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samedi, 26 septembre 2015

Le Pape François est le vicaire du Christ, le successeur de Pierre

Unknown.jpegA l'intérieur même de l'Eglise, comme pour le Pape Benoît XVI, la sournoise critique et les murmures continuent à l'encontre du Pape François; certes par un autre milieu:

François ne se dit qu'évêque de Rome, et non plus vicaire du Christ; il marque une rupture avec ses prédécesseurs, tels que Pie XII ou Benoît XVI, il ne parle que de l'écologie et pas de l'avortement ...

Le Pape François par lui-même

( discours aux évêques américains )

François est le Vicaire du Christ, le Successeur de Pierre

Le cœur du Pape se dilate pour inclure tout un chacun. Élargir le cœur pour témoigner que Dieu est grand dans son amour constitue la substance de la mission du Successeur de Pierre, Vicaire de Celui qui, sur la Croix, a embrassé l’humanité entière. Qu’aucun membre du Corps du Christ et de la nation américaine ne se sente exclu de l’accolade du Pape.

François est dans la continuité de la foi de Pierre

Je ne vous parle pas tout seul. Ma voix est en continuité avec tout ce que mes Prédécesseurs vous ont donné.

François défend les plus petits, dont les victimes de l'avortement

La victime innocente de l’avortement, les enfants qui meurent de faim ou sous les bombes, les immigrés qui se noient à la recherche d’un lendemain, les personnes âgées ou les malades dont on voudrait se débarrasser, les victimes du terrorisme, des guerres, de la violence et du narcotrafic, l’environnement dévasté par une relation déprédatrice de l’homme avec la nature, en tout cela, est toujours en jeu le don de Dieu dont nous sommes les nobles administrateurs, mais non les maîtres.

Il n’est donc pas permis de s’évader ni de se taire.

François annonce l'Evangile de la famille

L’annonce de l’Évangile de la famille que j’aurai, lors de l’imminente Journée Mondiale des Familles à Philadelphie, l’occasion de faire retentir avec vous et avec toute l’Église n’est pas moins importante.

François poursuit le combat de Benoît XVI contre la pédophilie

pédophilie: "œuvrer afin que de tels crimes ne se répètent plus jamais".

Je suis conscient du courage avec lequel vous avez affronté des moments obscurs dans votre parcours ecclésial sans craindre des autocritiques, ni épargner humiliations et sacrifices, sans céder à la peur de se vider de tout ce qui est secondaire en vue de retrouver l’autorité et la confiance demandée aux ministres du Christ, comme l’attend l’âme de ce peuple unique.

Je sais combien est gravée en vous la blessure des dernières années et je vous ai accompagnés dans votre généreux engagement pour guérir les victimes - conscients qu’en guérissant les autres, nous sommes aussi toujours guéris - et pour continuer à œuvrer afin que de tels crimes ne se répètent plus jamais.

Commentaires

Bonjour,
Le problème vient, certes, de critiques sournoises, comme pour Benoît XVI mais pas du même côté.
Le problème vient aussi de qui encense le pape François. Je suis effaré par ce que raconte le livre des mémoires (autorisés, suivant la formule consacrée) du cardinal Daneels, relatant les agissements d'un groupe de hauts personnages s'appelant lui-même "la mafia" et qui se vante d'avoir fait élire le pape François.
Quand ces personnages, fussent-ils évêques ou cardinaux, comprendront-ils qu'ils "flinguent" le pape François encore mieux que les critiqueurs sournois, et que le premier effet des réformes que le pape est censé conduire devrait aboutir à l'éradication de manigances dont ils se vantent, voire à l'éradication du "type de prélat" qu'ils incarnent?
Quant à moi, je dois vous avouer que l'expression "pauvres minables" résume ma pensée actuelle, et que je formule des vœux pour que le pape François tienne le coup tout en remettant plus clairement les pendules à l'heure qu'il ne le fait.
Parce que, si les critiques et mieux encore, si l'incompréhension des fidèles ordinaires, comme moi, progressent encore un peu, à l'occasion du synode par exemple, avec pas la moindre prise de distance du pape vis à vis des personnages du type "mafia-Daneels" et de leurs thèses ou manières de s"imposer, je pense qu'il en ira de la responsabilité directe du pape d'avoir profondément découragé des frères qu'il est pourtant censé confirmer dans la foi.
Au point de découragement où en sont plein de gens loyaux envers l'Eglise, qui subissent depuis x années les manigances des "mafia-Daneels" et, aussi, celles de leurs adversaires, on ne peut plus, en quelque sorte, excuser le pape sous prétexte que sa tâche est ardue, il faut aussi davantage de clarté de sa part, même si le pape n'est pas théologien, comme on dit, d'ailleurs toutes les choses évoquées ici n'ont finalement que des rapports très éloignés avec la théologie.
Par exemple, même si je résume maladroitement je sais que c'est ressenti comme tel par des gens loyaux pas par le clan sournois, par exemple, donc, pas besoin que le pape encense le cardinal Kasper quand celui-ci soutient des thèses ambiguës, le pape peut très bien remercier poliment quelqu'un qui a pris la parole dans un débat organisé par lui, mais pas en faire des tonnes, de sorte qu'il faille des trésors de patience et tout un tas de déductions pour distinguer ce qui relève du magistère pontifical et ce qui appartient à la pensée ambiguë d'un prélat plus ou moins affilié à une mafia cléricale.

