Des journées, ni espagnoles, ni européennes, mais véritablement mondiales

Tandis que les Suisses s'inquiètent de la hausse du franc suisse, que certains jeunes espagnols s'indignent, un évêque d'Haïti Mgr Pierre-André Dumas arrive à Madrid pour nous redonner l'espérance et la foi, alors que son pays fut presque rasé par un tremblement de terre. Une foi forte, courageuse et contagieuse. Voilà la richesse de l'universalité et la totalité du mystère de l'Eglise, une grande communion, une grande famille de différentes réalités, qui se résume par le si beau mot de catholique, selon la totalité, dans "l'espace-temps" dirait presque Einstein. Aussi cherchons l'ouverture d'esprit et l'ouverture aux autres, sans vouloir enfermer ces JMJ dans une réalité médiatique singulière.

Ce "jeune et dynamique homme" d'Eglise de 49 ans, ordonné évêque à 40 ans "car l'espérance de vie en Haïti est de 53 ans" répond-il en souriant, a célébré la Messe dans la chapelle du centre névralgique des JMJ. A peine arrivée dans cette oratoire soigné, face au tabernacle, son coeur a immédiatement reconnu que les centaines de jeunes qui travaillent d'arrache pieds dans ces bureaux depuis des mois sont entraînés dans l'oeuvre du Seigneur: "cette JMJ est bel et bien l'oeuvre de Dieu!". Le Père la veut, le Fils la suscite, l'Esprit Saint la soutient, la Vierge l'engendre et le Pape suit, les jeunes arrivent.

Interviewe