mardi, 24 mars 2009
Superficialité ou professionalité ?
Le grand risque de la noble profession de journaliste est la superficialité. Certains pensent qu'ils ont choisi cette profession car ils ont échoué dans un autre domaine. Le film "Au milieu coule une rivière" montre la différence entre deux frères, l'un professeur, l'autre journaliste. Ce dernier finira mal.
Le remède: la professionalité, qui implique le savoir.
Nous exigeons des journalistes en politique qu'ils connaissent leur sujet, de même en économie, dans le sport...
Or, pourquoi y-a-t-il si peu de journalistes qui connaissent le catholicisme ?
Il ne suffit pas d'avoir Internet, un journal, une TV, une Radio pour communiquer.
Récemment, les critiques lancées à Benoît XVI sont du même type, mutandi mutandis, de dire que Federer est un joueur de foot ou Angelina Jolie une chanteuse. La critique facile est souvent à cours d'arguments. Lorsque quelqu'un si connaìt cela fait doucement sourire.
Nous devons exiger la professionalité, aussi envers l'Eglise catholique, vénérable institution de 2000 ans, pour nos amis journalistes, afin qu'il ne cèdent pas à la paresse. Les ventes de journaux diminuant, la superficialité ne va que l'aggraver.
Pour ne pas être superficiel, les journalistes ne sont pas les premiers responsables des attaques envers le Pape. Aussi, je les comprends. et ne leur lance nullement la pierre. Hélas, quelques prêtres, avec des évêques et certains cardinaux ne sont tout simplement pas professionels dans leur propre vocation. La crise interne est profonde. Par sa lettre aux plus de 4000 évêques (tout de même dirigée vers l'Allemagne, la France, la Suisse, l'Autriche...), notre Saint Père a sans doute voulu contourner ceux qui font obstacles à la transmission de la foi aux fidèles ?
11:46 | Lien permanent | Commentaires (2) | | |
Commentaires
Benoît XVI est-il vraiment allé en Afrique? Ou bien s'est-il contenté de parler du préservatif dans un avion? A lire bien des médias on peut se le demander.
Écrit par : Jean Nerry | jeudi, 26 mars 2009
Cela semble en effet ironique, mais la question est pertinente.
Je peux vous dire que nos frères et soeurs, amis africains que je côtoie à Rome sont aux anges par le succès de ce voyage. Leur humanité et leurs souffrances ont été mis en relief par ce Pape qui sait écouter et mettre les autres en valeurs. Les rapports Nord Sud vont changer grâce aux chrétiens, comme ils l'ont fait pour l'Est-Ouest sous Jean Paul II. C'est un comble pour le Cardinal Ratzinger qui n'était pas d'accord en tout avec le théologie de la libération. Il a montré la vrai réponse face au vrai problème de la misère.
Écrit par : Dominique | jeudi, 26 mars 2009
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