Écrit par : C.J | dimanche, 27 septembre 2015

Bonsoir C.J.

Savez-vous que un tiers des participants du prochain Synode sont invités par le Pape?

Si vous regardez la liste officielle sur le site du Vatican vous trouverez Daneels, Kasper et autres" mafieux" invités personnellement par le Pape.

La grande majorité de ceux qu'il a choisi sont pour la communion aux personnes adultères et pour la reconnaissance des paires homosexuelles.

Notre Dame priez pour nous

Écrit par : Roger | dimanche, 27 septembre 2015

Bonsoir Roger,
Je ne suis pas certain que ce que les choses que vous me rappelez sont vérifiées. Certes, des tas de gens en parlent, mais je ne sais pas ce qui leur permet d'affirmer que cela reflète la pensée du pape qui, comme le dit souvent notre hôte, l'abbé Rimaz, qui est catholique et, cela, c'est un critère dont ne tiennent guère compte les personnes qui répètent à l'envi des informations non vérifiées établissant, en plus, des relations encore moins vérifiées entre ces choses, toutes choses qui, par conséquent, ne peuvent faire office de critère de jugement selon moi.
En revanche, plus le temps passe, plus j'estime que le pape manque de clarté.
Je reviens sur mon exemple: si le pape veut que les gens s'expriment, quitte à dire des énormités, et que le synode, puisqu'on en parle, mais c'est la même chose pour les questions qui ne tiennent pas au synode, et que le synode, donc, rappelle in fine ce qu'est la foi et la pratique de l'Eglise sur tel et tel sujet, pourquoi pas? Mais pourquoi faire tant d'honneur aux personnes les plus ambiguës, ça c'est vérifiable et vérifié, notamment dans le cas du cardinal Kasper? Le remercier d'avoir joué le jeu du débat, d'accord, donner l'impression, en faisant son éloge, que les propos du cardinal sont ceux du pape, pas d'accord. Autre exemple, vérifié me semble-t-il: pourquoi un homosexuel ne ferait-il pas une lecture à la Messe, d'accord, mais pourquoi un militant gay, lecteur à l'une des Messes de New York, a-t-il eu son nom inscrit en tant que lecteur, sur le programme distribué, (et alors que le nom des autres lecteurs n'était pas imprimé comme c'est d'ailleurs, tout à fait normal), là, pas d'accord?
Tout cela n'est du tout pas cohérent.
Or les fidèles ont droit (je pèse le mot que j'écris), ont droit a la clarté de la part de leurs pasteurs, y compris de la part du pape. Sans doute ont-ils aussi un devoir d'obéir, ne serait-ce qu'en exprimant une confiante loyauté, mais ce n'est pas une raison pour les plonger dans le flou. Les pasteurs ont aussi des devoirs. Par exemple, il n'aurait pas été du luxe d'expliquer simplement les règles du synode au lieu de livrer les fidèles aux commentaires non vérifiés des uns et des autres: s'il était clair qu'un débat est possible avec l'expression de tout et n'importe quoi mais que tout et n'importe quoi n'est ni la foi ni la pratique de l'Eglise et que, justement, le tri du tout et n'importe quoi aidera, in fine, à mettre en évidence ce qui est la foi et la pratique de l'Eglise. Si ces choses simples avaient été clairement exprimées, les fidèles loyaux seraient moins ou pas perdus. Ils pourraient dire aux intervenants des différents clans "vous confondez le débat avec les résultats du débat, vous oubliez que les résultats du débat ne seront pas seulement le résultat de ce qui se sera dit mais seront censés exprimer la foi et la pratique de l'Eglise".
On dit que le pape, donc ses équipes, sont de grands communicateurs, je suis désolé de dire que je ne le pense pas. A mon idée, on ne reconnaît pas un grand communicateur au fait que la presse a ce personnage "à la bonne", à mon idée un grand communicateur est compris par ceux à qui il s'adresse et, en ce qui concerne les médias, compris d'eux malgré leurs étranges règles de fonctionnement hypersimplifiantes de tout propos. Or je constate que le pape n'est pas compris, ni par ceux qui le louent ni par ceux qui, à son détriment, déduisent des tas de choses, plus ou moins contradictoires, d'informations plus ou moins vérifiées. Quant à ceux que j'appelle les fidèles loyaux, je m'indigne de plus en plus qu'on les laisse "se débrouiller" au milieu de cette bouillie, et je remets en cause la capacité à vraiment communiquer des équipes du pape parce que j'ai l'impression que ces personnes n'ont aucun souci des fidèles loyaux, et je suis choqué, en pensant à la charge pastorale du pape, que ça ne semble pas être une de ses priorités, c'est pourtant aussi important que le souci des pauvres ou la sauvegarde de la Création.
Comment se fait-il que la bouillie devienne si étouffante pour les fidèles et que personne, à Rome, ne semble s'en soucier?
Qu'est-ce que c'est que cette communication qui ne semble s'adresser qu'à des clans et qui ne semble pas s'intéresser aux fidèles désireux de comprendre par eux- mêmes des choses clairement énoncées de la part de leurs seuls interlocuteurs légitimes en ses domaines: leurs pasteurs, à commencer par le pape ?

