Benoît XVI dans l'avion

D'une voie émue et bien fatiguée, il s'est adressé en italien aux journalistes avec un petit mot d'humour:

- mon travail est presque fini, alors que le vôtre commence. De nouveau merci aux journalistes pour leur travail.

Deux choses, parmi tant d'autres, l'ont frappé durant cette visite au Camerou puis en Angola:

- la cordialité et la joie d'une Afrique en fête; ils ont vu dans le Pape la personnification que nous sommes fils de Dieu, dans une famille. La présence d'une grande famille, malgré les limites, où Dieu est avec nous. La présence du Pape a permis la joie.

- un grand esprit de recueillement durant la liturgie, avec la présence du sacré, sans autocélébration de groupes, autocélébration ou autoanimation, dans des mouvements sobres, de respects de la présence de Dieu.

Le Pape a redit son émotion, car il a été très fortement touché par la mort de deux jeunes filles dans le chaos à l'entrée du stade. J'ai prié et prie encore pour elles. Malheureusement, une est encore non-identifié pour une visite. Pour l'autre fille, il a rapellé le courage de la mère, veuve avec 5 enfants, courageuse, dont l'aînée est morte. Nous devons prendre toutes les mesures pour que cela ne ne reproduise plus.

Il gardera dans son coeur le monde de la souffrance et de la pauvreté. Il a vu les personnes qui aident les autres. L'Eglise  comme dans le centre du Cardinal Léger, collabore et aide les souffrants avec tant de mouvements eclcésiaux; l'homme, aidant les souffrants, devient plus homme, l'homme et le monde devient plus humain.

- enfin, l'Eglise a distribué non seulement le document de travail sur le prochain Synode mais aussi travaillé pour ce Synode avec les évêques du Continent; chacun a parlé de la situation dans les Eglises particulières, de ce qui se fait, les souffrances et les espérances, avec l'esprit de la réconcilation. Par exemple, l'Eglise a eu une réconciliation difficile mais substantiellement réussi, comme au Burundi.

Il a enfin remercié encore tous ceux qui ont contribué au succès de ce voyage, les Etats et l'Eglise. Tous! Ce merci a conclu ce message.

Traduit en substance de l'italien par le Suisse Romain

P.S.  Ce voyage fut magnifique. Le malin s'est beaucoup agité, alors il faut croire que la grâce a énormément travaillé. Les images ne trompent pas: alors que le vent tournait les pages de la Bible sur le cercueil de Jean Paul II le Grand, après les funérailles, ce même vent, ce même Esprit Saint nous a envoyé, avec l'intercesion de Karol Wojtylà, un Pape d'une grande et magnifique envergure, un digne et autenthique successeur de Pierre. Les intellectuels et les analystes ne commencent qu'à peine à s'en rendre compte. Il met courageusement, par touches précises, de l'ordre en interne, dans l'Eglise. Le plus difficile... car les gens pensent ou croient savoir.

L'Esprit Saint et l'esprit d'enfance dans la foi ont beaucoup travaillé...