vendredi, 10 mai 2013
L'état de grâce pour communier
Les observateurs l'avaient remarqué. Le Pape François ne donne pas la communion. Pour raison de temps ? Par ennuis de santé ?
L'abbé Philippe Aymon signale un article de Sandro Magister qui donne les raisons de ce choix pontifical:
Bergoglio expliquait en 2010 son refus de donner personnellement la communion par un raisonnement très pratique : "Je ne veux pas que ces gens s’approchent de moi pour la photo".
Revisiter nos pratiques pastorales
Un encouragement nous vient donc par ce Pape Pasteur d'âmes pour revisiter nos pratiques pastorales, où l'acte sacré de la communion est hélas souvent devenu banal, automatique et indifférent. La réalité du Corps, du Sang, de l'Âme et de la Divinité du Christ est réellement présente. L'absence de péché grave et mortel, soit l'état de grâce est exigée. Autre corollaire, la perte de la confession individuelle. Le Pape François est alors le Pape de la Divine Miséricorde.
L'état de grâce
Pour un sportif, l'état de grâce se conçoit facilement: il réussit tout et joue divinement bien. Un gardien de foot assure un blanchissage, sans encaisser de but alors que la danseuse nous emporte par sa grâce.
La plus grande tristesse en ce monde est la perte de l'état de grâce, duquel jaillit la joie spirituelle. Le sacrement de la confession, de la joie, du pardon nous attendra toujours au besoin. Dieu ne se fatigue jamais de pardonner. Le Pape François le redit urbi et orbi, avec son enthousiasme, son humanité et son sourire qui ne font jamais défaut.
09:16 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Les commentaires sont fermés.