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lundi, 05 avril 2010

L'avis d'un psychiatre

images med.jpgUne triste affaire agite le diocèse de Lausanne-Genève et Fribourg. Des journaux comme La Liberté, L'Express, la télévision lors de Mise au Point et enfin le journal local de La Gruyère ont remédiatisé (2008) ce drame. Le prêtre reste en fonction, malgré deux abus, l'un durant les années 1980 à Nyon sur une petite fille de 10 ans, l'autre pour abus de détresse  et contrainte sexuelle sur une jeune fille en 2001 à Neuchâtel.

La stratégie de ses pairs est celle de la défense à outrance et différents hommes sont sûrs de son innocence. Le vicaire épiscopal de Fribourg, en  choeur avec le porte parole du diocèse, affirment qu'il n'y a pas de preuves suffisantes, que le prêtre en question est entouré par ses paroissiens et le conseil de paroisse est même content de ses services. Ce très haut prélat bénéficie donc du total soutien de sa hiérarchie. Mais, cela ne leur appartient pas de juger. On ne peut pas être juge et partie et les amis ne sont pas au-dessus de lois.

Dramatique image d'une certaine église, qui cherche à sauvegarder son image et ses postes, au détriment des victimes et de la vérité. Cette attitude de l'autruche jette le discrédit sur l'ensemble des prêtres et nourri les attaques et les calomnies contre le Pape.  Ce sont eux qui chachent et ensablent les affaires et jamais le courageux Benoît XVI. D'ailleurs, ils ne le défendent pas... Pourtant, les gens du peuple et l'opinion publique attendent des prêtres ni plus ni moins que la vérité. C'est la crédibilité de l'Eglise qui est ainsi baffouée lorsque l'omertà est de mise.

Heureusement, selon la conviction du Cardinal Journet, l'Eglise est plus large que certains de ses membres. Un spécialiste vaudois accordait récemment une interview sur les pédophiles en général. Il rappelle que cette pathologie ne se voit pas et poursuit ainsi:

"le traîtement de la pédophilie n'intervient que lorsque la justice est passée. Si un juge n'a pas dit ce que l'abus impliquait en termes de transgression et d'interdit, si le pédophile n'a pas eu à affronter les conséquences sociales de son acte, alors il n'y a aucune raison que cela s'arrête. Le traitement, hors de toute confrontation à la loi, est un leurre".

Bruno Gravier, chef du service vaudois de médecine et psychiatrie pénitencières au CHUV, Hebdo, 25 mars 2010.

Aussi, l'acharnement (lire Le Monde) contre Benoît XVI est trop évident, et il paie pour les irresponsables qui ne le suivent pas.

Note: l'article du Monde met en évidence la complémentarité entre les médias traditionnels (TV, Radio, Journaux et agences de presse) et les nouveaux médias digitaux. Ces derniers permettent de faire entendre une voix différente. Benoît XVI est bien le Pape d'Internet.