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mercredi, 26 mai 2010

La continuité, de la personne humaine ...

Suite à la votation populaire pour rendre imprescriptible les crimes pédophiles en Suisse, le Conseil Fédéral pense interpréter la volonté du peuple en fixant l'âge de 10 ans. Et après ?

Face à une agression, toute personne restera touchée, un jeune restera profondément traumatisé, à 16 ans aussi, à 12 ans également, aussi ...

L'Eglise catholique a légiféré sur cette douloureuse matière en mettant une prescription de 10 ans dès les 18 ans de la victime, prescription qui peut être lever selon les cas.

Un abus qui ne doit pas cacher l'autre

La raison humaine parvient à reconnaître que dès la conception, la personne humaine existe dans une continuité essentielle jusqu'à la mort. La nature humaine n'a pas de discontinuité.

Aussi, jouer sur la mesure et les chiffres est un piège qui peut parfois obscurcir l'intelligence. Pour preuve, l'homme peut ainsi abuser d'un enfant, abrité dans le sein de sa mère, en l'agressant, en le torturant, en l'expulsant et en le tuant de la pire des manières. Ce crime n'est pas reconnu ...

Reconnaître la continuité de la dignité de la personne humaine, de sa conception à sa fin naturelle, est bien l'unique argument raisonnable qui soit digne de l'homme. Dieu compte jusqu'à 1, il aime sans mesure chaque être humain, depuis l'éternité... Au fond, c'est la cohérence de l'Eglise et une certaine forme d'herméneutique de la continuité, mais pour la liturgie de la vie, si chère à Benoît XVI.

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