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mardi, 23 juin 2015

Synode sur la famille: vers un parcours pénitentiel ?

 

L’INSTRUMENTUM LABORIS DU PROCHAIN SYNODE SUR LA FAMILLE, UN DOCUMENT INTERMÉDIAIRE PRUDENT

Vatican - le 23/06/2015 | Par Agence I.Media

A moins de quatre mois du second Synode des évêques sur la famille, le Vatican a publié le 23 juin 2015 le document de travail pour cette nouvelle assemblée synodale, proposant avec prudence plusieurs pistes de travail aux évêques qui se réuniront au Vatican du 4 au 25 octobre.

L ’Instrumentum laboris , réalisé avec les réponses au questionnaire envoyé par Rome à travers le monde après le premier synode d’octobre 2014, évoque un consensus autour d’un “chemin pénitentiel“. 

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Est-ce que la proposition d'un parcours pénitentiel, tel que le propose le frère dominicain Thomas Michelet, pourrait-être une solution pastorale ?

Comme dans l'Eglise primitive, il existait un "ordre du catéchuménat", ou "un ordre des pénitents", par une certaine analogie, toujours avec un acte liturgique avec l'évêque, une personne divorcée remariée civilement, pourrait entrer dans "un ordre pénitentiel" ?

Communion des personnes divorcées remariées: le frère Thomas Michelet dans Nova et Vetera

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La Revue théologique fondée par le Cardinal Charles Journet, dirigée par Mgr Charles Morerod évêque à Fribourg (Suisse), publie un article de fond sur le thème de la communion, de la situation des personnes divorcées remariées et de l'attachement au péché. 

Le frère Thomas Michelet, dominicain à la Sainte-Baume: la communion et l'attachement au péché grave ou mortel

L'Eglise accepte déjà à l'eucharistie les divorcés-remariés qui, ayant pris l'engagement de vivre en frère et soeur », peuvent recevoir l'absolution.

Pour recevoir l'absolution, trois actes doivent être posés : le repentir, le fait de regretter son «péché», l'aveu du péché et la réparation du péché qui implique l'engagement à ne plus recommencer et la pénitence. 

L'attachement au péché 

"La vraie difficulté n’est pas la communion eucharistique mais l’absolution, qui suppose le renoncement à son péché. C’est ce qui explique l’impossibilité d’admettre à l’eucharistie pas seulement les divorcés remariés mais ceux qui persistent avec obstination dans un péché grave et manifeste"

Ne pas se focaliser sur les personnes divorcées remariées

"On gagnerait à le rappeler, sans doute en des termes moins abrupts, afin que les divorcés remariés ne se croient plus les seuls concernés par ce qui n’est d’ailleurs pas une mesure disciplinaire de l’Église, mais une impossibilité qui s’impose d’abord à elle Et donc, notre réponse pastorale ne devrait pas non plus se focaliser sur leur seul cas — avec le risque de les enfermer dans une catégorie de péché, sans voir qu’ils sont avant tout des baptisés en quête de Dieu ...."

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