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mardi, 26 mai 2015

Le Cardinal Sarah tiré à hue et à dia

Unknown.jpegLe Cardinal Sarah est l'auteur d'un livre remarquable: "Dieu ou rien", un entretien sur la foi avec Nicolas Diat. Ce livre entretien fait écho au fameux livre du Cardinal Ratzinger avec Vittorio Messori: "Entretien sur la foi". 

"Dieu ou rien" évoque le parcours extraordinaire du jeune et "petit" Robert vivant dans un tout petit village sur le continent africain jusqu'à sa présence au côté du Pape à Rome. Dieu veille sur lui.

Le Cardinal Sarah est un homme d'exception. Ses lignes sur la prière révèle une profondeur spirituelle exceptionnelle. L'homme a certes été blessé par les polémiques du Synode sur la famille. Ses propos sont donc plus combatifs. Il n'en demeure pas moins que le lecteur est confirmé dans sa foi. 

Et voilà qu'il est instrumentalisé. Sorte d'intégriste pour certain, de traditionaliste pour d'autre, chacun le tire par la soutane. 

Parlant devant l'institut Jean-Paul II, le cardinal aurait dit : « Même dans le rite du baptême, on ne mentionne plus le mot “foi” lorsque les parents sont invités à dire ce qu'on demande pour l'enfant à l'Eglise de Dieu. »

Une petite phrase d'une conférence, sortie de son contexte, aux origines très floues est détournée. La réalité de la foi ne serait plus nommé dans le rite d'accueil du baptême.

Or il se trouve que Joseph Ratzinger en avait déjà parlé. Dans le rite actuel du baptême, le prêtre ou le diacre demande: 

- quel nom avez-vous choisi pour votre enfant ? - "Paul"

- que demandez-vous pour "Paul" à l'Eglise de Dieu ? - le baptême 

Le prêtre continue: vous demandez le baptême pour votre enfant. Vous devrez l'éduquer dans la foi ...

Dans une autre forme liturgique du même baptême, toujours selon le rite romain, en usage avant la réforme liturgique du Concile, le dialogue était quelque peu différent, mais substantiellement le même:

« Que demandez-vous à l’Eglise de Dieu ? » : « La foi » « Que vous apporte la foi ? » : « La vie éternelle »

Il suffit simplement d'enrichir l'une forme par l'autre, et non les opposer. La théologie ne fait pas autre chose, car elle éclaire un mystère par un autre mystère. Il me paraît difficile de donner une leçon liturgique à celui qui s'occupe précisément de la liturgie. 

Ce climat polémique révèle la lutte qui entoure le prochain Synode. Le Cardinal Sarah est sur la même ligne que le Pape François. Ce sont plutôt les Cardinaux tels que Marx, Kasper ou Maradiaga qui le combattent, semant le trouble et la confusion parmi les fidèles. 

Mais le plus grave: le Cardinal Sarah, le choix du Pape pour reprendre la Congrégation qui s'occupe de la liturgie, est signalé comme n'étant pas dans cette ligne du Successeur de Pierre.

Le Pape François a une profonde admiration pour le Cardinal Sarah et même si un autre Cardinal lui avait très mal parlé de lui, le Pape l'a nommé en personne à ce poste. 

Le Cardinal d'Afrique n'est ni à gauche, ni à droite, mais bien plus haut, sur la Croix, et bien plus en profondeur, immergé dans la prière.  

Le Cardinal Sarah se profile clairement comme un futur Pape, avec la perspective de voir enfin un premier Successeur de Pierre noir. 

