Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 05 juin 2014

Irlande: 800 corps de bébés-enfants retrouvés dans un ancien couvent de religieuses

Unknown.jpegSOS Futures Mamans ( une association humaine, qui reflète l'authentique attitude chrétienne, remplie de compassion, de compréhension et de Miséricorde envers des filles en détresse )

France - La Croix - Le Matin - Le Copiste

L'archevêché prend position

800 corps d'enfants retrouvés dans un couvent en Irlande

Si ces faits sont vérifiés, alors c'est une honte, une offense faites aux mamans, aux enfants et à Dieu, un scandale de plus qui tuent la foi. Le choc est profond. Comment des soeurs peuvent-elle avoir à ce point travesti la foi chrétienne pour agir en totale contradiction avec l'Eglise ? 

Espérons que toute la lumière soit faite. Construire un monument en l'honneur des morts me semble une action ridicule. Les passionnés de la vérité attendent bien plus. Drame à suivre ...

Je n'arrive pas à recouper les informations, en partie contradictoires, afin de me faire une idée aussi claire que possible. De plus, ce lieu était connu depuis 1995. 

Magdalene Sisters

Un film choc, qui révèlent le contraire de la foi, de l'amour pour la vie et du respect de la dignité des enfants et de toutes femmes. Les actes de ces pseudo-soeurs sont une offense grave envers l'espérance que donne la foi. A condamner, tant la caricature de la vie chrétienne est simplement insupportable. Ces pseudos-soeurs prenaient le chemin de l'enfer, espérons qu'elles se soient converties. 

Commentaires

Attention, au motif de vouloir informer, de ne pas tomber dans la désinformation ! Pourquoi ce charnier qui est connu depuis longtemps comme vous le soulignez refait surface aujourd'hui ?
Voici quelques éclaircissements :
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/06/désinformation-sur-la-fosse-aux-enfants-en-irlande-.html

Écrit par : RV | vendredi, 06 juin 2014

Je ne crois pas que le Salon Beige amène des éclaircissements, mais une défense "aveugle" de l'Eglise en parlant des avortements. Si je suis bien sûr d'accord sur ce dernier drame, cela n'est pas une réponse adéquate à ces péchés commis. On balaie devant sa porte, et comme disait le Pape François dans l'avion, en conférence de presse de retour de Terre Sainte, ce qui nous intéresse, c'est l'Eglise. Accuser l'autre alors que des faits nous condamnent n'est absolument pas une bonne communication.

Écrit par : Don Dom | vendredi, 06 juin 2014

Salut en Christ,
Il est vrai qu'il faut remettre les choses dans leur contexte géographique et temporel; en ce sens Marie Piloquet a raison. Ce qu'il faut remarquer dans ce cas, c'est qu'alors nous ne sommes pas en pleine déchristianisation, mais dans une société bien typée qui se veut de tradition chrétienne; de plus, les victimes sont des bébés! Cette société aux valeurs traditionnelles bien ancrées, est-elle réellement à l'écoute du message de Jésus? La fin de l'article de Marie Piloquet relève plus du réflexe idéologique que de l'information ou de la défense de l'Eglise. Il faut savoir plonger son regard au fond des yeux de la terrible actualité, ne pas se débiner et la reconnaître comme un fait, si l'on veut avancer sur le chemin du Royaume. Don Dom a parfaitement raison de considérer qu'ainsi l'article du Salon beige n'apporte rien, sa conclusion n'étant qu'un néfaste amalgame de nature idéologique. Don Dom n'est pas dans la désinformation mais dans l'information.

