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Le Pape François revient sur l'affaire McCarrick. Or, Monseigneur Viganò est tout simplement la source du vaticaniste Va

A lire Zenit

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Source A.M Valli

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Dans une interview accordée à la chaîne de télévision mexicaine Televisa, le Pape François revient contre les accusations de l'ancien nonce aux Etats-Unis, Carlo Maria Viganò, affirmant qu'il n'était pas au courant du cas McCarrick (Cardinal renvoyé du collège des cardinaux et de l'état clérical par le Pape François)

«Je ne savais rien, sinon je n'aurais pas gardé le silence», dit le Pape.

Dans cette interview, qui sera diffusée dimanche prochain au Mexique, mais qui a été anticipée par les médias du Vatican, on demande à François s'il était ou non au courant de l'affaire McCarrick (Viganò a faussement dit avoir averti le Pape dès 2013) et François répond:

«J'ai dit plusieurs fois que je ne savais pas, je ne savais rien. Et quand il dit qu'il m'a parlé ce jour-là, qu'il est venu... Et je ne me souviens plus s'il m'en a parlé. Si c'est vrai ou non. Je n'en ai aucune idée! Mais tu sais que je ne savais rien de McCarrick, sinon je n'aurais pas gardé le silence, non?».

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Valentina Alazraki, la journaliste qui avait marqué la rencontre romaine avec les évêques du monde entier poursuit : 

- Mais pourquoi avez-vous décidé de vous taire face aux accusations de Mgr Viganò ?

«Ceux qui ont fait le droit romain disent que le silence est une façon de parler... J'ai pensé faire confiance à l'honnêteté des journalistes et je vous ai dit: regardez, ici, vous avez tout, étudiez et tirez les conclusions. Et vous l'avez fait, parce que le travail, c'est vous qui l'avez fait, et dans ce cas, ça a été fantastique. J'ai fait très attention à ne pas dire des choses qui n'étaient pas là, mais trois ou quatre mois plus tard, un juge à Milan les a dites quand ils l'ont condamné» (Mgr Vigano a été condamné par la justice pour sa gestion financière frauduleuse de son frère, qui vit avec un handicap).

Monseigneur Viganò est tout simplement la source du vaticaniste Valli

Interrogé par le vaticaniste Valli, Mgr Carlo Maria Viganò répond aux déclarations de Bergoglio lors de l'interview à la télévision mexicaine en ces termes:

«Les faits qui sont apparus ces derniers mois ont toujours apporté la preuve de ce que j'ai dit et parlent donc d'eux-mêmes, et ils ont à présent été confirmés par les documents publiés par Mgr Figueiredo. Le pape savait pour McCarrick et il sait et couvre aussi d'autres cas similaires».

Manifestement, le nonce émérite des USA continue de répandre, dans la nébuleuse médiatique anti-François, ses propres imprécisions et contradictions.

Le Cardinal Parolin, secrétaire d'Etat, a pour sa part annoncé que dès l'enquête approfondie du Saint-Siège terminée, ce dernier communiquera les conclusions. 

En touts les cas, le Pape Benoît XVI n'avait jamais sanctionné le Cardinal McCarrick. Le prélat américain n'en a fait qu'à sa tête, malgré certaines restrictions demandées par le Vatican. Qui savait ? L'enquête en cours le dira ....

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Un livre à lire pour comprendre l'affaire Viganò : par Andrea Tornielli et Gianni Valente

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mercredi, 29 mai 2019 | Lien permanent | Commentaires (7)

Des lettres qui confirment les informations erronées par Mgr Vigano

Le Cardinal McCarrick, renvoyé du collège cardinalice et de l'état clérical n'obéissait pas aux injonctions du Saint-Siège. De plus, contrairement aux affirmations erronées de Mgr Vigano, nonce émérite aux USA, le Pape François l'a bel et bien sanctionné. 

Cette triste et grave affaire avait occupé le devant de la scène médiatique l'été dernier. La nébuleuse traditionaliste avait accusé faussement le Pape François d'avoir ignoré la mise à l'écart du Cardinal par Benoît XVI. 

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VATICAN — Des correspondances par courriel démontrent que l’ancien cardinal américain Theodore McCarrick avait été soumis à des restrictions imposées par le Vatican en ce qui concerne le fait de dormir avec des séminaristes, mais qu’il a régulièrement bafoué ces règles de voyage — et les responsables du Vatican sous les papes Benoît XVI et François semblaient être au courant.

