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mercredi, 04 mai 2011

Evêque: contenu de l'ordinateur pénalement sanctionné

Saint Siège: communiqué sur la reconnaissance de la cuplabilité de Mons. Raymond Lahey

A propos de la décision judiciaire de l'ancien évêque de Antigonish ( Nouvelle Ecosse, Canada), mons. Raymond Lahey, qui fut reconnu coupable de pocession de matériel pédo-pornographique, la Salle de presse du Saint Siège, dans un communiqué diffusé ce soir, affirme que "l'Eglise catholique condamne l'exploitation sexuelle dans toutes ses formes, en particulier si elle est perpetrée à l'encontre des mineurs". Bien que le procès fut réalisé selon les normes civiles, le Saint-Siège continuera à appliquer les procédures canoniques prévues pour de tels cas, ce qui donnera lieux à l'imposition des mesures disciplinaires et pénales appropriées"

Traduit de l'italien par le Swiss Romain, de l'agence SIR

Notes:

- Pour mémoire, l'évêque avait été arrêté lors d'un contrôle douanier à l'aéroport, en pocession de matériel pédo-pornographique dans la mémoire de son ordinateur privé.

- Le droit canon, modifié par Benoît XVI (15 juillet 2010, Congrégation pour la doctrine de la foi) prévoit également des justes sanctions canoniques pour de tels délits. Les nouvelles normes: les handicapés mentaux sont assimilés à des mineurs légaux et la pédopornographie (détention et diffusion de matériel pornographique touchant des mineurs de 14 ans) est ajoutée à la liste des délits.

- Les nouvelles normes du 15 juillet 2010 ont fait passer la prescription de 10 à 20 ans pour la pédophilie. La prescription pénale pour la pédophilie est donc désormais de 20 ans, mais peut encore être levée pour un juste motif. Une victime peut encore demander la vérité jusqu'à ses 38 ans, et même au-delà (sur demande express) selon la gravité des faits.

- La double législation, canonique (Eglise) et civile (Etat) est donc appliquée. Il peut arriver aussi qu'un crime ou un abus soit pénalement non punissable par l'Etat, pour prescription ou pour une autre raison pénale; le droit canon doit toutefois être appliqué, ce qui implique une enquête interne, un jugement et une sanction ecclésiale.

- L'Eglise est devient ainsi un exemple pour toutes les sociétés, avec la vérité, la justice, la sanction et le pardon toujours possible. Les peines canoniques sont vues comme des remèdes, des moyens de guérison, jamais comme une vengeance. Le droit recherche la justice, ce qui appartient en propre à une personne.

- Le droit canon sanctionne très sévèrement une fausse accusation (calomnie), ce qui peut détruire en effet la réputation du prêtre, voir même sa personne. La vérité est donc capitale et primordiale, c'est toujours elle qui rend libre.

La pureté, l'humilité et l'amour de la vérité de Benoît XVI ont permis de garder la foi en la sainteté de l'Eglise

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COMMUNIQUE DE LA SALLE-DE-PRESSE
 
CITE DU VATICAN, 5 MAI 2011 (VIS).

Hier après-midi, la Salle-de-Presse du Saint-Siège a diffusé le communiqué suivant: "L'ex Evêque d'Antigonish (Canada) Mgr.Raymond Lahey, s'est reconnu coupable de détention de matériel pédo-pornographique. L'Eglise catholique condamne toutes les formes d'exploitation sexuelle, notamment à l'encontre de mineurs. Indépendamment du procès civil, le Saint-Siège continue de suivre les procédures canoniques prévues en la matière, qui conduiront à des mesures disciplinaires ou pénales". De son côté, la Conférence épiscopale canadienne a déclaré "continuer d'agir afin que cesse ce type de comportement et en faveur des victimes et de leurs familles. Reconnaissant le trouble que ce cas a suscité parmi les fidèles", les évêques "confirment leur attention pastorale envers ceux qui ont subi ce comportement et souffrent de ses conséquences. Nos pensées et nos prièrent vont aussi vers les diocésains d'Antigonish et de la région atlantique".

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