jeudi, 31 octobre 2013
Toussaint: la sainteté finit toujours par l'emporter
Nietzche avait osé écrire: "Dieu est mort!". Voilà que l'effet marketing d'Halloween est mort. Et la grande fête de la Toussaint continue son chemin.
Contrairement aux idées reçues, la Toussaint n'est pas la fête des morts, mais bien la célébration de Tous les Saints (il suffit d'enlever les). La Toussaint, c'est la Vie. Alors que les feuilles d'automne sont balayées par le vent, le souffle de la vie poursuit sa course au travers du temps.
La vie, c'est le mouvement
Claude Nicollier, notre astronaute suisse, le dit bien: "L'Univers est rempli de vie (is full of life)".
Aristote définissait la vie comme "ce qui bouge par lui-même". Une balle de tennis n'est pas vivante, il faut une raquette pour la faire bouger. Une plante est vivante car elle pousse d'elle-même.
De Mozart à Roger
Federer est la figure marquante du tennis mondial, comme Marx l'était pour la philosophie, Messi pour le football ou Mozart pour la musique .... Tous des modèles et des exemples dans leur domaine. Un saint est un exemple, un modèle, un ami du ciel. La Toussaint: ce sont tous les saints inconnus qui sont fêtés en une journée, une foule incroyable que nul ne peut compter selon Saint Jean.
La Sainteté: c'est canon !
Nous connaissons quelques saints canonisés. Un canon est justement un modèle, on parle d'ailleurs de canon de beauté. Mère Térésa, certes encore bienheureuse, était belle, dans un corps petit et touché par la douleur des autres. La sainteté c'est l'élégance de la grâce, la victoire sur la mort. Ne nous laissons par voler notre espérance, ne laissons pas mourrir la vie, l'espérance et l'amour.
Alors autant goûter la vie jusqu'à la fin pour boire la vie jusqu'au bout, lever son verre pour se dire: sainteté ! La santé de l'âme ! On s'éclate .... vraiment ! Belle fête de la Vie, Belle solennité de la Toussaint.
17:59 | Lien permanent | Commentaires (2) | | |
Commentaires
Faire de Marx un modèle de la philosophie (= amour de la sagesse), c'est un peu fort ! J'aurais admis plutôt Socrate : je sais que je ne sais rien, ce qui est le commencement de la sagesse humaine, comme la crainte de Dieu est le commencement de la sagesse divine.
Écrit par : Jean Ferrand | dimanche, 10 novembre 2013
Je me suis fait la réflexion, vrai que pas très malin avec Marx, vous avez raison ! Merci
Écrit par : Don Dom | lundi, 18 novembre 2013
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