Des extraits de courriels, dévoilés mardi par un ancien employé, confirment que le cardinal de Washington aujourd’hui à la retraite, Donald Wuerl, était informé de ces restrictions, même s’il a dit le contraire lorsque le scandale McCarrick a éclaté l’an dernier.

Le pape François a défroqué M. McCarrick en février après qu’une enquête de l’église eut confirmé qu’il avait agressé sexuellement des mineurs et des adultes.

L’existence de restrictions concernant M. McCarrick fait l’objet de débats depuis qu’un diplomate à la retraite du Vatican a accusé le pape de vouloir réhabiliter le cardinal alors qu’il était au courant de son comportement.

Le scandale McCarrick a provoqué une crise de confiance envers la hiérarchie catholique aux États-Unis et au Vatican, puisqu’il s’agissait d’un secret de polichinelle que l’ex-cardinal avait harcelé sexuellement des séminaristes et les avait forcés à dormir avec lui dans le même lit.

Les courriels ne précisent pas les informations dont disposait le pape, ou si ce dernier avait levé les restrictions. Mais ils démontrent que M. McCarrick les a régulièrement ignorés, même pendant la papauté de Benoît XVI.

Les extraits ont été publiés en ligne par l’ancien secrétaire du cardinal, monseigneur Anthony Figueriredo, qui est actuellement prêtre à l’ancien diocèse de M. McCarrick, à Newark, au New Jersey. Ils avaient d’abord été rendus publics par le site internet Crux et le réseau CBS.

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Un livre éclairant d'Andrea Tornielli et Gianni Valente: Le Jour du Jugement

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Alors que le Vatican vacille, en proie aux scandales des abus sexuels, l'archevêque émérite Carlo Maria Vigano lance une bombe médiatique et demande la démission du pape. François aurait couvert les viols et actes de pédophilie du cardinal américain Theodore McCarrick, mettant ainsi à mal la confiance des fidèles.

Mais que cachent ces campagnes de déstabilisation ? Et qui sont ces nouveaux ennemis de l'Église ? Luttes intestines, conflits de pouvoir et lobbyings, une immersion inédite dans les coulisses de la curie romaine, plus que jamais fragilisée.

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mercredi, 29 mai 2019 | Lien permanent

Ted Kennedy et Benoît XVI

Surprise aux funérailles à Arlington

Les funérailles de Ted Kennedy se sont conclues avec une surprise. L'archevêque émérite de Washington Theodore Mc Carrick a lu les lettres que Ted Keneddy a envoyées Pape ainsi que la réponse de Benoît XVI au Sénateur malade. Les textes, inédits et encore inconnus, mentionne que le Saint Père avait répondu à Kennedy deux semaines après avoir reçu le message transmis par le Président Barack Obama.

Le Sénateur a donc continué à faire de la politique également après sa mort. Ted Kennedy, enterré à Arlington, a défendu le droit des catholiques à l'objection de conscience en ce qui concerne l'avortement, et ceci dans une lettre envoyé au Pape en juillet.

Le testament spirituel de Kennedy, jusqu'alors tenu secret, exprime une grande émotion: "J'écris avec une profonde humilité pour vous demandez de prier pour moi alors que ma santé décline. Je sais que je fus un homme imparfait, mais avec l'aide de ma foi, j'ai cherché à trouver mon sentier".

Vicki, l'épouse Kennedy, avait demandé que quelques lignes de la lettre soient lues par le Cardinal McCarrick lors des funérailles afin de commémorer "la foi de son mari et l'esprit paternel" du souverain Pontife. Ce dernier a assuré "sa préoccupation et sa proximité spirituelle", lui avait promis ses prières et envoyé sa bénédiction spirituelle.

Dans sa lettre Ted Kennedy exprime sa lucidité envers la mort qui arrive: "J'ai 77 ans et je me prépare au prochain passage vers la vie". Le Sénateur a souligné que sa foi catholique héritée surtout de sa mère Rose, l'a soutenu et nourri dans les heures les plus obscures de sa vie. Ted Kennedy a rappelé les batailles politiques partagées par le Vatican dont les celles en faveur des pauvres, des droits civils et de son opposition à la peine de mort ...

© Copyright Tgcom

Traduit, résumé par le Suisse Romain

P.S. L'Eglise est une Mère qui prie pour tous ses enfants, aussi à l'heure de la mort. Cela montre la gravité et le sérieux de nos choix durant notre courte vie terrestre. Cela demande du courage et souvent de l'héroïcité afin d'être toujours en faveur de la vie. En ce domaine, le Sénateur ne fut sans doute pas exemplaire. Confions tout cela à la divine Miséricorde.

