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mardi, 20 août 2013

Egypte: un évêque catholique de Luxor versus Tariq Ramadan

Il ne s'agit pas en Egypte d'une "lutte politique entre factions rivales mais d'une lutte de tous les Egyptiens contre le terrorisme",

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APIC / cath.ch L'évêque de Luxor Mgr Zidrak parle avec franchise, notamment en évoquant les slogans des frères musulmans "morts aux chrétiens" entendus chez des manifestants pro Morsi. 

Pendant ce temps, frère Tariq Ramadan (citoyen suisse mais aussi égyptien interdit de séjour en Egypte) est l'invité du 19.30.

Interviewe avec Darius Rochebin

Il est fort intéressant d'analyser tranquillement ses efforts de communication: une chemise bleue ouverte (le bleu est pacifiant en TV), un look moderne, des réponses qui critiquent fortement l'armée, mais qui se veulent intelligemment "critiques" à l'encontre de ses frères musulmans. 

Derrière la rhétorique très habile, charmante et contrôlée, qui cherche à éblouir, il demeure un fait incontournable: Tariq qualifie l'intervention de l'armée de coup d'Etat, et se prononce pour la démocratie des urnes, ce qui est exactement la position des frères musulmans.

Malgré les bonnes questions du journaliste, il ne répond pas franchement aux questions, mais dissimule, ce qui est permis aux musulmans, qui peuvent mentir pour répandre l'islam. 

Le sommet de sa prestation ? Les Egyptiens ne veulent pas de l'armée, selon Tariq, mais un processus démocratique. Le problème: ils ne veulent justement pas des frères musulmans ! 

Commentaires

Il est bon de rappeler que l'islam consent à ce que ses adeptes mentent pour favoriser son extension, il serait encore meilleur de rappeler que les talmudistes se confèrent le même droit et surtout, il serait encore bien meilleur de dire que de telles doctrines qui font du mensonge le moteur de leur propagation ne doivent aucunement être respectées( tout le contraire de ce que fait malheureusement notre pape en appelant au respect de l'islam, en participant à des cultes talmudiques etc). Indépendamment de cette question, si demain en Suisse, le CF fédéral, élu démocratiquement par les chambres, elles-mêmes démocratiquement élues, était renversé par l'armée, n'appelleriez-vous pas cela un coup d'Etat?
Il est facile de dire que les Egyptiens ne veulent pas des frères musulmans pour refuser de parler de coup d'Etat. Mais les frères musulmans ont gagné les élections, certes avec une toute petite marge. Mais il en est de même en France par exemple. François Hollande ne représentait en 2012 que 25 ou 28% des Français. A en croire les sondages, l'immense majorité des Français ne veulent pas de lui. Mais il a été élu pour 5 ans. Si l'armée décidait de le débarquer, faudrait-il en conclure qu'il ne s'agirait pas d'un coup d'Etat. En fait ce que montre toute cette affaire, c'est que la démocratie est un concept purement plastique, parce que le concept de souveraineté du peuple est un leurre ( le peuple n'est absolument pas le souverain, il serait bon là aussi que l'Eglise ait à nouveau le courage d'enseigner sa doctrine sociale) que l'on peut manipuler dans tous les sens.

Écrit par : Marc | mercredi, 21 août 2013

L'Egypte n'a pas l'expérience de la démocratie. On ne peut pas du jour au lendemain passer d'un régime autoritaire à la démocratie. La Suisse est une démocratie depuis 1291, la France depuis le 18ème siècle. La démocratie est le moins mauvais des systèmes politiques. Cette idée de la répandre partout ne repsecte pas les cultures, les peuples, les traditions.

De plus le Père Boulad parle de fraude.

Enfin, laissons les Egyptiens s'occuper de leur pays. Il le connaissent mieux que nous.

Je ne veux pas me fixer sur les Frères Musulmans, mais je sais de quoi je parle. Il nous arrose de leur communication, tout comme l'Observatoire Syrien des droits de l'homme qui n'est qu'un antenne des Frères.
Ils sont des grands communicateurs, et beaucoup tombent dans le panneau, dont des politiques etc.

Cela suffit ce terrorisme, contre les chrétiens, contre des musulmans pacifiques, contre la paix.... au nom d'un islam conquérant, avec une sharia pour résoudre les conflits.

Le Hamas, un groupe terroriste est lié aux Frères. Ce sont des terroristes. Ecoutons les Egyptiens, les chrétiens, les évêques, les Coptes. Ils savent de quoi ils parlent.

Quant au Saint Siège, il reste discret, car il pourra jouer un rôle dans la réconciliation. Il offrira ses bons services, tout comme les chrétiens le font en ce moment. L'Eglise c'est une grande famille, qui a certes sa tête à Rome, qui préside à la Charité, mais l'Eglise est dans le monde entier. Rome ne peut pas tout faire, c'est un tout petit centre, par rapport à l'immensité de l'Eglise.

