Semaine de prière pour l'unité des chrétiens et judaïsme

Journée de dialogue avec nos frères Juifs

Le 17 janvier, soit un jour avant le début de la semaine de prière pour l'Unité des chrétiens, l'Eglise consacre une journée au dialogue avec nos frères préférés, à qui Dieu a parlé en premier, nos frères Juifs. On ne saurait haïr notre propre chair, car le judaïsme est à la racine du christianisme. L'antisémitisme, distinct de l'antijudaïsme des premiers siècles, est un péché grave.  

Nos racines

Le conseil pontifical pour la promotion de l'Unité des chrétiens, présidé par l'évêque émérite de Bâle, le cardinal suisse Kurt Koch, s'occupe aussi du dialogue avec nos frères Juifs. Le judaïsme n'est pas étranger au christianisme et ne concerne donc pas le dialogue inter religieux. Avant de s'ouvrir vers tous nos frères et soeurs chrétiens, il est indispensable de connaître ses racines. Le "racisme" est un péché révoltant, alors que l'amour de nos "racines" est une grâce unifiante.

Peuple élu 

Personnellement, je n'ai jamais appris de l'Eglise, ni de mon catéchisme, que le peuple Juif était un peuple déïcide, et je ne crois pas que cela fut l'enseignement de l'Eglise, mais cela fut plutôt un climat intellectuel de quelques chrétiens qui se sont lourdement trompés. Jésus est Juif, tout comme sa Mère la Vierge Marie et son père virginal Saint Joseph. 

Les dérives offensantes

La conférence épiscopale canadienne (lire Le Copiste), tout comme le Père Lombardi, se sont clairement et nettement distanciés des déclarations choquantes de Mgr Fellay à l'encontre des Juifs, définis encore comme "ennemis de l'Eglise". 

Pourtant un espoir existe encore (lire le Figaro) pour un retour à la raison, à la maison de la FSSPX. Le 25 janvier clotûre la semaine de prière, par la fête de la conversion de Saint Paul. La conversion personnelle est bien l'oeuvre de Dieu en nous, le premier chemin d'Unité de tous les chrétiens, réconciliés entre eux, unis avec leurs racines.