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samedi, 21 novembre 2015

Un protestant peut-il communier ? réponse du Pape François

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Le Pape François dans la Christuskirche luthérienne de Rome où il est allé en visite.

Q. Je m'appelle Anke de Bernardinis et, comme de nombreuses personnes de notre communauté, je suis mariée à un italien, qui est un chrétien catholique romain. Nous vivons ensemble heureux depuis plusieurs années, partageant joies et douleurs. Nous regrettons donc beaucoup d'être divisés dans la foi et de ne pas pouvoir participer ensemble à la Cène du Seigneur. Que pouvons-nous faire pour parvenir, finalement, à la communion sur ce point?

R. ..... Je n'oserai jamais donner une permission de faire cela car ce n'est pas de ma compétence... Parlez avec le Seigneur et allez de l'avant. Je n'ose pas dire davantage.

Commentaires

"car ce n'est pas de ma compétence.":
"Et toi, affermis tes frères" a dit le Christ à Pierre.

Écrit par : MarieMCM | vendredi, 20 novembre 2015

C'est ce qu'il fait. Alors soyez confirmée

Écrit par : Don Dom | vendredi, 20 novembre 2015

La réponse du pape est clairement la bonne et je ne vois pas ce qu'il aurait pu répondre d'autre. Si je suis un quelconque inconnu qui communie dans une église, le ministre de la communion ne va pas me demander un certificat de 1re communion avant de me donner le corps du Christ, il va me la donner avec joie de m'inviter à la table du Seigneur.

Donc, si je suis un protestant et que je viens communier à la messe, du moment que je suis conscient de recevoir le vrai corps du Christ et que je l'accepte, il n'y a aucun problème - et qui le saura autre que Dieu et moi ?

De même si je suis un catholique et que je vais prendre du pain à la Cène du culte protestant. Du moment que je suis conscient de ne recevoir qu'un symbole rappelant le Christ, où est le problème ?

C'est pourquoi cela ne concerne en rien l'Église. C'est une histoire de conscience du fidèle sur sa relation qu'il entretien avec Dieu. L'Église ne peut donc, par nature, pas se mêler de ce que fait le fidèle.

Écrit par : Origène Monnet | vendredi, 20 novembre 2015

L'Eglise éclaire la conscience ... Et comme Jésus se donne à son Eglise, elle est concernée. Le Pape François rapelle que sans l'Eglise on ne peut pas comprendre le Christ. Aussi un protestant ne pourra pas communier tout comme un catholique n'ira pas à le Cène. Question de respect de la foi des uns et des autres .

Écrit par : Don Dom | vendredi, 20 novembre 2015

Hé bien, il est temps d'ouvrir les yeux sur ce qui se pratique quotidiennement, et je suis même sûr et certain que vous-même avez déjà donné la communion à un protestant sans le savoir.

Et pour rappel, la foi est la même. La foi des chrétiens c'est la confiance que l'on place dans le Christ ressuscité. Les dogmes varient d'une confession à l'autre, mais pas la foi, sinon nous ne serions pas tous frères et sœurs en Christ. Il n'y a donc aucun manque de respect, mais un profond amour fraternel.

Écrit par : Origène Monnet | vendredi, 20 novembre 2015

Je ne vois pas très bien en quoi le commentaire du pape indique que le protestant ne peut pas communier... Il dit justement que cela n'est pas de son ressort, on peut difficilement interpréter ça dans un sens ou dans l'autre... (Je n'ai pas le le texte entier mais clairement ce que vous citez n'autorise pas vraiment une telle interprétation)

Écrit par : Marie | samedi, 21 novembre 2015

Je connais la réalité comme vous ... Ceci dit, je me dois s'éclairer la conscience que c'est le Corps, Sang,Âme et Divinité qui est reçu, et que la personne doit être en état de grâce. Et en cela le Pape François enseigne la foi de l'Eglise. Si une personne passe outre, elle biese le Christ présent dans la communion et par l'Eglise. Le bien ne se commande pas. Mais respectons la foi des uns et des autres.

Écrit par : Don Dom | vendredi, 20 novembre 2015

Vous vous devez d'éclairer et heureusement que vous le faites. Ceci dit, désolé de faire du real-christianisme (pardon pour cet affreux néologisme), mais si on met de côté les protestants un moment et qu'on ne regarde que les catholiques. Combien pensez-vous sont réellement en état de grâce quand ils viennent chercher le saint sacrement de la communion ? Sans entrer dans les considérations de ceux qui ne pourraient pas venir le chercher pour quelques raisons que ce soit, combien de catholiques viennent chercher, même de façon très occasionnelle, le sacrement de pénitence et de réconciliation pour revenir en état de grâce ?

Certainement trop peu malheureusement. Et c'est regrettable car ce sacrement est si beau et fait tellement de bien. Il faudrait peut-être commencer par là en ré-apprenant aux catholiques la pratique de ce sacrement.

