dimanche, 02 mai 2010
Le Pape de la prière
Benoît XVI est un homme d'une intense et profonde prière, de vie intérieure. Non seulement les actions de grâces, le temps de silence après la communion, sont bien mis en évidence, mais devant le Saint Suaire, le Saint Père a médité en silence durant 5 bonnes minutes. Dans un monde et une société stressés et angoissés, la prière, l'intériorité, l'attention à la présence de Dieu en tout homme sont des urgences.
"Le Saint Suaire est une icône écrite avec le sang: sang d'un homme flagellé, couronné d'épines, crucifié et blessé au côté droit"
Benoît XVI
"... en notre temps, spécialement durant le siècle dernier, l'humanité est devenue particulièrement sensible au mystère du samedi saint .... Après les deux guerres mondiales, les lagers, les goulags, Hiroshima et Nahasaki, notre époque est devenue de façon toujours plus profonde et intense, un samedi saint: l'obscurité de ce jour interpelle tous ceux qui s'interrogent sur la vie, et de façon pariculière nous les croyants. Nous avons aussi à faire avec cette obscurité. Toutefois, la mort du Fils de Dieu, de Jésus de Nazareth, a un aspect opposé, totalement positif, source de consolation et d'espérance".
Le Pape tel un poète de la foi, a su mettre en évidence, à mon avis, le mystère de l'ancienne technique de la photo du Saint Suaire, avec le positif et le négatif de nos vies. Avec son discours "imagé", usant d'une métaphore, le négatif serait la mort, la souffrance, le mal, le péché, le sang, la souffrance et le positif serait alors la résurrection, la vie, l'amour, la vie éternelle...
P.S. Le Suaire fut pris en photo au 19ème siècle et le photographe découvrit avec stupeur que le Saint Suaire était en fait un négatif, car lors du dévellopement de sa photo, en laboratoire, les négatifs étaient en fait des positifs.
Visage photographié (négatif lors du dévell.) Visage tel qu'il est sur le Suaire (en négatif, original)
Le 28 mai 1898, le photographe amateur italien Secondo Pia prit la première photographie du suaire, lors du développement, il constata que le résultat du négatif donnait l'aspect d'une image positive, ce qui implique que l'image du suaire est elle-même, en quelque sorte, un négatif (le négatif d'un négatif est un positif).
À proprement parler, l'image sur le linceul serait un « relief » négatif, dans lequel les secteurs du corps touchant le tissu sont plus foncés, et pas un négatif « photographique », sur lequel les secteurs du corps avec une pigmentation plus légère sembleraient plus foncés sur le tissu. Les résultats de Pia ont accru l'intérêt pour le suaire et ont suscité de nouveaux efforts pour déterminer son origine.
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