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mercredi, 06 mars 2013

Les Cardinaux américains pour la réserve médiatique

congre-gations4-l125-h81.jpgRÉUNIS À HUIS CLOS, LES CARDINAUX DRESSENT LE PROFIL DU PROCHAIN PAPE. 

Vatican - le 06/03/2013 | Par Agence I.Media

Au cours de leur 4e Congrégation générale, dans la matinée du 6 mars 2013 au Vatican, les 153 cardinaux présents ont dressé le profil du pape qu’ils souhaiteraient élire, au vu de la situation actuelle de l’Eglise, a indiqué peu après le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, le père Federico Lombardi.

En l’absence de 2 cardinaux électeurs devant sous peu rejoindre Rome, le sacré collège n’a pas encore fixé la date d’ouverture du conclave. Les cardinaux américains, salués dans la presse pour leurs talents de communicateurs, ont été invités à davantage de réserve au cours de cette réunion préparatoire.

Ne manquent plus que le Cardinal Kazimiercz Wycz, Archevêque de Varsovie (Pologne), arrivée dans la soirée, et le Cardinal Jean Baptiste Pham Minh Man, Archevêque de Hochiminville (Vietnam), prévu et attendu demain jeudi 7.

images.jpegDeux styles de communication

Isabelle de Gaulmyn parlent de deux cultures de communication. L'une "ecclésiastique", ancienne école, onctueuse et sercète, qui veut retenir le contenu des discussions, alors que plus de 5000 journalistes sont présents. L'autre anglo-saxonne qui est habituée aux débats, à affronter les polémiques avec optimisme, à ne rien cacher sauf ce qui concerne la vie intime des personnes.

Si le Saint-Siège avait mis en action une stratégie de communication moins défensive, plus ouverte et pro-active, sans doute que le pontificat de Benoît XVI se serait trouvé nettement moins sous attaque. Le manque de transparence peut expliquer les fuites et les livres Vatileaks. 

Personnellement, j'aime mieux la culture américaine, ouverte et franche, qui a permis notamment d'enrayer les secrets "ecclésiastiques" autour de la pédophilie. Les USA sont donc en avance. Toutefois, ils sont prudents et respectent d'autres approches.

Le Père Lombardi, directeur de la salle de presse, semble toutefois plutôt fâché et agacé par ces meetings "sauvages". Question de point de vue et de culture. 

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