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dimanche, 06 décembre 2009

Sondage et opinion publique

La révolution de la communication digitale

L'opinion publique est un concept trop complexe pour avoir une définition univoque. Une chose est certaine: l'opinion publiée n'est pas l'opinion publique. Les médias ne donnent pas une vision objective de la réalité et sont aussi des entreprises économiques où l'information est une marchandise d'échange.

Dans notre civilisation de l'information, la récente votation suisse sur les minarets aura révélé les limites des sondages d'opinion. Alors que ces derniers étaient pourtant performants et très fiables, la technique pose subitement question. Nous sommes bien passé dans une nouvelle ère de la communication: la révolution digitale.

Moritz Leuenberger estime qu'il faut limiter les votations aux objets réalisables.

Lu sur tsr.ch

Ces trois dernières années, la SSR a commandé à gfs.bern 15 sondages pour huit dimanches de votation.

Chaque sondage coûte entre 20'000 et 25'000 francs, a précisé le conseiller fédéral.

Une hypothèse: des méthodes à revoir selon le ministre de la communication suisse

"Le ministre de la communication, Moritz Leuenberger se préoccupe surtout de la question de la formation de l'opinion et des sondages dans le cadre des votations. Ce qui le dérange, c'est que les sondages téléphoniques soient encore effectués via le réseau fixe alors que de nombreuses personnes n'ont plus qu'un téléphone portable, explique-t-il dans "Sonntag".

Dans la campagne sur les minarets, toute la culture de la communication des jeunes via téléphone portable, blog ou Facebook a joué un rôle central. Toutes les haines ont pu être ainsi communiquées comme nulle part ailleurs. Les sondages n'ont pas saisi cette nouvelle culture de manière professionnelle, critique Moritz Leuenberger.

Le ministre socialiste s'est montré critique concernant les sondages réalisés par l'institut gfs.bern pour le compte de la SSR. La Télévision ne devrait pas se caler sur un monopole de ce type en matière de sondages.

Selon Moritz Leuenberger, le directeur de l'institut Claude Longchamp exerce de fait un rôle doublement monopolistique. Claude Longchamp a en effet le privilège de pouvoir expliquer le dimanche des votations pourquoi les sondages de son institut n'étaient pas exacts".

 

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