Écrit par : C.J | lundi, 28 septembre 2015

Tout est question de perspective et de fin recherchée. Si le but est de se débarrasser du "Dieu catholique" qui n'existerait pas, et d'inviter à une concorde mondiale fondée sur le développement durable et la solidarité universelle, la communication est excellente et on comprend l"enthousiasme des médias et des gouvernants qui méprisent par ailleurs et plus que jamais l'Église et sa doctrine.

Écrit par : B.S. | lundi, 28 septembre 2015

Je crois que les propos du Pape lors de sa conférence de presse au retour des USA sont limpides.

Daneels ? 1 sur 150 ....

Je crois que le Pape est un fin tacticien, il enrôle ceux qui ne pensent pas comme lui, pour les inviter à changer d'avis.

N'ayez crainte, l'Eglise a 2000 ans. Travaillons certes, prions et agissons. N'oublions surtout pas les blessures et les souffrances. La vérité ne blesse jamais !

Écrit par : Don Dom | mardi, 29 septembre 2015

Oui, plutot que de perdre du temps dans de longs discours/commentaires/critiques, PRIONS ! Prions pour notre Pape Francais et pour l'unite dans notre Eglise.

Écrit par : Pearl | mardi, 29 septembre 2015

Pour les anglophones, un éditorial plein de lucidité sur la communication durant le voyage aux USA.

http://rorate-caeli.blogspot.ch/2015/09/a-vatican-ii-moment-in-philadelphia.html?m=1

Écrit par : B.S. | mardi, 29 septembre 2015

Désolé le lien ci-dessus n'est pas le bon. Voici ce que je voulais partager:

http://rorate-caeli.blogspot.ch/2015/09/editorial-pope-in-united-states.html?m=1

Écrit par : B.S. | mardi, 29 septembre 2015

@Roger: Attention à ce qui se dit.
A propos du lobby saint-Gall ,je me suis doutée dès le début qu'il y avait un problème. C'était trop scandaleux pour être vrai. Cela ressemblait à un scoop journalistique.
Depuis le Vif , site internet belge, a publié un rectificatif :
http://www.levif.be/actualite/belgique/godfried-danneels-a-oeuvre-pendant-des-annees-a-l-election-du-pape-francois/article-normal-420243.html

Le phénomène est très simple à expliquer: un journaliste a cherché à faire le buzz. Pour cela il a écrit un article ambiguë puis la rumeur a enflé lorsque le cardinal Daneels lui-même a qualifié son groupe de mafia. Les esprits se sont échauffés , sûrs d'avoir enfin la preuve d'un vaste complot...

