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vendredi, 12 juin 2015

Vincent Lambert et l'acharnement thérapeutique: l'hydratation et l'alimentation ne sont pas des soins médicaux

 

Vincent Lambert: l'Eglise est contre l'acharnement thérapeutique

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"Aujourd'hui, on n'a plus le droit, d'avoir faim ni d'avoir froid"*

Coluche, les restos du coeur

L'Eglise catholique est fortement opposée à l'acharnement thérapeutique, soit prodiguer des soins médicaux extraordinaires qui seraient contraires à la dignité humaine; la mort fait partie de la vie. 

Vincent Lambert: l'eau et la nourriture ne sont pas des soins médicaux

Pour Vincent Lambert, dont la souffrance est instrumentalisée par le monde médiatique afin d'émouvoir l'opinion publique en faveur de l'euthanasie, l'Eglise rappelle que l'hydratation et l'alimentation ne sont justement pas des soins médicaux. Si ces derniers pourraient, dans certaines circonstances, être de l'acharnement thérapeutique, il est contraire à la dignité humaine de faire mourir de faim et de soif une personne. 

CONGRÉGATION POUR LA DOCTRINE DE LA FOI

RÉPONSES AUX QUESTIONS
DE LA CONFÉRENCE ÉPISCOPALE DES ÉTATS-UNIS
CONCERNANT L’ALIMENTATION
ET L’HYDRATATION ARTIFICIELLES
 

Première question : L’administration de nourriture et d’eau (par des voies naturelles ou artificielles) au patient en "état végétatif", à moins que ces aliments ne puissent pas être assimilés par le corps du patient ou qu’ils ne puissent pas lui être administrés sans causer une privation grave sur le plan physique, est-elle moralement obligatoire? 

Réponse : Oui. L’administration de nourriture et d’eau, même par des voies artificielles, est en règle générale un moyen ordinaire et proportionné de maintien de la vie. Elle est donc obligatoire dans la mesure et jusqu’au moment où elle montre qu’elle atteint sa finalité propre, qui consiste à hydrater et à nourrir le patient. On évite de la sorte les souffrances et la mort dues à l’inanition et à la déshydratation.

Seconde question : Peut-on interrompre la nourriture et l’hydratation fournies par voies artificielles à un patient en "état végétatif permanent", lorsque des médecins compétents jugent avec la certitude morale que le patient ne reprendra jamais conscience? 

Réponse : Non. Un patient en "état végétatif permanent" est une personne, avec sa dignité humaine fondamentale, à laquelle on doit donc procurer les soins ordinaires et proportionnés, qui comprennent, en règle générale, l’administration d’eau et de nourriture, même par voies artificielles. 

Le Souverain Pontife Benoît XVI, au cours de l’Audience accordée au Cardinal Préfet soussigné, a approuvé les présentes Réponses, décidées par la Session ordinaire de la Congrégation, et en a ordonné la publication. 

Rome, le 1er août 2007, au Siège de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.

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La chanson des restos du coeur: Coluche

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