les Cayes (Haïti).

Le Pape François a décidé d’unir au Membres du Collège Cardinalice 3 archevêques émérites, qui se sont distingués par leur service au Saint-Siège et à l’Eglise.

1 – Mgr Loris Francesco Capovilla, Archevêque titulaire de Mesembria.

2 – Mgr Fernando Sebastián Aguilar, Archevêque émérite de Pampelune.

3 – Mgr Kelvin Edward Felix, Archevêque émérite de Castries. 

« Prions pour les nouveaux cardinaux, a ajouté le Pape, afin que revêtus des vertus et des sentiments du Seigneur Jésus, le Bon Pasteur, ils puissent aider plus efficacement l’Evêque de Rome dans son service à l’Eglise Universelle.»

Parmi les nouveaux électeurs en cas de conclave pour élire un nouveau pape, quatre seront Italiens, dont le nouveau secrétaire d'Etat Pietro Parolin, deux autres Européens (un Allemand et un Britannique), cinq Latino-Américains (Argentine, Chili, Brésil, Haïti, Nicaragua), un Nord-Américain (Canada), deux Africains (Côte d'Ivoire, Burkina Faso), deux Asiatiques (Corée du Sud et Philippines).

Lire la suite

dimanche, 12 janvier 2014 | Lien permanent

Le Pape François aux ambassadeurs

images.jpegAUDIENCE AU CORPS DIPLOMATIQUE

Cité du Vatican, 13 janvier 2014 (VIS).

Comme à l'accoutumée en début d'année, le Pape s'est adressé ce matin au Corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège (180 états plus l'Union européenne, l'Ordre de Malte et l'OLP. Le Saint-Siège est observateur permanent près l'ONU et ses agences). Après les voeux exprimés par le nouveau Doyen, l'Ambassadeur de Monaco, le Saint-Père a prononcé le discours suivant:

"L’année qui vient de se conclure a été particulièrement dense en événements non seulement dans la vie de l’Eglise, mais aussi dans le domaine des relations que le Saint-Siège entretient avec les états et les organisations internationales. Je rappelle, en particulier, l’établissement des relations diplomatiques avec le Sud Soudan, la signature d’accords, de base ou spécifiques, avec le Cap Vert, la Hongrie et le Tchad, et la ratification de celui avec la Guinée équatoriale souscrit en 2012.

La présence du Saint-Siège s’est aussi développée dans le domaine régional, que ce soit en Amérique centrale, où il est devenu Observateur extra-régional auprès du Sistema de la Integración Centroamericana, ou en Afrique, avec l’accréditation du premier Observateur permanent auprès de la Communauté économique des Etats de l’Afrique occidentale. Dans le message pour la Journée mondiale de la paix, consacré à la fraternité comme fondement et chemin pour la paix, j’ai souligné que la fraternité commence habituellement à s’apprendre au sein de la famille qui, par vocation devrait gagner le monde par son amour et contribuer à faire mûrir cet esprit de service et de partage qui construit la paix . C’est ce que nous raconte la crèche, où nous voyons la Sainte Famille non pas seule et isolée du monde, mais entourée des bergers et des mages, c’est à dire une communauté ouverte, dans laquelle il y a de la place pour tous, pauvres et riches, proches et lointains.

Et on comprend ainsi les paroles de mon bien-aimé prédécesseur Benoît XVI, qui soulignait combien le lexique familial est un lexiqu e de paix. Malheureusement, souvent ce n’est pas ce qui arrive, parce que le nombre des familles divisées et déchirées augmente, non seulement à cause de la conscience fragile du sens de l’appartenance qui caractérise le monde actuel, mais aussi à cause des conditions difficiles dans lesquelles beaucoup d’entre elles sont contraintes de vivre, au point de manquer des moyens mêmes de subsistance. Par conséquent, des politiques appropriées qui soutiennent, favorisent et consolident la famille sont rendues nécessaires! Il arrive en outre que les personnes âgées soient considérées comme un poids, tandis que les jeunes ne voient pas devant eux des perspectives sûres pour leur vie. Les aînés et les jeunes sont au contraire l’espérance de l’humanité. Les premiers apportent la sagesse de l’expérience, les seconds nous o uvrent à l’avenir, empêchant de nous refermer sur nous-mêmes. Il est sage de ne pas exclure les personnes âgées de la vie sociale pour maintenir vivante la mémoire d’un peuple.

