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jeudi, 09 juillet 2009

Ce que peut masquer la "recherche" scientifique

images-1.jpgGuérir des maladies telles qu'Alzheimer et le Parkinson est un devoir de charité pour la recherche scientifique ainsi qu'une grande espérance pour toutes les personnes qui souffrent cruellement. Mais les moyens qu'elle utilise peuvent-être  parfois poprement effrayants (exemple du groupe pharmaceutique Roche). Clairement dit, cela consiste à utiliser, exploiter et supprimer des êtres humains pour en soigner d'autres. Il y a parfois bien plus "qu'anguille sous roche". Il est parfaitement possible de parvenir à des vrais résultats à partir de cellules souches non-embryonnaires et adultes.

Un site très intéressant et important: www.genethique.org images.jpg

 

 

Caritas in Veritate de Benoît XVI

"Pour préserver la nature, il n’est pas suffisant d’intervenir au moyen d’incitations ou de mesures économiques dissuasives, une éducation appropriée n’y suffit pas non plus. Ce sont là des outils importants, mais le point déterminant est la tenue morale de la société dans son ensemble. Si le droit à la vie et à la mort naturelle n’est pas respecté, si la conception, la gestation et la naissance de l’homme sont rendues artificielles, si des embryons humains sont sacrifiés pour la recherche, la conscience commune finit par perdre le concept d’écologie humaine et, avec lui, celui d’écologie environnementale. Exiger des nouvelles générations le respect du milieu naturel devient une contradiction, quand l’éducation et les lois ne les aident pas à se respecter elles-mêmes. Le livre de la nature est unique et indivisible, qu’il s’agisse de l’environnement comme de la vie, de la sexualité, du mariage, de la famille, des relations sociales, en un mot du développement humain intégral. Les devoirs que nous avons vis-à-vis de l’environnement sont liés aux devoirs que nous avons envers la personne considérée en elle-même et dans sa relation avec les autres. On ne peut exiger les uns et piétiner les autres. C’est là une grave antinomie de la mentalité et de la praxis actuelle qui avilit la personne, bouleverse l’environnement et détériore la société".

 

Des milliers d’Américains contre la recherche sur les cellules souches embryonnaires

source: ROME, Jeudi 9 Juillet 2009 (ZENIT.org)

Alors qu'aux Etats-Unis, les National Institutes of Health (Nih) (Instituts nationaux de la santé) viennent de publier la version finale de la directive pour la recherche sur les cellules souches embryonnaires, le cardinal Justin Francis Rigali a dénoncé l'absence de prise en compte de la position - défavorable à cette directive - de plusieurs milliers d'Américains et de la Conférence des évêques catholiques.

Une directive qui intervient alors qu'en mars dernier, le nouveau président américain Barack Obama avait levé les restrictions promulguées par George Bush, interdisant le financement fédéral de la recherche sur des cellules embryonnaires.
L'archevêque de Philadelphie, qui s'est prononcé sur le sujet en tant que responsable du Comité pour les activités pro-vie des évêques catholiques des Etats-Unis, a diffusé un communiqué le 7 juillet, relayé par L'Osservatore Romano.

images-2.jpgDans cette note, il réaffirme sa position, exprimée en avril dernier, contre cette directive qui prévoit notamment l'utilisation de « fonds dérivés des impôts fédéraux » pour « encourager la destruction d'embryons humains en vie pour la recherche sur les cellules souches, incluant des êtres humains qui pourraient autrement survivre jusqu'à la naissance ».

Selon le cardinal Rigali, « les directives finales publiées concèdent des marges encore plus importantes ». Ainsi, les parents à qui l'on de mande de pouvoir détruire leurs embryons « à des fins de recherche ne seront plus informés sur les autres choix possibles mais seulement sur ceux disponibles dans leur centre médical pour le soin de la fertilité ».

« De cette manière, les avis de dizaines de milliers d'Américains défavorables à la destruction de vies humaines innocentes pour la recherche sur les cellules souches, seraient ignorés de cette procédure », dénonce le cardinal. « Même les avis exprimés par la Conférence des évêques catholiques et d'autres organismes contre des abus spécifiques présents dans l'ébauche de la directive n'ont pas été pris en considération ».

Ainsi, le financement par des fonds fédéraux des travaux de « chercheurs qui greffent de s cellules souches embryonnaires humaines sur des embryons d'espèces animales » sera autorisé ; « des subventions fédérales seront disponibles pour les chercheurs qui (...) détruisent des embryons humains pour obtenir des cellules souches pour leur recherche ».

Alors que « ce débat passe maintenant au Congrès », le cardinal Rigali a espéré que « les Américains informés sur ce sujet » écriraient « à leurs représentants élus en les exhortant à ne pas souscrire un règlement visant à répandre de manière majoritaire cette conduite non éthique ».

Sur les 49 000 avis donnés sur la directive finale des Nih, plus de 30 000 donnent un avis contraire à l'utilisation des fonds fédéraux pour la recherc he sur les cellules souches.

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