Écrit par : Pierronne la Bretonne | mardi, 10 juin 2014

Bonjour,
Je n'ai pas d'informations particulières concernant cette histoire. Cependant je pense qu'il faut prendre en considération les choses suivantes pour ne pas appeler "charnier" ce qui n'en est vraisemblablement pas un. Et encore moins partir de là pour broder sur les conditions dans lesquelles ces enfants sont morts. Parce que, actuellement, on ne fait que ça: on brode à partir de l'hypothèse, présentée comme un fait, que l'on a découvert un "charnier".
Or, jusque vers 1970, dans beaucoup d'endroits de la Chrétienté, on n'a pas du tout enterré les chrétiens comme on le fait aujourd'hui.
On s'imagine, en effet, qu'il y avait des tombeaux ou caveaux de famille alors qu'il n'y en avait pas et qu'on enterrait "à la mêlée", comme on disait dans mon village des Alpes françaises où cela se pratiqua jusqu'en 1955, c'est à dire que chaque personne avait une tombe individuelle et que les membres d'une même famille pouvaient être dispersés aux quatre coins du cimetière. Dans ce contexte, les petits enfants baptisés avant leur mort (et ce, jusqu'à l'âge de la communion, donc 12 ans jusqu'à Pie X et 9 ans après) étaient, eux, tous enterrés dans le même "carré" du cimetière. Ceux qui n'avaient pas été baptisés étaient enterrés dans un autre "carré", derrière l'église, à l'écart du cimetière.
Donc, si un imbécile vient faire des fouilles dans mon village, aujourd'hui, il risque fort d'y trouver deux soi-disant "charniers" de petits enfants, charniers qui n'en sont pas.
L'imbécile risque de traiter les anciens de mon village de cruels maltraitants alors qu'ils entouraient leurs enfants de leur mieux, avec leurs qualités et leurs défauts, et qu'ils veillaient particulièrement aux rites des funérailles, poussant le détail jusqu'à ne pas sonner le glas des garçons et des filles de la même manière, et à différencier le glas de ceux qui avaient fait la communion du glas de ceux qui ne l'avaient pas encore faite.
Cet imbécile constaterait aussi que les noms de tous ces enfants figurent dans les registres d'état-civil, notamment ceux des enfants que l'Assistance publique confiait à des familles et dont certains moururent. L'imbécile dirait certainement que les gens de mon village ne s'occupaient pas bien de ces orphelins... ce qui est tristement ridicule quand on pense que 100% des gens nés dans ce village dans les années 1900 à 1970 ont justement un grand-parent issu de l'Assistance publique. Même chose dans les villages alentours.
Question: ce "charnier" irlandais en est-il un ou bien s'agit-il d'un faux charnier "inventé" (dans tous les sens du terme) par des imbéciles plus ou moins bien intentionnés?
Autre question: pourquoi un couvent irlandais (et, en plus, une institution qui recueillait des enfants en mauvaise santé donc ne pouvait compter que davantage de décès qu'ailleurs), pourquoi donc y aurait-on enterré les enfants autrement que ce qu'on a toujours fait dans l' Europe chrétienne, jusqu'aux années 1930-1970, période durant laquelle, suivant les lieux, on est passé à un autre système pour l'organisation des sépultures?
Sincères salutations.
C.J.

Écrit par : C.J. | samedi, 07 juin 2014

Merci C.J. pour votre éclairage historique. J'ai en effet pas toutes les infos. Je suis heureux que la commission théologique internationale a donné une espérance chrétienne pour les enfants morts sans baptême. Les limbes n'existent pas, comme le dit fort bien le Cardinal Ratzinger. Donc Dieu merci, les différences entre les sépultures sont terminées.

Par contre, je doute que des Soeurs n'aient pas pensé à baptiser les enfants. Donc une sépulture à part ne me semble pas adéquat. Enfin, l'évêque du lieu a réagi, certes en demandant une sépulture digne. Est-ce avoué que ces enfants n'étaient pas dignement inhumés ? Sachons que enterrer les morts est une des oeuvres dites de Miséricorde, avec nourrir les affamés, enseigner les ignorants ...

J'ai eu des mots durs certes, mais de telles nouvelles tuent la foi, surtout dans le contexte médiatique actuel. Défendre l'inacceptable devient inacceptable. Se croire impeccable, ne pas oser dire nous-mêmes les mauvaises nouvelles, entraînent un grave déficit de crédibilité ( cf. Cardinal Dolan, archevêque de New York). Bien à vous