De même, il est bon d’investir sur les jeunes, avec des initiatives adéquates qui les aident à trouver du travail et à fonder un foyer domestique. Il ne faut pas éteindre leur enthousiasme. Je garde vivante dans mon esprit l’expérience de la XXVIII Journée mondiale de la jeunesse de Rio de Janeiro. Que de jeunes heureux j’ai pu rencontrer! Que d’espérance et d’attente dans leurs yeux et dans leurs prières! Que de soif de vie et de désir de s’ouvrir aux autres ! La fermeture et l’isolement créent toujours une atmosphère asphyxiante et lourde, qui tôt ou tard finit par attrister et étouffer. Par contre, un engagement commun de tous est utile pour favoriser une culture de la rencontre, parce que seul celui qui est en mesure d’aller vers les autres est capable de porter du fruit, de créer des liens de communion, d’irradier la joie, de construire la paix. Les images de destruction et de mort que nous avons eues sous les yeux au cours de l’année achevée le confirment, s’il en était besoin. Que de souffrances, que de désespoir à cause de la fermeture sur soi-même, qui prend peu à peu le visage de l’envie, de l’égoïsme, de la rivalité, de la soif de pouvoir et d’argent. Il semble, quelquefois, que ces réalités soient destinées à dominer. Noël, au contraire, fonde en nous, chrétiens, la certitude que la parole ultime et définitive appartient au Prince de la paix, qui change les épées en soc et les lances en serpes, et transforme l’égoïsme en don de soi et la vengeance en pardon.

C’est avec cette confiance que je désire regarder l’année qui s'ouvre. Je ne cesse donc pas d’espérer que le conflit en Syrie ait finalement une fin. La sollicitude pour cette chère population et le désir de conjurer l’aggravation de la violence m’ont amené, en septembre dernier, à promulguer une journée de jeûne et de prière. A travers vous, je remercie profondément tous ceux qui, nombreux dans vos pays, autorités publiques et personnes de bonne volonté, se sont associés à cette initiative. Il faut maintenant une volonté politique commune renouvelée pour mettre fin au conflit. Dans cette perspective, je souhaite que la Conférence Genève 2, convoquée pour le 22 janvier, marque le début du chemin désiré de pacification. En même temps, le plein respect du droit humanitaire est incontournable. On ne peut accepter que la population civile sans défense, surtout les enfants, soit frappée. En outre, j’encourage chacun à favoriser et à garantir, de toutes les façons possibles, la nécessaire et urgente assistance d’une grande partie de la population, sans oublier le louable effort des pays, surtout le Liban et la Jordanie, qui avec générosité ont accueilli sur leur territoire les nombreux réfugiés syriens.

Restant au Moyen Orient, je note avec préoccupation les tensions qui de différentes manières frappent la région. Je regarde avec une particulière inquiétude le prolongement des difficultés politiques au Liban, où un climat de collaboration renouvelée entre les différentes instances de la société civile et les forces politiques est plus que jamais indispensable pour éviter l’aggravation de divergences qui peuvent miner la stabilité du pays. Je pense aussi à l’Egypte, qui a besoin de retrouver une concorde sociale, ainsi qu'à l’Irak, qui peine à arriver à la paix espérée et à la stabilité. En même temps, je relève avec satisfaction les progrès significatifs accomplis dans le dialogue entre l’Iran et le Groupe 5+1 sur la question nucléaire. Partout, la voie pour résoudre les problématiques ouvertes doit être la voie diplomatique du dialogue.