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dimanche, 30 août 2009 | Lien permanent

Le petite affaire du Pape hérétique, vue par la Repubblica et La Stampa

Le petite affaire du Pape hérétique, vue par la Repubblica et La Stampa

Le but de ce petit article: une simple information sur la vivacité de la nébuleuse anti-François. Je ne mets pas de lien vers l'intégralité du document, cela ne vaut pas vraiment la peine. 

D'ailleurs le Pape lui-même, ne tient pas compte de cette fronde:

«Je ne les lis pas», «Quand chez ces personnes, ce qu'elles disent ou écrivent, je ne trouve pas de la bonté spirituelle, je prie simplement pour elles. J'éprouve du déplaisir, mais je ne m'attarde pas sur ce sentiment par hygiène mentale».

Mais il faut être informer ...

 

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Paolo Rodari (La Repubblica)


LA LETTRE APPEL QUI ACCUSE LE PAPE D'HÉRÉSIE


2 mai 2019
www.repubblica.it


Une lettre d'appel signée par des professeurs d'université, des théologiens et des hommes d'Eglise accuse explicitement le Pape François d'"hérésie". Rédigée en plusieurs langues, elle est publiée sur les sites web qui se réfèrent au monde des catholiques traditionalistes, les mêmes sites qui ont publié en août dernier la demande de démission au Pape mise noir sur blanc par l'ex-nonce à Washington Carlo Maria Viganò.

«Nous prenons cette initiative comme dernier recours pour contrer les dommages causés par les paroles et les actions du Pape François qui ont engendré depuis plusieurs années l'une des pires crises de l'histoire de l'Eglise catholique», écrivent les pétitionnaires, craignant, sans le mentionner explicitement, la possibilité d'un schisme.

La lettre, dont les signatures manquent pour l'instant d'hommes de poids, est également associée à un recueil de signatures sur <change.org>: «Nous accusons le Pape François d'avoir publiquement et pertinemment démontré, par ses paroles et ses actes, qu'il croit aux propositions suivantes, contrairement aux vérités divinement révélées».

Ici commence une liste de points de doctrine qui, selon les auteurs de la lettre, ont été remis en question par le Pape.

Les accusations en reviennent toujours aux affaires de pédophilie, à une prétendue réticence du Pontife à ce sujet, et plus généralement à des proches de François, accusés d'avoir agi contre la morale. Sont donnés les noms, en partie déjà cités par Viganò, du cardinal Oscar Rodrigez Maradiaga, du cardinal Blase Cupich, du cardinal Godfried Danneels, du cardinal Donald Wuerl, de Mgr Gustavo Zanchetta et Juan Barros [pas un mot sur ce qu'ils ont fait!!!]. Il et aussi directement question du soutien du Pape à Emma Bonino.

En outre, sont également cités de nombreux passages d'Amoris Laetitia, considérés comme contraires à la foi, un schéma pour la vérité déjà exprimé par les cardinaux Raymond Burke, Carlo Caffarra, Walter Brandmüller et Joachim Meisner qui, après la publication d'Amoris laetitia, publièrent leurs "dubia", dans lequel ils demandaient au Pape des éclaircissements sur les questions doctrinales de l'Église, contestant en particulier les points du texte relatifs à la réadmission ou non des divorcés dans la communion avec l'Église catholique.

François n'a jamais répondu à ces critiques, considérant la voie du silence comme la réponse la plus appropriée. En 2018, dans son dialogue avec les jésuites du Chili, il s'est limité à mentionner ceux qui lui résistent en se proposant comme dépositaires de la vraie doctrine: «Je ne les lis pas», a-t-il dit. Et encore: «Quand chez ces personnes, ce qu'elles disent ou écrivent, je ne trouve pas de la bonté spirituelle, je prie simplement pour elles. J'éprouve du déplaisir, mais je ne m'attarde pas sur ce sentiment par hygiène mentale».

Au Vatican, on est conscient que certaines de ces critiques sont pilotées par le monde conservateur américain qui voit en François un obstacle à sa politique sociale et économique. L'ouverture du Pape aux migrants et même ses paroles sur les questions environnementales contre les lobbies pétroliers agacent.

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PAPE FRANÇOIS, UNE NOUVELLE INITIATIVE DES TRADITIONALISTES: UNE LETTRE OUVERTE L'ACCUSE D'"HÉRÉSIE".


2 mai 2019

SALVATORE CERNUZIO

www.lastampa.it

Une vingtaine de personnes présentées comme «théologiens illustres» par le réseau politico-médiatique d'opposition à François signent un document pour demander aux évêques et aux ecclésiastiques de prendre position contre le Pape.