Commentaires

N'oublions pas que Marx et Maradiaga font partie du C9...ce dernier étant même très proche de St Père. Et que Kasper fait de la théologie à genoux et que son livre "miséricorde"a fait tant de bien au Pape François.
Après nul besoin de "nébuleuse" tradi ou prog pour voir la différence entre le Pape et le Cardinal Sahra...il suffit de comparer leur propos. Ceux de ce dernier sont clairs, nets et précis comme l'Église a toujours parlé. Ceux du Pape ne le sont pas.
La preuve c'est que ceux du Préfet de la Congrégation pour la liturgie sont compris par tout le monde de la même manière. Ceux du Pape entre la presse anti catholique, vous, Elton John, les 500 prêtres anglais et la supplique filiale au St Père il y a des manières bien différentes de les comprendre, concédez le.
Le temps est à la prière et à la pénitence....nous vivons clairement les prophéties d'Akita qui sont, petite précision, reconnues par l'Église et qui se terminent par la destruction de plusieurs nations (nouveau Sodome et Gomore? ?)

Écrit par : Stève | mercredi, 27 mai 2015

La très discrète réunion à Rome de 50 évêques et théologiens triés sur le volet, à l’invitation des présidents des conférences épiscopales de France, Allemagne et Suisse ayant été ébruitée (par Le Figaro), on en a ici et là quelques sibyllins comptes rendus. La conférence des évêques de France demeure muette. Mais la conférence des évêques allemands, qui évidemment mène la danse, a publié un communiqué.

On y apprend d’abord que parmi les invités il y avait des journalistes. Tiens donc. Qui ça ? Et qu’est-ce que c’est, une réunion à huis clos où il y a des journalistes ?

Peu importe. Les évêques allemands nous disent qu’il y a eu trois « séquences de travail » :

- sur l’interprétation des paroles de Jésus sur le divorce. En clair : comment lui faire dire le contraire de ce qu’il a dit sans que ce soit trop voyant ;

- sur les données d’une théologie de l’amour (humain) ;

- « une troisième séquence de travail était dans une perspective de théologie narrative, éclairant les conditions de la biographie des individus comme histoire de grâce ». Sic.

En ce qui concerne le deuxième point, les évêques allemands écrivent exactement :

Un second temps a pris en compte les données d’une théologie de l’amour, réfléchissant notamment à la sexualité comme langage de l’amour et don précieux de Dieu. Cette théologie est en attente de propositions nouvelles, qui noue un dialogue intense entre la théologie morale traditionnelle et les meilleurs apports de l’anthropologie contemporaine et des sciences humaines.

Voilà donc des évêques qui font comme si Jean-Paul II n’avait jamais existé. Comme s’il avait élaboré pour rien sa théologie du corps, qui est une théologie de l’amour conjugal, et qui est sans doute la plus importante et novatrice étude théologique du XXe siècle en continuité avec la tradition. Ce n’est pas à leur honneur. On comprend bien qu’ils ne veulent pas des lumières apportées par Jean-Paul II, mais d’une « théologie » faussée par une « anthropologie contemporaine et des sciences humaines » faisant fi de la loi naturelle et du dogme catholique. Mais ils ont déjà perdu. Ils vont voir (par une contre-attaque conjointe venue de Pologne et d’Afrique) qu’on ne se débarrasse pas comme ça de Jean-Paul II…

Écrit par : Pascendi | mercredi, 27 mai 2015

Ce texte au-dessus pour ne pas oublier qu'il n'y a pas que les Kasper, Marx et compagnie.
Mais aussi l'épiscopat allemand, français et suisse. D'ailleurs quand ces derniers sont concernés je vous trouve très discret. L'épiscopat polonais a lui refusé la même invitation car pour eux Saint Jean Paul II a déjà répondu à toutes ces questions.

PS : on reconnaît l'arbre à ces fruits
PS2: le mariage homosexuel serait de toute façon passé en Irlande mais aussi haut sans le "qui suis-je pour juger"?

Écrit par : Pascendi | mercredi, 27 mai 2015

Je crois avoir tenté d'expliquer que notre Pape est tout aussi déformé que Benoît XVI, et sans doute encore plus, car "surmédiatisé", comme par un excès de lumière.

Hélas, et souvent plus par ceux qui soutenaient Benoît XVI. Par un curieux retournement, ils n'aiment guère le Pape.