C’est le chemin éminent déjà indiqué avec lucidité par Benoît XV alors qu’il invitait les responsables européens à faire prévaloir la force morale du droit sur la force matérielle des armes pour mettre fin au désastre inutile qu’a été la première Guerre mondiale, dont c'est le centenaire. Il faut le courage d’aller au-delà de la surface du conflit pour considérer les autres dans leur dignité la plus profonde, afin que l’unité prévale sur le conflit et qu’il soit possible de développer une communion dans les différences. En ce sens, il est positif que les négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens aient été reprises, et je forme le vœu que les parties soient déterminées à assumer, avec le soutien de la communauté internationale, des décisions courageuses pour trouver une solution juste et durable à un conflit dont la fin se révèle toujours plus nécessaire et urgente.

L’exode des chrétiens du Moyen Orient et du nord de l’Afrique ne cesse de préoccuper. Ils désirent continuer à faire partie de l’ensemble social, politique et culturel des pays qu’ils ont contribué à édifier, et ils aspirent à concourir au bien commun des sociétés dans lesquelles ils veulent être pleinement insérés, comme des artisans de paix et de réconciliation. De même en d’autres parties de l’Afrique, les chrétiens sont appelés à témoigner de l’amour et de la miséricorde de Dieu. Il ne faut jamais renoncer à faire le bien, même quand c’est difficile et quand on subit des actes d’intolérance, ou même de vraie persécution. Dans de grandes zones du Nigeria les violences ne cessent pas et beaucoup de sang innocent continue à être versé. Ma pensée va surtout vers la République centrafricaine, où la population souffre à cause des tensions que le pays traverse, et qui ont semé à plusieurs reprises destructions et mort. Alors que j’assure de ma prière pour les victimes et pour les nombreuses personnes déplacées, contraintes à vivre dans des conditions d’indigence, je souhaite que l’attention de la communauté internationale contribue à faire cesser les violences, à rétablir l’état de droit et à garantir l’accès des aides humanitaires, même dans les zones les plus reculées du pays. Pour sa part, l’Eglise catholique continuera d’assurer sa présence et sa collaboration, en se dévouant avec générosité pour fournir toute l’aide possible à la population, et surtout pour reconstruire un c limat de réconciliation et de paix entre toutes les composantes de la société.

Réconciliation et paix sont aussi des priorités fondamentales en d’autres parties du continent africain. Je me réfère en particulier au Mali, où on remarque la reprise positive des structures démocratiques du pays, ainsi qu'au Sud Soudan où, au contraire, l’instabilité politique de ces derniers temps a déjà provoqué de nombreux morts et une nouvelle urgence humanitaire. Le Saint-Siège suit également avec une vive attention les événements en Asie, où l’Eglise désire partager les joies et les attentes de tous les peuples qui composent ce vaste et noble continent. A l’occasion du cinquantième anniversaire des relations diplomatiques avec la Corée, je voudrais implorer de Dieu le don de la réconciliation dans la péninsule, souhaitant que, pour le bien de tout le peuple coréen, les parties concernées ne se lassent pas de chercher des points de rencontre et de possibles solutions. L’Asie, en effet, a une longue histoire de cohabitation pacifique entre ses diverses composantes civiles, ethniques et religieuses. Il faut encourager ce respect réciproque, surtout face à certains signes préoccupants de son affaiblissement, en particulier face à des attitudes croissantes de fermeture qui, s’appuyant sur des motifs religieux, tendent à priver les chrétiens de leurs libertés et à mettre en danger la cohabitation civile. Le Saint-Siège regarde, en revanche, avec grande espérance les signes d’ouverture qui viennent de pays de grande tradition religieuse et culturelle, avec lesquels il désire collaborer à l’édification du bien commun.

La paix, de plus, est blessée par certaines négations de la dignité humaine, en premier lieu par l’impossibilité de se nourrir de manière suffisante. Les visages de tant de personnes qui souffrent de la faim, surtout des enfants, ne peuvent nous laisser indifférents, si l’on pense à tant de nourriture gaspillée chaque jour en de nombreux endroits dans le monde, immergés dans ce que j’ai plusieurs fois défini comme la culture du déchet. Malheureusement, ce ne sont pas seulement la nourriture ou les biens superflus qui sont objet de déchet, mais souvent les êtres humains eux-mêmes, qui sont jetés comme s’ils étaient des choses inutiles. Par exemple, la seule pensée que des enfants ne pourront jamais voir la lumière, victimes de l’avortement, nous fait horreur.