Après les Dubia, la Correctio filialis, le "rapport" de l'ex-nonce Viganò, le "Manifeste" du Cardinal Müller, pour le printemps été 2019, l'habituel courant médiatico-politico-culturel d'opposition au Pape François lance une nouvelle initiative contre le Pontife argentin: une lettre ouverte pour l'accuser d'"hérésie".

Le document, publié le 30 avril, s'adresse aux évêques et aux ecclésiastiques appelés à prendre position contre le Pape «pour contrer les dommages causés depuis plusieurs années» par ses paroles et ses actions «qui ont engendré une des pires crises de l'histoire de l'Eglise catholique».

Parmi les signataires, il n'y a pas de cardinal, d'évêque ou de personnalité liée à la Curie. Une vingtaine de personnalités entre professeurs d'université, blogueurs et parajournalistes liés à des cercles conservateurs ou préconciliaires sont élevés - surtout aux Etats-Unis - au rang d'«éminents laïcs et ecclésiastiques», d'«intelligentsia de la droite américaine» ou de «groupe de théologiens».

En réalité, à l'exception de deux noms un peu plus connus des initiés, comme le dominicain Aidan Nichols, connu depuis longtemps pour ses positions liturgiques proches des Lefebvristes, et John Rist, historien de l'Église antique, aujourd'hui à la retraite, il s'agit de figures pour la plupart inconnues.

Leurs descriptions, telles que publiées par des sites de forte empreinte traditionaliste, restent souvent dans la généralité: diacre, professeur de lycée, chanoine.... Beaucoup sont à la retraite depuis plus de dix ans, comme Paolo Pasqualucci, professeur de philosophie à l'Université de Pérouse, qui ne garde aucune trace de l'enseignant.

[Suit une revue des noms des signataires, chacun d'eux étant gratifié d'une notice mettant systématiquement en doute son CV, pour le réduire, voire le ridiculiser. Sont évoqués par exemple (mais sans préciser davantage) «des noms et prénoms liés à LifeSite News, One Peter Five ou Novus Ordo Watch, tous sites qui, l'été dernier, ont été le point de départ du Mémorandum Viganò où l'on demandait la démission du Pape»].

En ce qui concerne le contenu de la Lettre Ouverte, la bibliographie choisie en soutien du document saute immédiatement aux yeux: la plupart du temps, des publications des signataires eux-mêmes ou des liens vers des interviews avec des personnalités de l'Eglise qui ont toujours été sceptiques ou hostiles au pontificat de Bergoglio, comme l'évêque auxiliaire d'Astana Athanasius Schneider.

Les accusations de fond s'inscrivent dans la ligne de celles des "Dubia" soulevés par quatre cardinaux contre les ouvertures dans le champ social et moral préfigurées par le Souverain Pontife. Naturellement dans la ligne de mire, on trouve Amoris laetitia, dont de nombreux extraits sont rapportés. A côté de cela, une liste de points de doctrine qui, selon les auteurs de la lettre, ont été remis en question par Bergoglio.

Il y a également une référence à des cas de pédophilie, certains remontant même à deux pontificats avant celui de François, mais dont la responsabilité est attribuée au Pontife régnant. Et il y a aussi des récriminations contre ses proches collaborateurs qui ont agi contre la morale.

Sont mis en cause les cardinaux Maradiaga, Cupich, Dew, Farrell, Gracias. Il y a encore des accusations contre des cardinaux déjà morts comme Danneels, ou à la retraite comme Coccopalmerio ou démissionnés comme Wuerl. Les vicissitudes de l'évêque Zanchetta, du chilien Barros, destitué par le Pape, et de McCarrick, démis en février de l'état clérical, sont également mentionnése. En conclusion de la liste des prélats, Emma Bonino, «la plus ardente militante politique en faveur de l'avortement et de l'euthanasie en Italie», saluée par le Pape comme un des «grands personnages oubliés» d'Italie.

«Opérations pilotées», selon des sources curiales consultées par Vatican Insider, «probablement motivées par des flux d'argent». du En provenance du Saint-Siège, aucun commentaire officiel. C'est peut-être le Pape lui-même qui répondra sur le vol de retour de Macédoine, le 7 mai, si les journalistes le lui demandent, en liquidant peut-être la question comme il l'a déjà fait dans le passé: «Vous me demandez si je suis catholique? S'il le faut, je peux vous réciter le Credo».

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mercredi, 08 mai 2019 | Lien permanent

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