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mercredi, 13 mars 2013

Benoît XVI: plus de foi, moins de structures

Des thèmes récurants

Durant cette vacance de Siège, les thèmes abordés médiatiquement, alimentés et nouris par "quelques experts catholiques", outre la place des femmes (diaconat et cardinal femme), les scandales financiers et pédophiles, l'ordination des prêtres, la communion des divorcés remariés et le statut des personnes homosexuelles, se concentre sur la réforme de la Curie romaine et des structures de l'Eglise.

Centralisme de la foi

Le Cardinal Schwery, homme libre, a rappelé que l'après Vatican II a créé bien trop de structures et de conseils au point de s'asseoir dessus. L'évêque émérite de Sion a le mérite de souhaiter l'application du Concile Vatican II dans les diocèses, et non pas d'abord à Rome. Benoît XVI n'a jamais dit autre chose: la réforme structurelle ne donnera rien si elle n'est pas précédée par une plongée dans le coeur de la foi. Le centralisme de la foi, la primauté de la foi, la beauté de la foi sont sans aucun doute l'héritage le plus remarquable de ce pontificat, qui appartient désormais à l'Histoire. Le temps court, le nôtre, le temps médiatique, est trop succin pour voir dans toute sa profondeur la hauteur, la grandeur et la profondeur du pontificat de Benoît XVI.

Une sainteté à venir

Benoît XVI mauvais manager ? Lorsqu'on pense qu'il a nommé des évêques d'envergure ( Malines-Bruxelles, Fribourg...), qu'il a demandé le départ de plus de 100 évêques mauvais manager, qu'il a osé s'attaquer à la corruption des moeurs à l'intérieur de l'Eglise (homosexualité d'une petite partie du clergé et pédophilie), le successeur n'aura qu'à marcher sur ses traces. Le Cardinal Herranz, enquêteur de Vatileaks l'a dit haut et fort: Benoît XVI est un saint.

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