mercredi, 02 décembre 2009
vote sur les minarets: promouvoir la diversité
Aimer et connaître: la haine cesse avec la connaissance
Il y a un risque de laisser les passions nous dominer, alors que la réflexion et la raison sont nécessaires. Tertullien, auteur chrétien du 3ème siècle, avait eu le courage d'écrire que "l'on ne cesse de haïr que ce que l'on connait".
Il faut se souvenir que la connaissance suit l'amour. Il faut connaître les musulmans, les fréquenter, mais surtout les aimer comme personne, sans condition préalable. La connaissance suit l'amour. Aussi, encore une fois, nous avons le devoir d'étudier les islams afin de poser les bonnes et justes questions. C'est un effort de la raison.
Liberté religieuse
Sur ce blog, j'ai tenté de faire résonner l'appel en faveur de la liberté religieuse, pour essayer de donner une connaissance des islams, aussi dans ses aspects irrationnels et même de violence (attentats contre les chrétiens dans le monde), en affirmant que les évêques et les prêtres ne font pas de politique. En ce sens, je suis anti-clérical et pour l'engagement des laïcs dans les choses temporels. A chacun sa vocation.
Sacerdotaliser les prêtres et laïciser les laïcs
Il est important de comprendre qu'une décléricalisation, sans qu'elle soit l'équivalente de déchristianisation, n'est pas mauvaise en soi. Le prêtre n'est pas le tout de la vocation chrétienne, ni le sommet. Le sommet est la sainteté, vocation universelle à la sainteté.
En ce sens, les propos de Mgr Brunner sur les viri-probati (bien qu'une question légitime) sonnent à contre temps. Sur les minarets, il aurait fallu communiquer la liberté religieuse, sans entrer dans les détails et la recommandation de vote, alors que sur le célibat, il est urgent de rapeller l'exemple lumineux du saint curé d'Ars. Il faut redécouvrir, surtout en cette année sacerdotale voulue par Benoît XVI, la spécificité et l'identité du prêtre. Le curé d'Ars en devient la bousolle.
Or, en Suisse, cette communication croisée est comme le révéalteur qu' on laïcise les prêtres et cléricalise les laïcs.
Les laïcs en politique
Pour la question de minarets, cette question revient aux laïcs. En Suisse Romande, deux belles personnalités émergent: l'un est un brillant journaliste, Pascal Décaillet, et l'autre Ada Marra, femme politique socialiste, qui ne cache pas son admiration pour Jean Paul II et pratique sa foi. Etant pour la diversité temporelle, il faut prendre le temps de lire leurs opinions.
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