Aussi, j'en viens à me demander avec les arguments que vous avancez ci-dessus si vous ne joueriez pas un petit peu au pharisien car, comme vous le dites si bien, vous connaissez la réalité. Dans ce genre de cas, j'aime bien me redire le si beau verset de Mt 7,3.

Écrit par : Origène Monnet | lundi, 23 novembre 2015

Vous croyez ? Il dit qu'il ne peut pas ... C'est très clair. Comme pour le sacerdoce ordonné, ordination sacerdotale pour les femmes: il avoue que c'est Dieu qui décide. Il n'est que le Pape, car dans l'Eglise c'est le Christ qui est la tête. Ne prenons pas le Pape pour un leader politique qui pourrait changer les choses. L'Eglise, avec la lumière de la foi, est guidée par l'Esprit Saint et le Pape n'est que le serviteur. Comme quoi ces réalités dépendent du Christ.

Écrit par : Don Dom | samedi, 21 novembre 2015

Je comprends parfaitement les raisons qui font qu'un prêtre catholique ne puisse donner le Corps du Christ à un protestant. Mais à l'inverse, un catholique qui assiste à un culte protestant a-t-il le droit de participer à la cène? Considérant qu'il est dans ce cas conscient de ne pas recevoir un sacrement ça n'est donc pas un blasphème de sa part. Ou est-ce que je me trompe?

Écrit par : Pascal | samedi, 21 novembre 2015

Un pasteur est un leader, il conduit. Il ne peut en aucun cas prendre part à la cène protestante. D'abord par respect du pasteur, puis pour ne pas induire les fidèles à penser que nous avons sur ce point la même foi. Pour le reste il y a les délits graves.... Péchés réservés d'ailleurs

Écrit par : Don Dom | samedi, 21 novembre 2015

Je suis protestant et cela ne me gêne absolument pas! Si 2000 ans après le message du Christ nous n'arrivons toujours pas à le décrypter, alors il y a problème!!!

Écrit par : Alezandro | samedi, 21 novembre 2015

@Pascal. Non un catholique ne peut pas"communier"à une Cène protestante.

Les propos du pape comme toujours sont ambigus et se prêtent à de multiples interprétations. Aller de l'avant ça peut vouloir dire, et ce serait juste: faites le pas et convertissez vous, devenez catholique. Mais si on connaît le pape on sait que ce n'est pas ça qu'il a voulu dire. Il faut donc interpréter ses propos comme une manifestation de relativisme et d'indifférentisme religieux. Suivez votre conscience et présentez vous si ça vous chante, je ne peux pas vous le dire (je ne peux quand même pas publiquement contredire la loi et la doctrine de l'Eglise) mais je ne peux que vous encourager indirectement.

Écrit par : B.S. | samedi, 21 novembre 2015

Vos propos sont ambiguës cela est certain

Écrit par : Don Dom | samedi, 21 novembre 2015

C'est vrai, mon message n'est pas un modèle de clarté. Désolé, il y a une vie à côté des blogs et je n'ai pas eu le temps de peaufiner mon commentaire avant d'être réquisitionné par mes enfants. Mais avec un peu de bonne volonté je suis sûr qu'on peut comprendre le sens de mes propos, et sans aucun équivoque possible

Écrit par : B.S. | samedi, 21 novembre 2015

Et d'autant plus les paroles du Pape ...

Écrit par : Don Dom | samedi, 21 novembre 2015

Un petit souvenir :


Lors des Synodes diocésains de Suisse 1972-1975 convoqués en vue d’appliquer les décisions du concile Vatican II, j’avais travaillé intensément plusieurs années tant pour sa préparation que pendant son déroulement spécialement avec l’évêque Pierre Mamie. Le tutoiement fraternel s’était tout naturellement instauré entre nous, du moins en privé.
A Fribourg, un jour d’Ascension, la messe avait inauguré notre plenum et les pasteurs protestants présents me demandent (j’en étais le modérateur ce jour-là) s’ils peuvent communier.

- « Bien sûr, si votre conscience vous y autorise et que votre théologie ne s’y oppose pas. » Le droit canon n’ayant influencé ni leur question, ni ma réponse !

A la fin de la messe, l’èvêque Pierre Mamie, surpris d’avoir dû donner la communion à ces croyants hors les murs, leur fait part de son étonnement.

- « C’est le modérateur Michel Bavaud qui nous a autorisés ! »

Me prenant à partie, en privé, l’évêque en colère, me vousoie subitement comme pour signifier la distance infinie entre un magistère majuscule et un laïc minuscule.

- « Vous vous prenez pour le pape, pour avoir autorisé les protestants à communier ? »

- N’es-tu pas plutôt froissé qu’ils se soient adressés au portier plutôt qu’au Monseigneur de céans ? Je ne sais pas pourquoi je ne pourrai pas conseiller à des amis de suivre leur conscience.