Écrit par : anne | mardi, 29 septembre 2015

Le rectificatif "cosmétique" ne change rien quant au fond, et ne cherche qu'a préserver ce groupe d'une trop évidente infraction canonique. Le cardinal belge et d'autres se sont bien réunis à Saint-Gall a l"initiative de Martini, unis par une commune détestation de la ligne Jean-Paul II / Ratzinger. Pas besoin de théorie du complot pour trouver cette"mafia"nuisible au bien de l"Église et pour se rende à l'évidence d'un programme pontifical en rupture avec ladite ligne, la seule authentiquement catholique.

Écrit par : B.S. | mardi, 29 septembre 2015

Ce sont des Judas point. Et il est scandaleux que ces personnes se trouvent au Synode.

Il est aussi incroyable que Daneels, Kasper et compagnie ne se soient jamais rendu compte avec les années, et vu leur proximité avec le Pape, que ce dernier est sur la même ligne que Benoît XVI...que seule la personnalité change.....

Seigneur que la vérité soit faîte.....nous préférons le scandale au mensonge ( St Grégoire le Grand)

Écrit par : Roger | mardi, 29 septembre 2015

Sur quoi débouche le synode sur la famille voulu par le Pape François qui en a dit tant de bien ? Réponse : sur des rencontres et des appels.
- Ce 29 septembre à 10 h, seront présentés les résultats d’une supplique demandant au Pape d’avoir une “parole éclairante” ; la pétition a été signée par plus de 700.000 fidèles, dont 180 d’évêques et cardinaux.
- Le 30 septembre se tiendra un congrès ayant pour thème “ Demeurer dans la vérité du Christ”. 
- Le 2 octobre aura lieu une rencontre le thème “Living the Truth in Love”. 
- Le 10 octobre est organisé un congrès sur le thème du Mariage et de la famille : entre dogme et pastorale de l’Eglise. 
- Le 13 octobre, l’association internationale “Voice of the Family” organise une conférence.
- Le 14 octobre, présentation du livre du Cardinal Raymond Burke “Divino Amore incarnato. La santa Eucaristia sacramento di Carità” avec une intervention du Cardinal Robert Sarah.
- Le 15 octobre, rencontre autour du thème “Défendons la Foi. Protégeons la Famille”. 
Les fidèles se sentiraient-ils obligés d’organiser tant de rencontres, tant de colloques, si les enseignements du Saint-Père étaient limpides ? Si le flou dont ils sont si souvent entourés ne laissait pas craindre des possibilités de dérives ?

Écrit par : Perplexe | mardi, 29 septembre 2015

Des cardinaux et des évêques : « trop pour les nommer tous » s’il faut en croire le cardinal belge Godfried Danneels. Ces membres d’un groupe secret de prélats « de haut rang », comme le disent ses biographes Jürgen Mettepenningen et Karim Schelkens n’ont pas tous été mis sous le feu des projecteurs alors que l’on apprend l’existence du « Groupe de Saint-Gall » où, entre 1995 et 2006, des réunions annuelles permettaient aux participants de préparer la modernisation de l’Eglise en tentant d’éviter l’élection du cardinal Ratzinger. Interrogé lors de la présentation de sa biographie, le cardinal Danneels a déclaré en riant que le nom « chic » du groupe était « Sankt-Gallen ». Entre soi, on l’appelait « la Mafia ».
 
Le groupe de Saint-Gall a-t-il œuvré pour obtenir l’élection du cardinal Bergoglio en 2013 ? Pas en tant que tel : d’après la biographie qui doit sortir, le groupe s’est dissous peu après l’élection du cardinal Ratzinger – et donc son échec – mais « l’élection de Bergoglio a été préparée à Saint-Gall, ça ne fait aucun doute. Et les grandes lignes de son programme sont celles dont Danneels et ses confrères discutaient depuis plus de dix ans », selon Karim Schelkens.
 

Le groupe de Sankt-Gallen : une « Mafia » pour le cardinal Danneels et ses intimes

 
Mettepenningen fait la même analyse : les membres de la « Mafia » recherchaient avant tout la « liberté de parole » qui leur permît d’exprimer leur désaccord avec les tendances du pontificat de Jean-Paul II et de celui qui prenait, à ses côtés, une place de plus en plus visible, le cardinal Ratzinger.
 