Écrit par : Don Dom | mercredi, 21 août 2013

Personnellement je pense que la démocratie est un système politique qui peut bien plus facilement que la monarchie ou l’aristocratie, les deux autres formes stables de régime politique, être au service du démon et a fortiori quand elle repose sur l’hérésie de la souveraineté populaire. Elle est aussi largement plus exposée à la démagogie, puisqu’en son principe elle postule que le peuple est compétent pour désigner ceux qui seront les plus compétents ( système parlementaire) ou sur des sujets très pointus ( démocratie directe). Ce que paradoxalement tous les penseurs classés dans le camp de la démocratie ( Rousseau, Montesquieu, mais aussi Tocqueville etc) contestaient. Bref la démocratie peut s’avérer, dans certaines circonstances, être le meilleur des régimes ( comme je le pense en Suisse, pour des raisons diverses), mais de là à dire qu’il est le régime le meilleur, c’est précisément ce qui est impossible. D’ailleurs vous-mêmes relevez qu’il faut une longue tradition pour qu’elle puisse être ordonnée au bien commun. Pour être précis, il faudrait dire qu’il faut essentiellement, pour que la démocratie ne soit pas qu’un jouet entre les mains des réseaux occultes, une stratification du pouvoir soumis au principe de subsidiarité, ce que la Suisse est encore passablement et qu’elle a hérité du Moyen Age chrétien. En fait, il n’existe aucune démocratie ordonnée au bien commun ( qui est d’ordre naturel et surnaturel) de nos jours. Partout le principe de souveraineté populaire et l’idée insane que le peuple est compétent en matière de bien commun crée une démagogie propice aux oligarchies financières et sataniques, qui détournent le plus grand nombre de l’ordre moral naturel et du salut.
Et en ce qui concerne la situation en Egypte, vouloir se ranger dans un camp est totalement infécond. Les frères musulmans ont été portés à bout de bras pour déstabiliser l’Egypte, selon le plan conçu depuis longtemps par les groupes néo-conservateurs américains et sionistes. Ils jouent la partition que les talmudo-atlantistes leur ont permis de jouer. Tout cela correspond à une stratégie conçue de longue date. Les maîtres du jeu s’en servent comme des pions, comme ils se sont servis en d’autres temps de l’armée, de Sadate, de Moubarak etc…Quand donc l’Eglise renouera-t-elle avec sa tradition, quand celle-ci ne lui faisait entretenir aucune illusion sur l’islam, le talmudisme, l’américanisme et qu’elle ne croyait pas au mythe de la liberté religieuse pour pacifier le monde, sachant ne pouvoir compter que sur son zèle missionnaire et la force d’appoint des nations chrétiennes. Depuis qu’elle s’est amourachée du mythe de la liberté religieuse elle croit devoir conter fleurette à l’islam, au talmudisme, à l’américanisme, voulant ménager les susceptibilités, au point qu’un pape appelle les catholiques au respect de l’islam et du talmudisme. C’est invraissemble d’en avoir été réduit à un pareil aveuglement. Car le talmudisme, et l’islam, et l’américanisme ( qui n’est jamais que la projection temporelle par excellence de la spiritualité maçonnique) ont des eschatologies qui s’adossent au mensonge, à la dissimulation, à la manipulation, au meurtre de masse. L’Eglise doit réaffirmer que rien ne peut sortir de bon de l’hérésie de la souveraineté populaire, elle doit réaffirmer qu’un peuple qui ne serait pas imprégner profondément des principes catholiques est la proie des manipulateurs, que l’Etat catholique est le seul que Dieu veut, elle doit réaffirmer que les projets des talmudistes, des islamistes, des américanistes sont destructeurs du bien commun et du bien suprême des âmes. Comment a-t-on pu en arriver à un discours aussi bancal, entièrement sous la domination des catégories de l’ennemi, qui désigne les frères musulmans comme des terroristes en taisant qu’ils ne sont que des pions entre les mains des actuels accoucheurs de notre histoire moderne ? Quand osera-t-elle à nouveau assumer les principes de la philosophie et de la théologie politique catholique, quand renoncera-t-elle à son discours droit de l’hommiste sorti des forges de l’ennemi en rupture complet avec sa doctrine et son histoire millénaire ?

Écrit par : Marc | mercredi, 21 août 2013

Vous semblez remettre en question la liberté religieuse. La lecture attentive du texte du Concile, et la doctrine sociale de l'Eglise, vous donnera un meilleur éclairage.

Je ne me range pas dans un camp. Je décode simplement la force de frappe médiatique des frères musulmans. Incroyable comme ils arrivent à communiquer, avec des gros mensonges que l'Occident reprend. Enfin, je ne dis pas que Moubarak était Saint Louis. Mais la politique est limitée, et il n'y a pas de régime parfait. Notre monde est imparfait. Vivre en ce monde, avec foi, espérance, charité, voilà une réalité quotidienne qui nous échappe. A voir que les infos, on a l'impression que notre monde est foutu. Or non....

Écrit par : Don Dom | jeudi, 22 août 2013

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