Tour de France: le paradoxe d'y croire

L'étape du Tour de France à Verbier a attiré les foules avec 100 000 spectateurs. Hier soir, le 19.30 diffusait une petite rétrospective de la mythique étape du Mont Ventou. Dramatique: Virenque: dopé!; Ulrich: dopé!; Pentani: dopé! et mort tragiquement. Tout le monde le sait, mais on fait semblant de rien... on y croit, on continue malgré tout, car au fond, le sport c'est beau et il n'y a pas que des tricheurs. Dieu merci, certains sont propres.

C'est une très pâle image qui illustre la passion pour la foi, afin de gravir le Mont Calvaire à la suite du Christ, portant dans son coeur l'amour indéfectible pour la sainte Eglise. Les membres de l'Eglise sont aussi très divers: il y a les tricheurs, les menteurs et les faux héros. Aussi quitter l'Eglise à cause des mensonges et des scandales est une dramatique tentation et parfois un faux prétexte. Car malgré tout, certains sont parvenus au sommet avec la grâce de Dieu, vrais, droits, loyaux et sincères; ce sont les saints, les bienheureux et la foule immense que Saint Jean a aperçus tel un aigle, avec son regard lucide. Aussi, les catholiques y croient, malgré tous les malgrés, envers et contre tout, mais sans faire semblant et ils ont bien raison. "Je crois en l' Eglise, une, sainte, catholique, apostolique" et romaine affirme le Credo. Cela dure depuis 2000 ans. Une étape pareille s'appuie sur Dieu lui-même qui ne peut ni se tromper ni nous tromper. Faut oser lui demander la foi!