Le cardinal Bergoglio n’en faisait pas partie – c’était un groupe de prélats européens exclusivement – et, assurent les biographes, il ne s’agissait pas directement de le faire élire. C’était le « contenu » qui comptait : un contenu qu’il incarne bien en tant que pape François. Ainsi le cardinal Danneels voyait-il ces quelques jours passés chaque année à Saint-Gall comme des « vacances spirituelles » et a-t-il décrit l’élection de François comme une « résurrection personnelle ».
 
« Dans l’engagement de ce petit groupe qui voulait la réforme de l’Eglise, qui voulait la rendre plus proche du cœur des gens, on y est allé progressivement. Au début des années 2000, alors que la fin de Jean-Paul II était désormais prévisible, on a pensé de manière plus stratégique à ce qu’il allait advenir de cette Eglise après Jean-Paul II. Depuis la venue du cardinal Silvestrini dans ce groupe de Sankt-Gallen, celui-ci a pris un caractère plus tactique et plus stratégique. C’est ce qui explique la déception chez le cardinal Danneels et bien d’autres personnes lors de l’élection du pape Benoît  XVI – car l’Eglise ne se réformerait pas sous Benoît XVI. Cela ne commence vraiment à se faire que sous le pape François », affirme Mettepenningen. Ainsi, « le groupe est d’une certaine manière parvenu à ses fins. »
 

Une société secrète pour la modernisation de l’Eglise

 
La tactique et la stratégie ? Oui, il s’agit bien d’un groupe constitué pour peser sur la marche en avant de l’Eglise, avec un programme, des lignes directrices, des préférences affirmées pour ceux qui seraient capables de les mettre en œuvre. Voilà qui fonctionne comme une société secrète, une hiérarchie parallèle en quelque sorte : la franc-maçonnerie ne fait rien d’autre en tant qu’atelier discret où s’établissent les grandes lignes des « réformes » à mettre en œuvre.
 
On rappellera que l’Eglise dénonce dans la maçonnerie cette forme d’action secrète dont l’objectif est de peser sur le cours des choses de manière à contrer et à affaiblir l’enseignement de l’Eglise.
 
Dans le groupe de Sant-Gallen, ce sont autant le secret que les orientations prises qui posent problème puisqu’il s’agit de modifier la pastorale de l’Eglise ce qui ne peut se faire sans changement de doctrine. Godfried Danneels lui-même avait déclaré en 1980, alors que Ratzinger dénonçait au synode général des évêques le fléau du divorce et disait son pessimisme à propos de la déliquescence morale, qu’il était temps de trouver « un nouvel équilibre entre la loi et la miséricorde ».
 
C’est tout le sens des manœuvres actuelles de certains cardinaux emmenés par le cardinal Walter Kasper en vue du synode sur la famille, pour miner l’enseignement de l’Eglise sur l’indissolubilité du mariage.
 

Danneels, Kasper, Lehmann et quelques autres à Sankt-Gallen

 
Justement, le cardinal Kasper faisait partie de ce qu’ils appelaient la mafia. Et aussi Mgr Ivo Fürer, l’évêque suisse à l’origine des réunions, les cardinaux Ad van Luyn des Pays-Bas, Basil Hume d’Angleterre, Karl Lehmann, encore un Allemand, les Italiens Carlo Maria Martini et Achille Silvestrini, mais encore le Patriarche de Lisbonne, José da Cruz Policarpo, Cormac Murphy-O’Connor cardinal de Westminster, le cardinal ukrainien Lubomyr Husar, dont les noms ont été révélés en avant-première par le vaticaniste Edward Pentin, ainsi que des prélats de France et d’Autriche cités par les biographes de Danneels.
 
On ne sait si le livre donne la totalité des noms, et on se demande bien sûr pourquoi l’existence de la « Mafia » de Saint-Gall a été révélée, et pourquoi maintenant, à quelques jours du synode de la famille auquel Danneels, malgré son âge (82 ans) et malgré les accusations qui pèsent sur lui dans le cadre d’une enquête sur l’occultation d’une affaire de pédophilie ecclésiastique, a été personnellement convié par le pape.
 