J’ai peut-être mauvaise langue et je n’aurais jamais été un bon diplomate.

Il y a plus de trente ans de cela, et les piétinements œcuméniques n’ont pas avancé d’un pas…

Ma question d’aujourd’hui : est-ce qu’un athée comme moi peut partager le pain aux messes d’enterrement de mes amis auxquelles j’assiste ?

Michel Bavaud

Écrit par : Michel Bavaud | dimanche, 22 novembre 2015

@M. Bavaud votre anecdote est significative. Vous n'aviez manifestement pas plus la foi à l'époque qu'aujourd'hui et finalement je comprends que vous ayez vécu la prise de conscience de votre athéisme comme une libération. Je crains que beaucoup de catholiques 'engagés' dans les rouages de l'Église soient de la même eau. Sinon comment expliquer les résultats catastrophiques de la récente enquête synodale? Puissent ils se convertir (mais qui leur parle encore de la nécessité de la conversion aujourd'hui?) ou à défaut suivre la même route que vous et laisser là leurs responsabilités ecclésiales, fonder si ça leur chante leur nouvelle religion de l'universelle fraternité et de la bonne conscience.

Écrit par : B.S. | dimanche, 22 novembre 2015

C'est justement là où le bât blesse...

Écrit par : B.S. | dimanche, 22 novembre 2015

Cher ami, si vous pensez être athée, vous pensez que Dieu n'existe pas. Donc suivant votre logique, bienvenue aux enterrements de vos chers amis, mais alors sans la communion puisque Jésus, pour vous, n'est pas là. Avec ma prière et mon amitie.

Écrit par : Don Dom | dimanche, 22 novembre 2015

J'ai évidemment une large présence et disponibilité pour recevoir les confessions et Dieu merci il y en a plus que vous ne le pensez.

Je fais tout ce que je peux pour former les consciences.
Je connais la réalité oui, car me rend compte avec douleur que parfois certains s'avancent sans être en état de grâce. Que faire ? J'invite avant la communion ceux qui ne le sont pas à s'approcher en mettant les bras en croix .. Et ils sont bénis ... J'ai une grande admiration pour ces personnes ! Et il y en a aussi, plus que vous ne le pensez ... Et vous ? Que faites-vous ?

Écrit par : Don Dom | lundi, 23 novembre 2015

J'espère sincèrement avoir une vision trop pessimiste sur l'état de notre Église, et qu'elle est plus belle et vivante que ce que je ne me l'imagine.

Sinon, je ne suis pas prêtre. Je ne peux donner aucun sacrement, hormis le baptême dans des conditions très spécifiques.

donc moi ? Présentement, je ne fais pas grand chose.. pas assez en tout cas. Je n'ai cesse de vouloir faire redécouvrir aux gens le sens qu'il y a derrière les pratiques afin qu'elles se révèlent et puissent être vécues en pleine conscience, dans le joie de chercher à se rapprocher du Christ notre Seigneur. J'ai remarqué que beaucoup de gens qui cessaient de venir à la messe, car ils s'y ennuyaient fermement, y reviennent avec beaucoup de bonheur et de désir de prière lorsqu'on leur a expliqué son déroulement, ce qu'on y fait à quel moment et pourquoi. Il en va de même avec le saint office.

L'Église est au service des fidèles pour les aider à cheminer tous ensemble (donc en communion) avec Dieu. Cependant, je n'oublie jamais que l'Église catholique n'est qu'un des membres du corps de l'Église universelle dont le Christ est à sa tête. Et tous les membres du corps sont complémentaires (1 Co chap 12). C'est pourquoi je me sens membre de l'Église du Christ. C'est vers lui que je veux aller. Alors être dans une Église particulière ou une autre... Vous voyez bien ce que ça me change : pas grand chose. Du moment que celle qui se prétend être Église du Christ enseigne selon les paroles des saints évangiles et de tous les saints de Dieu qui nous les ont rapportées. Ces questions de dogmatiques qui varient d'une confession à une autre ça me passe bien au dessus, comme probablement à beaucoup d'autres chrétiens.

Écrit par : Origène Monnet | lundi, 23 novembre 2015

J'ai évidemment une large présence et disponibilité pour recevoir les confessions et Dieu merci il y en a plus que vous ne le pensez.

Je fais tout ce que je peux pour former les consciences.
Je connais la réalité oui, car me rend compte avec douleur que parfois certains s'avancent sans être en état de grâce. Que faire ? J'invite avant la communion ceux qui ne le sont pas à s'approcher en mettant les bras en croix .. Et ils sont bénis ... J'ai une grande admiration pour ces personnes ! Et il y en a aussi, plus que vous ne le pensez ... Et vous ? Que faites-vous ?

Écrit par : Don Dom | lundi, 23 novembre 2015

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