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jeudi, 28 avril 2011

"L'unique relique" de Jean Paul II

index.jpgL'ampoule de sang qui sera autour de l'autel est en fait "l'unique relique" de Jean Paul II. Quelques jours avant son décès, les médecins pensaient encore lui administrer des traitements. Aussi, ils ont gardé du sang pour un usage médical ( photo Jean Paul II en 1981, l'hôpital deviendra son Vatican III ). Mais le Pape a demandé de ne pas procèder à un acharnement thérapeutique: "Laissez-moi partir vers le Père!".

Suite à l'aggravation de son état de santé, suivi par son décès, le personnel n'a pas voulu "jeter" le sang du Saint Père.

Le sang est aussi le symbole de la vie, le sang des martyrs si chers à Karol Wojtilà. Ce sang fut aussi versé à la place Saint Pierre le jour de l'attentat. Une phrase célèbre du Pape fut d'ailleurs: "ce qui ne fut pas converti par le parole, le sang l'accomplira".

La soutane de l'attentat du 13 mai 1981, encore tachée de sang et déchirée en vitesse par les médecins afin de sauver en urgence le Pape, fut aussi conservé par le secrétaire du Pape.

Un procès parfaitement selon le règles

L'Eglise ne fabrique pas les saints, elle lit l'histoire de Dieu dans la vie des hommes. Le procès de béatification a parfaitement suivi le droit. Comme pour Mère Térésa, une demande avait toutefois été faite pour procéder immédiatement à la canonisation. Mais aussi bien Jean Paul II pour Mère Teresa, que Benoit XVI pour Jean Paul II, après consultation des cardinaux, ont voulu que tout se passe selon la procèdure normale, certes avec la dérogation papale pour l'ouverture immédiate du procès, au lieu des 5 ans prévus ( dès le dies natalis, le jour de naissance au ciel, donc la mort). Comme j'ai eu l'occasion de préciser ma pensée grâce à un journaliste, la sage décision de Benoît XVI a permis de passer de "santo subito" à "santo sicuro", de "saint tout de suite" à "saint sûr".

N.B. Il y a en fait 4 ampoules provenant du prélèvement l'hôpital Bambino Gesù. Deux ampoules sont en possession du secrétaire de Jean Paul II, le Cardinal Dziwisz, et deux sont confiées à l'hopital Bambino Gesù de Rome, à la garde des soeurs. 

La vénération des reliques est une coutume qui remonte aux tout débuts de l'histoire de l'Eglise, afin de manifester la sacralité du corps qui est promis à la résurrection.Le christiannisme est une incarnation de Dieu, le corps est le support du salut. L'homme est une substance unique composée d'un corps animé. 

Commentaires

Je suis navré

Écrit par : Hilaire | mercredi, 05 octobre 2011

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