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mercredi, 16 avril 2014

Initiative de la Marche Blanche, 18 mai 2014: impressions d'Infrarouge

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Mr Carlo Sommaruga: une histoire d'ego

Un premier ressenti: Mr Carlo Sommaruga ne semble pas, et c'est un euphémisme, supporter Mr Oskar Freysinger et ne peut pas accepter qu'il s'engage dans la Marche Blanche, avec un certain succès. Sous un fond de lutte contre la pédophilie, la vision profondément anti-UDC du conseiller national genevois prend largement le dessus. 

L'initiative de la Marche Blanche ne va pas contre la nouvelle loi

Il est capital de comprendre cette subtilité, car la propagande contre l'initiative veut jouer sur ce "pour ou contre" justement afin de brouiller les cartes. La loi ne dépend pas de l'initiative, elle est là. 

Il me semble assez claire que la seule grande différence entre l'initiative et la loi se situe au niveau de la mesure différenciée d'interdiction de travail à vie. 

La différence entre l'initiative et la loi: doit être à vie (absolu) ou serait à vie (conditionnel, dépend du Juge)

La loi laisse au Juge, par l'Etat de droit, la marge d'appréciation pour fixer la peine et la mesure de protection. Le Parlement, met cette interdiction au conditionnel, sans l'exclure et penche vers la clémence envers le coupable, pour une peine qui peut impliquer l'interdiction à vie, mais pas systématiquement. Le Juge apprécie et pèse la gravité des actes. 

Pour l'initiative, c'est un devoir ou une exigence imposée au Juge d'interdire à vie, sans exception, d'exercer une profession avec des enfants. 

L'initiative veut protéger absolument les enfants, pour donner une première chance à l'enfant. Si elle passe, la loi sera révisée, avec tous les acquis positifs ( reconnue par la Marche Blanche ) mais en tenant compte de la volonté du peuple, donc le souverain, d'interdire absolument, sans concession et sans seconde chance un pédophile de travailler avec des enfants. 

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La sagesse de l'Eglise catholique romaine

Durant l'émission, il y eu le débat sur le manque de proportion entre les différents actes pédophiles. Pour les opposants à l'initiative de la Marche Blanche, le téléchargement d'images pédophiles n'est pas équivalent aux attouchements ou au viol. 

Afin d'y voir un peu plus clair, rappelons que pour le droit de l'Eglise, le droit canon, la pédophilie touche aussi bien les actes criminels, de s'en prendre à l'innocence des enfants, que le téléchargement ou la possession d'images pédophiles. 

L'Eglise catholique penche donc assez fortement vers la gravité assez effroyable de tous les actes qui blessent un enfant ( celui qui regarde a déjà commis l'acte en son coeur ). Il n'y aurait donc pas une sorte de constat du type: l'enfant est brûlé à moitié, au trois-quart, un tiers... Il est brûlé, point ! Un enfant abusé sera toujours de trop et ceci sans une échelle de gravité. Jean-Paul II, pour l'Eglise, l'a dit clairement: il n'y a pas de place, dans l'Eglise, pour ceux qui blessent les enfants.

On ne met pas un alcoolique chef d'une entreprise de vin, un pyromane chef des pompiers ou un glouton dans une boutique à bonbons. 

C'est une vraie sagesse, inspirante pour la société: une perle précieuse, qu'elle comporte une griffe avec une épingle, avec un couteau, ou une entaille profonde, restera toujours un trésor rayé. Un acte contre un enfant demeura toujours sans proportion. Jésus est clair: mieux vaut qu'il ( celui qui blesse un petit qui est au Seigneur) soit jeté à la mer avec une pierre que tourne les ânes. 

Dossier du Parlement fédéral avec argumentaire en faveur de l'initiative

Dossier du Parlement fédéral avec argumentaire en défaveur de l'initiative

Site de la Marche blanche

En Suisse, une association est née suite:

  • Un nombre suffisant d’agents de polices fédéraux recrutés pour lutter contre la pédocriminalité.

  • L'imprescriptibilité des peines de ces actes.

  • L'obligation pour les institutions qui travaillent dans le milieu de l'enfance, d’exiger de leurs travailleurs sociaux et bénévoles la délivrance d'un extrait du casier judiciaire, et a fortiori l'interdiction à toute personne ayant été condamnée pour des actes de pédophilie de travailler en contact avec eux.

  • Des peines plus sévères pour les crimes et délits commis par les auteurs de pareils actes.

  • Des statistiques qui révèlent la réalité des crimes sexuels commis sur des mineurs d'âge et des enfants en particulier.

  • Création et organisation d’un office fédéral de la famille.

  • Des moyens financiers et matériels suffisants pour lutter efficacement contre la pédocriminalité.

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