Pour le "qui suis-je pour juger", vous ne citez pas la première partie, qui donne la primauté à la personne: "si une personne cherche droitement le Christ…"

Quant à cette réunion de la CEF, la CES et la conférence épiscopale d'Allemagne, ils ont le droit de réfléchir et d'étudier le sujet.

Les Cardinaux Marx et Maradiaga sont effectivement au G9, mais cela concerne la réforme de la Curie, et non pas le Synode pour la famille. Chacun sa compétence.

Pour la CES, votre vision est très lacunaire. La CES ne peut pas avoir un avis unanime sur un sujet, s'il n'engage pas la majorité des évêques ou si le Saint-Siège ne leur a pas accordé un pouvoir de décision sur une matière spécifique. Aussi, la CES n'a pas un avis propre. Par contre je connais les évêques et je crois écrire très souvent des notes sur les interventions de notre évêque Mgr Morerod. Aussi, je ne vois pas en quoi je serais discret pour la Suisse … Mgr Morerod est une personne très qualifiée, avec deux doctorats, en théologie et en philosophie, et un parcours ecclésial très intéressant. C'est une pointure, très connue à Rome, nommé par Benoît XVI en personne. Nous avons beaucoup reçu par sa nomination. Aussi, ces avis sont très largement repris sur mon petit blog, car je partage entièrement ses vues. Et comme évêque diocésain, il est le vicaire du Christ pour son diocèse. Le droit et la statuts de la CES explicitent l'étendue de la parole d'une conférence épiscopale. Elle ne saurait se substituer à l'évêque diocésain. Une conférence épiscopale n'est pas un super-structure entre Rome et l'évêque. C'est un instrument collégial et pastoral pour aider l'action des évêques, sans se substituer à elle.

Aussi, je ne comprend pas vraiment votre reproche.

Finalement, la lecture attentive des propos du Pape ne permettent nullement d'établir un constat de rupture. Comme je l'ai exprimé, le Cardinal Sarah est dans la même ligne que le Saint-Père. Le Pape est Pierre, et à travers lui, passera toujours la foi, comme l'atteste l'histoire de l'Eglise.

Aussi, malgré la lutte en cours, je suis totalement confiant quant à l'issue du Synode. Je crois et je sais que le Pape François pense comme l'Eglise. Simplement, il n'exprime pas cette même foi comme le faisait Benoît XVI. Le Pape n'est pas un théologien, il le sait et le reconnaît. C'est un vulgarisateur, un maître spirituel, un théologien de la vie concrète et ordinaire. Chaque Pape ne peut pas épuiser la richesse de Dieu. Autrement dit, le Pape n'est pas une idole, mais le vicaire du Christ, le doux Christ sur la terre. Cette petite guerre entre les deux Papes est factice, une fiction de l'esprit. Certes, ils sont différents, comme l'étaient le vénérable Pie XII et Saint Jean XXIII, comme l'étaient Saint Paul et Saint Pierre, Saint Luc et Saint Jean. Aussi, à la suite de sainte Thérèse de Lisieux, je choisis tout… Sans séparer, ni opposer, mais en intégrant.

Sinon, c'est l'esprit de la Réforme protestante, qui oppose et catégorise. Sola fide, sola Scriptura, alors que cela va ensemble: la foi et les oeuvres, la Tradition et l'Ecriture. Le mot magique: et ! Il en est de même avec Benoît XVI et François.

