vendredi, 02 octobre 2015
Le Synode approfondira la Vérité qui sauve et qui pardonne
Le Synode pour la famille: un approfondissement de la Vérité miséricordieuse
Toute l'Eglise se réfère au Christ. Sans Le Sauveur, sans Sa Miséricorde, l'Eglise s'éteint. Dieu est le Soleil qui éclaire la lune, le mystère de l'Eglise.
Malgré tous les combats et les débats, je suis totalement serein face au déroulement, à la conclusion et à la suite du second Synode sur la famille. Les textes du Pape sont en ce sens fort éclairants; tout comme le Magistère de Saint Jean-Paul II et des Papes (Benoît XVI, le bienheureux Paul VI, Pie XII ... )
Une solution pastorale sera trouvée pour ceux et celles qui sont blessés dans leur Amour, car l'Eglise n'exclut personne. Elle est un hôpital de campagne qui soigne les blessures.
Parmi les propositions pour les personnes divorcées-remariées, celle du Père dominicain Thomas Michelet retient mon attention.
Elle a le mérite de rappeler que nous sommes tous sur un chemin de conversion, tous fragiles et pécheurs. La communion ne concerne pas que les personnes divorcées-remariées, mais tous et chacun. La question centrale et universelle : suis-je en état de grâce pour aller communier ?
Synode pour la famille, Père Thomas Michelet (op): un ordre des pénitents ?
Source: Famille Chrétienne
Exemple concret de ce sur quoi pourrait déboucher le Synode de la famille : le rétablissement d’un « ordre des pénitents », destiné à mieux accompagner les personnes sur le chemin de la conversion. Une idée à redécouvrir, selon le Père Thomas Michelet, dominicain de la province de Toulouse.
En quoi la « voie pénitentielle » que vous proposez permettrait-elle de mieux accompagner les divorcés remariés ?
L’« ordo paenitentium » dont je propose la redécouverte part de l’idée que certaines personnes ont besoin de temps pour se convertir. On pourrait s’inspirer des quatre étapes selon lesquelles dans l’Antiquité l’ordre des pénitents accompagnait les personnes vers la réconciliation avec Dieu. Première étape, aller chercher celles qui ont l’impression d’être loin de l’Église, et les écouter. Deuxième étape, on leur propose d’écouter ce que le Christ veut leur dire, la parole de Dieu.
Puis vient l’inscription proprement dite dans l’ordre, avec l’imposition des cendres le mercredi des Cendres : la personne peut y entrer lorsqu’elle reconnaît son état de péché. La quatrième étape, lorsqu’elle en tire toutes les conséquences pratiques et qu’elle s’engage à changer de vie. Cette étape s’achève par la réconciliation solennelle, le Jeudi saint.
Combien de temps pourrait durer ce parcours de « pénitent » ?
Un temps très variable, selon la situation spirituelle des personnes. Il s’agit d’un lieu de sanctification qui prépare à rentrer en grâce avec le Seigneur. En prenant le temps qu’il faut. Le catéchuménat, lui, dure trois ans.
Cet « ordre » jalonné d’étapes fait en effet penser au catéchuménat…
Je pense qu’il y a de vrais points communs. L’ordre des pénitents pourrait être organisé de manière comparable. Après la restauration de l’ordre des catéchumènes adultes, réalisée depuis le Concile, la redécouverte de l’ordre des pénitents ?
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