Écrit par : Don Dom | mardi, 10 juin 2014

Bonjour,
Je suis tout à fait d'accord avec vous. Personnellement, je n'ai rien contre le fait de dire clairement ce qui ne va pas ou n'allait pas ici ou là, spécialement dans des cas graves comme celui-là. Au contraire! Seulement il faut vraiment savoir quoi dire, clairement, dans le fond comme dans la forme.
En effet, ce faisant, il ne faut pas en arriver à jeter le discrédit, justement, sur les œuvres de miséricorde de nos anciens, sous prétexte qu'aujourd'hui, on les comprend à rebours. Donc, je ne suis pas certain qu'il s'agit d'un "charnier" et, tant qu'on n'en sait pas plus, je pense qu'il y a un abus voire de la diffamation, de prétendre, en partant de ce qu'on imagine à partir du terme "charnier", que les enfants dont les restes sont là ont été maltraités en amont et forcément maltraités dans le couvent. Cela fait tellement de "broderies" à partir du seul terme de "charnier" que ça ne brille pas par son sérieux. Cela me fait penser, non pas à des histoires d'avortement, mais à d'autres "broderies" authentiquement diffamatoires contre Pie XII, je pense à tout ce qu'on a brodé sur son dos après avoir lâché le terme "silence".
On se retrouve, quoi qu'il en soit, dans une affaire de "com" (ce fut le cas dans les histoires contre Pie XII, tout cela bien orchestré par la mouvance communiste... et j'ai connu des chrétiens qui disaient que ça pouvait être vrai sous le seul prétexte que, dans l'histoire, certains papes n'ont pas été clairs et qu'il ne faut pas avoir peur de la vérité... sauf qu'en l'occurrence ces chrétiens gobaient de la propagande mensongère). D'où, tant qu'on n'en sait pas plus, ma crainte que la réaction de l'évêque dont vous parlez, ne vaille guère mieux que celles des chrétiens soi-disant compréhensifs "contre" Pie XII sous prétexte que "des papes n'avaient pas été clairs". En effet, je ne sais pas dans quelle mesure la réaction de cet évêque est faite sous pression d'une peur d'un nouveau scandale suivant une sorte de théorème irlandais de la panique médiatique "avant on ne disait rien de certains crimes et on a été discrédité, maintenant on avoue d'avance comme ça on verra bien qu'on est de bonne foi". Ainsi, pour moi, dire qu'on va donner une sépulture digne à ces enfants, ne signifie pas que leur première sépulture ne le fut pas (puisque beaucoup d'enfants, en Europe, étaient enterrés "à la mêlée") et le laisser entendre peut être diffamatoire contre ceux qui les ont enterrés... tout cela signifie surtout, en l'état actuel de nos connaissances, que les médias, disons-le comme ça pour faire vite, se font une idée particulière de ce qu'est une sépulture "digne" et qu'on essaye de se faire comprendre par eux, et il le faut bien dans une situation de scandale et de discrédit, mais ce n'est pas forcément cela qui correspond à la vérité.
Un mot, quand même, sur les personnes qui mélangent cela avec des histoires d'avortement. Je reconnais que ce genre de rapprochement finit par lasser, par être contre-productif etc., cependant, reconnaissons un mérite à ces personnes: elles détectent fort bien les manœuvres de leurs vis à vis. Or il y a, en Irlande, de fortes pressions pour libéraliser l'avortement (comme un tas d'autres choses) et les lobbies qui en sont à l'origine savent très bien ce qu'il faut faire pour impressionner le public, notamment le catholique lambda qui naguère, sur la base d'affirmations choquantes, de de jeux de mots autour du terme "silence" etc. était prêt à laisser accuser Pie XII de n'importe quoi...
Et figurez-vous, que je trouve que ce n'est pas non plus sans rapport avec les revendications de Mme Basset pour qu'on abolisse le péché (c'est vite dit mais c'est quand même ça "fin finale" comme on dit par chez moi), tout ça sur la base de slogans comme "oser la bienveillance" (c'est à dire que celui qui va la contredire sera forcément cataloqué comme malveillant/Mme Basset, dont certains textes sont souvent lus sur les antennes de la radio RCF m'est souvent apparue comme une une virtuose de cette manière de s'exprimer qui prétend convaincre par des sortes de jeux de mots au lieu d'argumenter précisément, à l'inverse de la rhétorique chrétienne dont les bases ont été fixées, notamment, par saint Augustin dans le "De Doctrina christiana")... étrange tournure d'esprit qui brode sur des mots, en l'occurrence au sujet du péché, au lieu de rechercher la bienveillance du pardon dans les sacrements qui sont faits pour ça.
Oui, vraiment, je trouve que cela n'est pas sans rapport avec la tournure d'esprit médiatique qui mit en accusation Pie XII en brodant sur le terme "silence", cela pendant au moins 40 ans, sans chercher ce qu'il en fut vraiment des faits dont "on" se contrefichait tandis "qu'on" se laissait fasciner par des mots. Or les Pères de l'Eglise, saint Augustin en premier lieu, avaient l'habitude de dire que les choses, ou les faits, doivent être préférées aux mots (res non verba) et je pense que la communication chrétienne doit se fonder sur la rhétorique des Pères donc promouvoir la recherche des faits (ce qui va dans le sens de la recherche de la vérité même si elle est difficile) mais qu'elle ne doit pas accepter les "broderies" à partir des mots comme "charnier" ou "silence" ou autre, parce qu'il ne sort aucune vérité de ces broderies contrairement à ce que clament les médias dont ces broderies sont un très mauvais procédé, procédé dont nous devons tenir compte puisqu'il existe dans les pratiques de gens qui parlent de nous et s'adressent à nous, mais que nous ne devons jamais partager.

Écrit par : C.J. | mardi, 10 juin 2014

Les commentaires sont fermés.