Bien à vous

Écrit par : Don Dom | mercredi, 27 mai 2015

Bonjour monsieur l'abbé,
Je comprends et j'approuve ce que vous dites.
Cependant il faut bien constater que nous nous trouvons devant un problème: quand Benoît XVI était "déformé" cela scandalisait, hélas, mais cela ne scandalisait vraiment que les spécialistes de l'indignation médiatique. Même si le public en général pouvait être choqué -pour ou contre le pape, disons ça comme ça pour rester bref - les professionnels de l'indignation étaient si outranciers qu'une importante partie du public restait dubitatif quant aux déformations.
Maintenant, le pape étant déformé au milieu de concerts de louanges, le public - que ce soit les gens qui approuvent ou qui désapprouvent - ne semble plus avoir le moindre doute que le pape veut tout saborder.
Et, là, je vous assure que c'est plus grave que jamais. De fait, si on a vraiment pas vu certaines choses qu'on claironnait naguère, par exemple les confessionnaux qui, soi disant, se remplissaient, on voit a présent un nombre très important de chrétiens déboussolés, je dirais même giflés, par la manière dont les choses tournent, par exemple avec la tenue de la réunion "confidentielle" de l'université grégorienne qui est un pur scandale et qui gifle plein de gens, notamment des personnes discrètes et dévouées qui n'ont jamais eu l'idée de s'indigner à outrance contre tel ou tel pape. Or cette réunion s'appuie sur les "déformations" du pape, et cela de plusieurs manières.
Aussi, s'il est hors de question de dire que le pape François est en quoi que ce soit responsable des déformations qu'on lui fait subir, il y a quand même un moment où on peut souhaiter qu'il y ait une mise au point claire. Je ne sais pas sous quelle forme mais il en faut une. Personnellement, même si je reconnais qu'un cardinal nommé dans un comité pour la réforme de la Curie n'a aucun pouvoir particulier sur tel et tel synode, je pense que ce cardinal a fait preuve d'une déloyauté si grave, si "giflante" pour rappeler ce que j'ai dit auparavant, je pense que ce cardinal devrait être prié d'aller "s'étudier", comme disait ma mère quand elle soulignait l'urgence de remédier à un problème grave dans notre comportement, et d'aller s'étudier ailleurs.
Et cela ne concerne pas qu'un cardinal mais peut-être qu'un exemple suffirait. Cela permettrait peut-être, en même temps et dans le concret, de commencer à remédier aux problèmes de gouvernance de l'Eglise qui préoccupent le pape, parce que les manigances qu'expriment la tenue de cette réunion (et qui répondent finalement à la question posée au sujet des manigances concernant le rapport suisse "déformé" en vue du synode) parce que ces manigances sont coutumières dans l'Eglise, à tous les échelons. Un exemple: dans un secteur que je connais bien, des prêtres et quelques spécialistes de l'indignation ont organisé, il y a quelques années des réunions pour voir comment supprimer la célébration des funérailles par les prêtres. A l'échelle de ce modeste secteur, le nombre de personnes giflées a été considérable, les prêtres refusant ces manigances ont été diffamés, quant aux organisateurs qui s'indignaient parce que personne ne faisait, soi disant, quoi que ce soit pour prévoir l'avenir, quant à ces organisateurs, donc, toutes leurs prévisions se sont avérées fausses et on n'a spécialement pas vu les prêtres "maniganciers", qui n'étaient déjà pas surchargés de travail pour les funérailles (une cérémonie par semaine!) s'engager dans un quelconque chantier d'évangélisation une fois déchargés de cette partie de leur ministère.
Oui, vraiment, nous avons besoin d'une mise au point claire et nette, et si le pape est environné de personnes vraiment expertes en communication, elles devraient bien arriver à trouver une solution pour le faire.

Écrit par : C.J. | jeudi, 28 mai 2015

Je comprends pour les funérailles. Le prêtre accompli une mission capitale et essentielle lors des funérailles.

Pour la réunion à Rome, je manque d'informations. Ceci dit, il me semble plutôt bien d'étudier... Et cela n'est pas le Synode... Et des jeunes évêques allemands ne vont pas dans la ligne de Kasper et Marx.

Pour ma part, Kasper a toujours été dans l'ombre de Ratzinger, car moins brillant... Comme le chat n'est plus là, la souris danse... Mais l'Eglise, ce n'est pas l'avis d'une personne, mais une communion. Il a certes une lutte et un combat interne dans l'Eglise. Aussi, jouons notre part en la vivant personnellement d'abord.