Est-ce pour mettre le pape François en difficulté ? On peine à le croire, d’autant que Danneels évoque l’information d’une manière qu’on pourrait dire satisfaite et détendue. Est-ce pour redorer son blason personnel ? Les motifs personnels passent bien souvent au premier plan dans ce monde fait d’hommes. Nul ne sait en tout cas si la révélation a été décidée de concert même si on peut supposer que le cardinal belge n’aurait pas révélé les noms de certains de ses confrères habitués de Saint-Gall sans leur accord.

Écrit par : Jeannine | mardi, 29 septembre 2015

Les hommes d'Eglise pensent, mais Dieu gouverne .. Vrai que Danneels n'a pas été à la fête pour l'élection de Ratzinger... En attendant Bergoglio voulait l'élection de Joseph Ratzinger, c'était son candidat. Le Pape ne partage pas la vision de ces hommes ... Il est simplement malin: il ne les exclues pas pour qu'il reste dans le concert.. Mais la partition sera autre

Écrit par : Don Dom | mercredi, 30 septembre 2015

Le cardinal Danneels heureux de l'élection de Joseph Ratzinger
Apr 24, 2005
« Joseph Ratzinger est en ce moment la personne la plus adéquate pour exercer le pontificat », a déclaré hier soir le cardinal belge Godfried Danneels, qui s'est dit soulagé de ne pas avoir été élu.

(RTL.be, 20-4-2005) "Si Joseph Ratzinger a été choisi, c'est le pape qu'on doit avoir", a déclaré le primat de Belgique, au cours d'une conférence de presse au Collège belge de Rome. "Il a été élu légitimement et démocratiquement.

L'élection d'un pape ne relève pas du lobbying et n'est pas un choix de parlement", a-t-il ajouté, se refusant à dire s'il était le candidat "le meilleur", car il s'agit là d'"une appréciation subjective" qu'il ne peut émettre. "Dieu dira s'il s'agit de l'homme de la situation".

"Tout le monde est libre de juger le nouveau pape, de se réjouir ou d'être triste de sa désignation. Moi je ne suis pas triste", a précisé Mgr Danneels, avec l'espoir que le choix de Ratzinger ne provoque pas de division au sein de l'Eglise belge. Quant au choix d'un pape européen, il a dit que "le temps mûr pour un pape africain ou asiatique viendra, ce qui n'est pas encore le cas".

Mgr Danneels a explicité les raisons qui ont poussé le nouveau pape à choisir le nom de Benoît: "C'est le patron de l'Europe, un pape dont le règne a été court mais qui a beaucoup souffert et un pape en faveur de la paix et de la réconciliation".

Mais le pape Benoît XVI "devra déterminer lui-même le type de pape qu'il sera, car tous les papes ont le droit d'être eux-mêmes. Il ne devra pas imiter son prédécesseur inimitable", a-t-il ajouté.

Une personne peut changer en endossant d'importantes responsabilités, a encore dit Mgr Danneels, qui estime que le nouveau pape "pourra peut-être changer, car il est maintenant le pasteur universel sur l'ensemble de la pastorale et plus seulement sur la doctrine".

Et de décrire Joseph Ratzinger comme "un homme intelligent et spirituel", même "s'il y a spirituel et spirituel, et s'il y a saints et grands saints".

Il est par ailleurs prématuré d'affirmer que l'élection de l'Allemand annonce un changement ou un retour au conservatisme. "On pourra le dire dans quelques semaines ou dans quelques mois. On ne peut aller en-deçà du Concile Vatican II et certainement pas Ratzinger. Chacun a son tempérament", a assuré l'archevêque de Malines-Bruxelles.
http://www.cardinalrating.com/cardinal_22__article_1382.htm

Écrit par : Anne | jeudi, 01 octobre 2015

@Don Dom. Le gouvernement divin, la Providence, il suffit d'ouvrir la Bible ou de méditer sur les vicissitudes de l'histoire de l'Église, pour constater qu'elle s'exerce de manière souvent subtile et indirecte, pour ne pas dire déconcertante. Elle peut très bien permettre un mal, même profond, même dominant, au coeur même de ce que nous pauvres hommes aveugles et sans sagesse, perdus dans la confusion de l'époque, estimons être son sanctuaire inviolable, pour des desseins qui nous dépassent et nous raviront certainement (mais c'est de foi nocturne) dans l'éternité. Il nous reste à crier et à nous lamenter avec Job plutôt que de nous consoler à bon compte comme le font ses "amis".

Écrit par : B.S. | jeudi, 01 octobre 2015

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