vendredi, 20 mars 2009
L'Eglise et l'Afrique
La IIe Assemblée spéciale pour l'Afrique du Synode des évêques se tiendra au Vatican du 4 au 25 octobre.
Un document de travail a été remis aux évêques qui sera la base du travail synodal. Puis, le Pape écrira ensuite une exhortation apostolique post-synodale. En l'état, il s'agit donc d'un document provisoir. Mais le Pape a voulu ce voyage pour parler et mettre au devant de la scène internationale ce riche continent oublié. Encore une fois, être catholique, s'est avoir l'esprit largement ouvert, se placer du côté des pauvres pour plus de justice, de réconcilation et de paix. Ce continent est plein de jeunesse et va beaucoup nous apporter. L'Europe lui a donné le Christ et nous risquons nous même de l'oublier. Nous sommes fatigués alors que le Christ donne une force pour la vie.
- Le premier chapitre de l'Instrumentum Laboris décrit la situation actuelle de l'Eglise en Afrique et examine l'application de l'exhortation apostolique Ecclesia in Africa (1995).
- Le deuxième chapitre présente la priorité de la réconciliation, de la justice et de la paix en Afrique.
- Le troisième chapitre souligne la mission de l'Eglise, famille de Dieu, qui se convertit par sa conduite en signe et instrument de réconciliation. Pour promouvoir la justice et la paix, elle s'engage dans l'évangélisation et dans la promotion humaine au service de tous à travers ses institutions éducatives, sanitaires et les programmes de développement.
- Le quatrième chapitre propose une réflexion sur le témoignage de vie de tous les membres du peuple de Dieu. L'accent est mis sur la mission particulière des chrétiens engagés dans la société: en politique, dans les forces armées, dans l'économie, dans l'éducation, dans la santé, dans la culture, dans les moyens de communication sociale, dans les organismes internationaux.
Une phrase ne pas passer inaperçue:
"Il semble qu'un processus organisé de destruction de l'identité africaine soit à l'oeuvre sous prétexte de modernité".
Les "puissances militaires et économiques" et les institutions financières internationales y sont mises en cause, ainsi que la "globalisation", qui menace "les valeurs africaines authentiques" comme le "respect des ancien", "le respect de la vie".
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