Car il ne peut sortir que du bien du Synode. Dans l'Eglise, c'est encore Dieu qui gouverne... Agissons avec humilité, patience, bonté, intelligence, et demandons d'être des petits instruments dans les mains de la Providence, pour servir l'Eglise comme elle veut être servi ... Soyons des coopérateurs de la Vérité. Bien à vous

Écrit par : Don Dom | jeudi, 28 mai 2015

Le Pape ne peut que condamner ces évêques et leur réunion secrète car depuis le début de son pontificat il a constamment condamné ceux qui sont dans l'auto-réference. Quel meilleur exemple que ces prélats?

Écrit par : JP. | vendredi, 29 mai 2015

Vous aimez les condamnations !? ... Ils étudient, ils travaillent ... cela n'engage en rien l'enseignement de l'Eglise, n'aboutit à aucune décision. Le Synode, présidé par l'Esprit Saint nous donnera toutes les indications par la suite en temps voulu, comme l'histoire de l'Eglise l'a toujours fait, dans une continuité "miraculeuse" car Jésus est avec nous tous les jours jusqu'à la fin du monde. Sur quels critères décidés si le Pape, qui ne parle pas toujours ex-cathedra il est vrai, se trompe ? Là où est Pierre, là est l'Eglise, que cela soit Benoît XVI ou François. On suit la foi, pas des idées et des idéologies. Le Synode est en cours, alors la prière, l'étude sont de rigueur.

Écrit par : Don Dom | samedi, 30 mai 2015

Bonjour,
Je crains, monsieur l'abbé, que cette réunion "d'étude" n'en soit pas une. Elle ressemble à toutes ces réunions qui furent faites, depuis x années, à tous les échelons de l'Eglise, pour servir d'argument dans le but que les chrétiens avalent des couleuvres cuisinées par tel ou tel groupe.
Ce qui fait grandir ma perplexité, c'est que, par exemple, cette réunion s'est tenue sous l'égide de conférences épiscopales dont tous les membres n'étaient apparemment pas prévenus, et c'est typique des réunions évoquées par moi ci-dessus: on squize les "malpensants". Tout cela n'est pas très joli et tout cela ne semble pas vraiment "coller" avec la fonction ou le statut des conférences épiscopales qui ne sont pas au-dessus ni à côté des évêques membres... et qui s'y placent pourtant dans un cas comme celui-là... bonjour la loyauté.
Par ailleurs que faisaient des journalistes en ce lieu "d'étude"? Vraiment cette réunion dite "d'étude" ressemble, non à une réunion d'étude d'un thème mais à une réunion d'étude sur comment s'y prendre pour "fourguer" ce qu'on doit penser de ce thème... et ça n'est pas la même chose! Ici, cela ressemble vraiment à la préparation d'une campagne de presse avec préparation d'éléments de langage... pour, via la presse, faire avaler des couleuvres.
Bref, je veux bien croire que le Saint-Esprit éclairera le synode mais je crains que cette réunion ne fasse partie des choses qui lui compliquent très sérieusement "l'éclairage" comme, je l'ai déjà dit mais je le répète tant c'est important, comme tant d'autres réunions de ce type ont compliqué tant d'autres aspects de la vie de l'Eglise depuis x années.
Et ça n'a pas fait avancer les choses. Au contraire.

Écrit par : C.J | lundi, 01 juin 2015

Bonjour quand on arrive simplement à se débarrasser de la langue de bois on appelle cela comploter. Non pas s' ouvrir au Saint Esprit mais bien faire passer ces propres idéologies. De plus l'un des évêques suisses présent "est" mon évêque (parenthèse car par sa doctrine et sa pastorale j'ai de gros doutes sur sa communion avec le Pape et l'Église), et la communion aux divorcés remariés ou autres sacrilèges il les permet déjà depuis belle lurette. Et si le synode ne va pas dans son sens tout continuera la même chose.

Écrit par : luis | lundi, 01 juin 2015

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