Ou encore ceux qui sont utilisés comme soldats, violentés ou tués dans les conflits armés, ou ceux qui sont objets de marché dans cette terrible forme d’esclavage moderne qu’est la traite des êtres humains, qui est un crime contre l’humanité. Le drame des multitudes contraintes à fuir la famine ou les violences et les abus ne peut nous laisser insensibles, en particulier dans la Corne de l’Afrique et dans la région des Grands Lacs. Beaucoup vivent en déplacés ou en réfugiés dans des camps où ils ne sont plus considérés comme des personnes mais comme des numéros anonymes. D’autres, avec l’espérance d’une vie meilleure, entreprennent des voyages de fortune, qui, bien souvent, se terminent tragiquement. Je pense en particulier aux nombreux migrants qui d’Amérique latine vont aux Etats-Unis, mais surtout à tous ceux qui d’Afrique ou du Moyen Or ient cherchent refuge en Europe.

La brève visite que j’ai faite à Lampedusa en juillet dernier pour prier pour les nombreux naufragés en Méditerranée, est encore vive dans ma mémoire. Malheureusement il y a une indifférence générale devant de semblables tragédies, signe dramatique de la perte du sens de la responsabilité fraternelle, sur lequel est basé toute société civile. Mais à cette occasion j’ai pu constater aussi l’accueil et le dévouement de beaucoup de personnes. Je souhaite au peuple italien, que je regarde avec affection, également en raison des racines communes qui nous lient, de renouveler son louable engagement de solidarité envers les plus faibles et les sans défense, et, avec l’effort sincère et général des citoyens et des institutions, de dépasser les difficultés actuelles, en retrouvant le climat de créativité sociale constructive qui l’a longtemps caractérisé.

Enfin, je désire mentionner une autre blessure à la paix, qui vient de l’exploitation avide des ressources environnementales. Même si la nature est à notre disposition, trop souvent nous ne la respectons pas et nous ne la considérons pas comme un don gratuit dont nous devons prendre soin, et à mettre au service des frères, y compris des générations futures. Egalement dans ce cas, il est fait appel à la responsabilité de chacun pour que, dans un esprit fraternel, des politiques respectueuses de notre terre qui est la maison de chacun d’entre nous soient poursuivies. Je me souviens d’un dicton qui dit: Dieu pardonne toujours, nous, nous pardonnons parfois, la nature, la création, ne pardonne jamais quand elle est maltraitée! D’autre part, nous avons vu les effets dévastateurs de certaines catastrophes naturelles récentes. En particulier, je désire rappeler encore les nombreuses victimes et les graves dévastations aux Philippines et en d’autres pays du Sud-Est asiatique provoquées par le typhon Haiyan.

Paul VI remarquait que la paix ne se réduit pas à une absence de guerre, fruit de l’équilibre toujours précaire des forces. Elle se construit jour après jour, dans la poursuite d’un ordre voulu par Dieu, qui comporte une justice plus parfaite entre les hommes. Tel est l’esprit qui anime l’action de l’Eglise partout dans le monde, à travers les prêtres, les missionnaires, les fidèles laïcs, qui avec grand esprit de dévouement, se dépensent, entre autre, en de multiples œuvres de caractère éducatif, sanitaire et d’assistance, au service des pauvres, des malades, des orphelins et de tous ceux qui ont besoin d’aide et de réconfort. Par cette attention aimante, l’Eglise coopère avec toutes les institutions qui ont à cœur tant le bien des individus que le bien commun. Au début de cette nouvelle année, je désire donc renouveler la disponibilité du Saint-Siège, et en particulier de la Secrétairerie d’Etat, à collaborer avec vos pays pour favoriser ces liens de fraternité, qui sont le reflet de l’amour de Dieu et le fondement de la concorde et de la paix. Que la bénédiction du Seigneur descende avec abondance sur vous, sur vos familles et sur vos peuples".

 

 

Lire la suite

lundi, 13 janvier 2014 | Lien permanent

Page : 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14