L'humilité des anciens Gardes Suisses

"Nul n'est prophète dans son pays". Cette maxime biblique, sortie de la bouche même de Jésus, sied malheureusement à notre Garde Suisse Pontificale, la plus ancienne et la petite armée du monde.

Tous le monde nous les envie

Tous en sont fans, le monde entier les admire et la foule se presse pour les prendre en photos. De Bill Clinton à l'ancien premier ministre anglais Tony Blair, tous les grands de ce monde ainsi que les millions de pèlerins en visite chez le Pape, sont impressionnés par leur histoire, leur élégance et leur classe. Les Gardes Suisses sont la carte de visite du Vatican et la fierté de la Suisse. 

A l'instar de Roger Federer, il arrive parfois que cela soit dans son propre pays d'origine, sa famille ou sa propre "Eglise" qu'il faille trouver des embûches. 

Pas à la cathédrale

Le Matin Dimanche s'en fait l'écho. En interne, on se félicite que la Messe des anciens Gardes Suisses ( rencontre organisée tout les 2 ans par une des 13 sections suisses ) n'ait pas été célébrée dans la cathédrale de Lausanne ( protestante depuis la Réforme ), par peur de donner "une image triomphale de l'Eglise catholique" (sic!).

Trois suisses ou trois vitrines suisses mondialement regardés, admirés et aimés 

Que cela soit pour la Garde Suisse Pontificale ( au prestige mondial ), pour Roger Federer ( le plus grand joueur de tennis tous les temps ) ou encore pour l'équipe suisse de football ( toujours première de son groupe - qui n'a pas perdu contre l'Islande), ce n'est hélas qu'en Suisse qu'on leur tourne quelque peu la tête pour ne pas trop regarder la réalité en face.

Remettre les pendules à l'heure

Même l'excellent goût des chocolats "Villars" de la Garde Suisse n'arrive pas encore à faire fondre ce complexe d'infériorité typiquement suisse.

Espérons toutefois que la mesure du temps, succès suisse, fera en sorte que les montres qui se portent au poignet de tant du monde, nous permette enfin de soutenir, à bout de bras, nos propres valeurs.